Le défenseur des droits humains Abdulhadi Al-Khawaja conduit en ambulance aux urgences pour des problèmes cardiaques urgents et privé de cardiologue
Le 1er mars 2023, l’éminent défenseur des droits humains Abdulhadi Al-Khawaja a informé sa famille des mauvais traitements infligés par les gardiens de prison en rapport avec les graves complications de santé qu’il subit. Le 1er mars 2023, il a appelé sa famille pour les informer que, dans la soirée du 28 février 2023, il a souffert d’intenses battements cardiaques, élevés et rapides, ainsi que de troubles respiratoires, et sur insistance du médecin de la prison, il a été transféré en ambulance de la prison de Jaw, où il purge une peine d’emprisonnement à perpétuité, aux urgences de l’hôpital des Forces de défense du Bahreïn (BDF). Le médecin urgentiste a déclaré qu’il devait immédiatement voir un cardiologue. Cependant, Abdulhadi Al-Khawaja n’a pas été autorisé à voir un cardiologue et a été renvoyé à la prison de Jaw.
Abdulhadi Al-Khawaja est un éminent défenseur des droits humains danois et bahreïni et ancien coordinateur de protection de Front Line Defenders pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Il est également cofondateur du Gulf Center for Human Rights (GCHR) et ancien président du Bahrain Centre for Human Rights (BCHR). En 2011, il a été détenu, torturé et soumis à un procès inéquitable pour des accusations fabriquées de toutes pièces pour lesquelles il a été condamné à la prison à perpétuité en raison de ses activités en faveur des droits de la personne. En 2022, il a reçu le prix Martin Ennals pour les individus et les organisations qui font preuve d’un engagement exceptionnel dans la défense et la promotion des droits humains, malgré les risques encourus.
Le 1er mars 2023, l’éminent défenseur des droits humains Abdulhadi Al-Khawaja a informé sa famille des mauvais traitements infligés par les gardiens de prison en rapport avec les graves complications de santé qu’il subit. Le 1er mars 2023, il a appelé sa famille pour les informer que, dans la soirée du 28 février 2023, il a souffert d’intenses battements cardiaques, élevés et rapides, ainsi que de troubles respiratoires, et sur insistance du médecin de la prison, il a été transféré en ambulance de la prison de Jaw, où il purge une peine d’emprisonnement à perpétuité, aux urgences de l’hôpital des Forces de défense du Bahreïn (BDF). Le médecin urgentiste a déclaré qu’il devait immédiatement voir un cardiologue. Cependant, Abdulhadi Al-Khawaja n’a pas été autorisé à voir un cardiologue et a été renvoyé à la prison de Jaw.
Abdulhadi Al-Khawaja est un éminent défenseur des droits humains danois et bahreïni et ancien coordinateur de protection de Front Line Defenders pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Il est également cofondateur du Gulf Center for Human Rights (GCHR) et ancien président du Bahrain Centre for Human Rights (BCHR). En 2011, il a été détenu, torturé et soumis à un procès inéquitable pour des accusations fabriquées de toutes pièces pour lesquelles il a été condamné à la prison à perpétuité en raison de ses activités en faveur des droits humains. En 2022, il a reçu le prix Martin Ennals pour les individus et les organisations qui font preuve d’un engagement exceptionnel dans la défense et la promotion des droits humains, malgré les risques encourus.
Le 1er mars 2023, Abdulhadi Al-Khawaja a appelé sa fille, Maryam Al-Khawaja, l’informant qu’il avait été transféré en ambulance de la prison de Jaw aux urgences de l’hôpital des BDF dans la soirée du 28 février 2023. Le défenseur des droits humains a été conduit à l’hôpital à cause de problèmes cardiaques urgents qui l’exposaient au risque immédiat de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral s’ils n’étaient pas traités.
Abdulhadi Al-Khawaja a déclaré que dans la soirée du 28 février il avait souffert d’un épisode de palpitations cardiaques intenses, élevées et rapides, ainsi que de troubles respiratoires. Le médecin de la clinique pénitentiaire de la prison de Jaw a examiné le défenseur et a insisté pour qu’il soit de toute urgence transféré aux urgences de l’hôpital des BDF. Bien qu’Abdulhadi Al-Khawaja n’ait pas été informé des détails de son électrocardiogramme (ECG), il a noté que le médecin de la prison semblait anxieux et que son rythme cardiaque était à 130, bien qu’il ait ralenti par rapport au début de l’épisode.
Après son transfert aux urgences de l’hôpital des BDF, le défenseur a subi plusieurs tests, dont un examen ECG. Son état s’est lentement stabilisé après avoir reçu une injection intraveineuse. Le médecin urgentiste a déclaré qu’il devait immédiatement voir un cardiologue. Cependant, Abdulhadi Al-Khawaja n’a pas été autorisé à voir un cardiologue et a été renvoyé à la prison de Jaw.
Pendant son séjour à l’hôpital, les forces de sécurité ont tenté de menotter le défenseur. Un homme en civil, qui s’est présenté comme le chef de la sécurité, a ordonné qu’Abdulhadi Al-Khawaja soit menotté. L’ordre portait atteinte aux précédents ordres médicaux et à un accord entre le défenseur et l’administration pénitentiaire. Le défenseur a protesté contre cet ordre en quittant son lit d’hôpital. Bien que son acte de protestation l’ait empêché d’être menotté sur le moment, Abdulhadi Al-Khawaja pense que le refus de lui accorder un rendez-vous avec un cardiologue est un acte de représailles directes pour avoir protesté. Il convient de noter que le défenseur a été torturé à l’hôpital des BDF à deux précédentes occasions.
Le professeur Damian McCormack, BSc, Mch, FRCS (Orth.) a fourni un avis médical expert sur l’état d’Abdulhadi Al-Khawaja et a donné des conseils sur les prochaines étapes cruciales. D’après les informations disponibles, le professeur McCormack a déclaré : « Je suis très alarmé par le fait qu’Abdulhadi Al-Khawaja s’est vu refuser un examen cardiologique et un traitement alors qu’il souffrait d’une arythmie cardiaque symptomatique d’une possible fibrillation auriculaire, ce qui l’expose au risque immédiat de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral. » Il a ajouté « Abdulhadi Al-Khawaja devrait immédiatement être transféré dans une unité de cardiologie pour un diagnostic et un traitement. J’ai hâte de faciliter son évacuation médicale en Irlande si possible […] ».
Abdulhadi Al-Khawaja fait face à un déni systématique de traitement médical par l’administration pénitentiaire bahreïnie. Selon des rapports publiés entre janvier et avril 2022, les autorités bahreïnies lui ont activement refusé les traitements médicaux nécessaires ainsi que l’accès aux rendez-vous médicaux. À cause de la torture et des mauvais traitements bien documentés subis par le défenseur des droits humains de la part des autorités bahreïnies, Abdulhadi Al-Khawaja souffre en outre d’une série de problèmes de santé chroniques et dégénératifs et a besoin immédiatement d’un traitement médical spécialisé.
Front Line Defenders est extrêmement préoccupée par la santé d’Abdulhadi Al-Khawaja. Elle exhorte les autorités bahreïnies à permettre à Abdulhadi Al-Khawaja d’avoir un accès immédiat et inconditionnel aux soins de santé et à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir son intégrité physique et psychologique et sa sécurité. Front Line Defenders exhorte également le gouvernement bahreïni à abandonner immédiatement toutes les charges portées contre Abdulhadi Al-Khawaja et à le libérer, car il semble qu’il soit détenu uniquement à cause de son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.