Dr Riaz Ahmed arrêté en vertu de fausses accusations
Le 2 avril 2017, le tribunal de Karachi a envoyé le défenseur des droits humains et professeur d'université, Dr Riaz Ahmed, dans la prison centrale de Karachi pour 14 jours. Le défenseur a été arrêté le 1er avril 2017 pour possession présumée d'arme sans licence. L'incident s'est produit alors qu'il se rendait à une conférence de presse pour appeler à la libération d'un collègue malade placé en détention préventive.
Dr. Riaz Ahmed est défenseur des droits humains et professeur au sein du département de Chimie à l'université de Karachi. Il plaide pour de nombreux groupes de personnes marginalisées, notamment les victimes de frappes de drones, d'attentats terroristes, les Pachtounes et les Baloutches dont les droits sont bafoués, et les bloggeurs arbitrairement détenus. Le Dr Riaz Ahmed a fréquemment dénoncé l'utilisation croissante des enlèvements visant à instiller la peur et à faire taire les défenseur-ses des droits humains au Pakistan, et il critique toute forme de violence, perpétrée par l'État ou autre. Lorsque les défenseurs des droits humains Ahmed Raza Naseer, Salman Haider, Waqas Goraya, Asim Saeed et Samar Abbas ont disparu en janvier 2016, le Dr Riaz Ahmed et d'autres membres de la société civile ont milité pour leur libération. Il a aussi fait campagne pour soutenir le défenseur des droits humains Abdul Wahid Baloch, disparu de juillet à décembre 2016. En 2015, après l'assassinat par balle de Sabeen Mahmud qui avait organisé une discussion au Baloutchistan, le Dr Riaz Ahmed avait organisé un rassemblement public à l'université de Karachi et encouragé les étudiants et les militants à partager ouvertement leurs analyses et leurs expériences sur la situation au Balouchistan.
Le 6 avril 2017, le défenseur des droits humains Dr Riaz Ahmed a été libéré sous caution par le tribunal de Karachi, pour un montant de 50 000 Rs (environ 450 euros). Il était détenu dans la prison centrale de Karachi depuis son arrestation le 1er avril 2017 pour possession présumée d'arme à feu sans licence.
Dr. Riaz Ahmed est défenseur des droits humains et professeur au sein du département de Chimie à l'université de Karachi. Il plaide pour de nombreux groupes de personnes marginalisées, notamment les victimes de frappes de drones, d'attentats terroristes, les Pachtounes et les Baloutches dont les droits sont bafoués, et les bloggeurs arbitrairement détenus. Le Dr Riaz Ahmed a fréquemment dénoncé l'utilisation croissante des enlèvements visant à instiller la peur et à faire taire les défenseur-ses des droits humains au Pakistan, et il critique toute forme de violence, perpétrée par l'État ou autre.
Le 1er avril 2017, le Dr Riaz Ahmed a été arrêté par les rangers du Pakistan alors qu'il s'apprêtait à prendre la parole lors d'une conférence de presse au Karachi Press Club. L'objectif de la conférence de presse était de protester contre la détention illégale du Dr Hasan Zafar Arif, un professeur à la retraite et âgé placé en détention préventive et qui n'a pas le droit de voir un avocat ni de médecin. Une affaire a été ouverte contre le Dr Riaz Ahmed au poste de police Artillery Maidan, en vertu de la section 23 (1) A de la loi de 2013 sur les armes, passible de 14 ans de prison, après une plainte déposée par un ranger qui affirme avoir trouvé un pistolet chargé et non enregistré dans la voiture du Dr Riaz Ahmed. Le 3 avril 2017, un groupe de défenseur des droits humains a demandé la libération sous caution du Dr Riaz Ahmed.
Front Line Defenders salue la décision du tribunal de libérer sous caution le Dr Riaz Ahmed, et appelle les autorités pakistanaises à retirer toutes les charges portées contre lui, car il semble qu'elles soient un acte de représailles contre son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.
Le 2 avril 2017, le tribunal de Karachi a envoyé le défenseur des droits humains et professeur d'université, Dr Riaz Ahmed, dans la prison centrale de Karachi pour 14 jours. Le défenseur a été arrêté le 1er avril 2017 pour possession présumée d'arme sans licence. L'incident s'est produit alors qu'il se rendait à une conférence de presse pour appeler à la libération d'un collègue malade placé en détention préventive.
Le 1er avril 2017, le Dr Riaz Ahmed a été arrêté par les rangers du Pakistan alors qu'il s'apprêtait à prendre la parole lors d'une conférence de presse au Karachi Press Club. L'objectif de la conférence de presse était de protester contre la détention illégale du Dr Hasan Zafar Arif, un professeur à la retraite et âgé placé en détention préventive et qui n'a pas le droit de voir un avocat ni de médecin. Une affaire a été ouverte contre le Dr Riaz Ahmed au poste de police Artillery Maidan, en vertu d'une plainte déposée par un ranger qui affirme avoir trouvé un pistolet Stoeger Cougar 8000F chargé et non enregistré dans la voiture du Dr Riaz Ahmed. Il a été accusé de "possession illégale d'arme" en vertu de la section 23 (i) A de la loi Sindh de 2013 sur les armes et il a été envoyé à la prison centrale de Karachi le 2 avril 2017. Le 3 avril, un groupe de défenseur-ses des droits humains a demandé la libération sous caution du Dr Riaz Ahmed et l'audience aura lieu le 5 avril.
Cet acte d'acharnement judiciaire se produit dans un contexte de répression générale contre la société civile au Pakistan. Les défenseur-ses des droits humains au Pakistan font face à de nombreuses menaces, notamment des assassinats, des arrestations arbitraires, des détentions, des enlèvements, des menaces et des actes d'acharnement judiciaire. Depuis plusieurs années, ils endurent d'importantes persécutions judiciaires, souvent basées sur de fausses accusations en représailles à leur travail ou à leurs déclarations.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par et condamne fermement la détention et les fausses accusations portées contre Dr Riaz Ahmed, car il semble que cela soit des représailles contre son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.
Front Line Defenders exhorte les autorités pakistanaises à :
1. Libérer immédiatement et sans condition le Dr Riaz Ahmed, car il semble qu'il soit pris pour cible uniquement à cause de son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains;
2. Abandonner immédiatement toutes les charges portées contre le Dr Riaz Ahmed;
3. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains au Pakistan puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.
