Hanan Badr El-Din Othman arbitrairement maintenue en détention
Le 5 septembre 2017, la défenseuse des droits humains Hanan Badr El-Din Othman est toujours placée en détention préventive sur ordre des autorités égyptiennes. La défenseuse est détenue sans charge depuis le 6 mai 2017, lorsqu'elle a été arrêtée lors d'une visite à la prison Qanatar où elle s'était rendue pour se renseigner sur l'endroit où se trouve son mari.
Hanan Badr El-Din Othman est défenseuse des droits humains et co-fondatrice de l'Association des familles du groupe disparu, un réseau de personnes dont les proches ont été victimes de disparitions forcées. Hanan Badr El-Din Othman s'est activement engagée sur la question des disparitions forcées après la disparition de son mari, Khalid Mohamed Hafez Ezz el-Din, le 27 mars 2013, après avoir participé à une manifestation.
Le 5 septembre 2017, la défenseuse des droits humains Hanan Badr El-Din Othman est toujours placée en détention préventive sur ordre des autorités égyptiennes. La défenseuse est détenue sans charge depuis le 6 mai 2017, lorsqu'elle a été arrêtée lors d'une visite à la prison Qanatar où elle s'était rendue pour se renseigner sur l'endroit où se trouve son mari.
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En date du 5 septembre 2017, Hanan Badr El-Din Othman est toujours maintenue en "détention préventive" sur ordre des autorités égyptiennes. Le 6 mai 2017, Hanan Badr El-Din Othman a été arrêtée, interrogée et ses effets personnels ont été saisis lors d'une visite à la prison Qanatar. La défenseuse s'était rendue à la prison afin d'obtenir des informations sur l'endroit où se trouve son mari qui est porté disparu, et pour savoir ce qu'il devient. Le 7 mai 2017, la défenseuse a été transférée au parquet de South Banha, où elle a été placée en détention le temps de l'enquête de l'Agence nationale pour la sécurité. Le 8 mai 2017, l'Agence pour la sécurité nationale a affirmé que Hanan Badr El-Din Othman est liée à la Confrérie des frères musulmans, et a prolongé sa détention le temps de l'enquête.
Front Line Defenders condamne la détention arbitraire de la défenseuse des droits humains Hanan Badr El-Din Othman, car il semble qu'elle soit détenue uniquement en représailles à ses activités pacifiques et légitimes en faveur des droits humains.
Front Line Defenders exhorte les autorités égyptiennes à :
1. Libérer immédiatement et sans condition Hanan Badr El-Din Othman et tous-tes les autres défenseur-ses des droits humains victimes d'acharnement judiciaire en Égypte, car Front Line Defenders pense qu'ils sont pris pour cible uniquement à cause de leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains;
2. Cesser immédiatement de cibler tous-tes les défenseur-ses des droits humains en Égypte et garantir qu'en toutes circonstances ils-elles puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.
