Détention de la défenseuse des droits humains Alice Kuvheya
Le 24 novembre 2021, le magistrat de Chitungwiza a rejeté l’affaire intentée contre la défenseuse des droits humains Alice Kuvheya, déclarant que les accusations étaient « défectueuses ».
Le 14 juin 2021, la défenseuse des droits humains Alice Kuvheya a été arrêtée au poste de police de St Mary à Chitungwiza alors qu'elle s'était présentée au poste en présence d'un avocat. Elle est accusée d'incitation à des activités criminelles et de rassemblement dans l'intention d'inciter à la violence publique. La défenseuse des droits humains a été libérée le 17 juin 2021, mais doit comparaître devant le tribunal d'instance de Chitungwiza le 23 juin 2021.
Alice Kuvheya est défenseuse des droits humains et directrice de Chitungwiza Residents Trust (CHITREST). CHITREST est une association communautaire formée par des habitants de Chitungwiza. CHITREST a été fondée en 2013 et elle est enregistrée juridiquement en tant que fondation. La fondation communautaire s'efforce de fournir une éducation civique et un plaidoyer pour les droits humains au niveau communautaire, mais mène également des actions de plaidoyer sur les questions de santé et d'environnement. Alice Kuvheya milite pour la protection des structures commerciales informelles et des maisons à Chitungwiza et Harare.
Le 24 novembre 2021, le magistrat de Chitungwiza a rejeté l’affaire intentée contre la défenseuse des droits humains Alice Kuvheya, déclarant que les accusations étaient « défectueuses ». Alice Kuvheya était accusée d’« incitation à la violence » à la suite d’un discours dans lequel elle appelait les habitants à résister pacifiquement aux expulsions illégales menées par le gouvernement. Le tribunal a estimé que l’accusation n’avait pas identifié quelle partie du discours de la défenseuse elle qualifiait d’« incitation ».
Alice Kuvheya est défenseuse des droits humains et directrice de Chitungwiza Residents Trust (CHITREST). CHITREST est une association communautaire formée par des habitants de Chitungwiza. CHITREST a été fondée en 2013 et elle est enregistrée juridiquement en tant que fondation. La fondation communautaire s'efforce de fournir une éducation civique et un plaidoyer pour les droits humains au niveau communautaire, mais mène également des actions de plaidoyer sur les questions de santé et d'environnement. Alice Kuvheya milite pour la protection des structures commerciales informelles et des maisons à Chitungwiza et Harare.
Front Line Defenders salue la décision du magistrat de classer l’affaire contre la défenseuse des droits humains Alice Kuvheya, car il semble que les accusations portées contre elle étaient uniquement des représailles contre son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains. Front Line Defenders encourage les autorités du Zimbabwe à poursuivre leurs efforts pour garantir l’intégrité physique et psychologique et la sécurité de tous les défenseur-ses des droits humains dans le pays.
Le 14 juin 2021, la défenseuse des droits humains Alice Kuvheya a été arrêtée au poste de police de St Mary à Chitungwiza alors qu'elle s'était présentée au poste en présence d'un avocat. Elle est accusée d'incitation à des activités criminelles et de rassemblement dans l'intention d'inciter à la violence publique. La défenseuse des droits humains a été libérée le 17 juin 2021, mais doit comparaître devant le tribunal d'instance de Chitungwiza le 23 juin 2021.
Alice Kuvheya est défenseuse des droits humains et directrice de Chitungwiza Residents Trust (CHITREST). CHITREST est une association communautaire formée par des habitants de Chitungwiza. CHITREST a été fondée en 2013 et elle est enregistrée juridiquement en tant que fondation. La fondation communautaire s'efforce de fournir une éducation civique et un plaidoyer pour les droits humains au niveau communautaire, mais mène également des actions de plaidoyer sur les questions de santé et d'environnement. Alice Kuvheya milite pour la protection des structures commerciales informelles et des maisons à Chitungwiza et Harare.
Le 14 juin 2021, la défenseuse des droits humains Alice Kuvheya a été arrêtée au poste de police de St Mary à Chitungwiza alors qu'elle venait s'y présenter en présence d'un avocat. La police l'a cherchée chez elle pendant une semaine et la défenseuse avait fuit pour se cacher le temps que la situation s'apaise. L'arrestation intervient seulement quatre jours après qu'Alice Kuvheya, au nom de CHITRET, a obtenu une ordonnance du tribunal interdisant aux gouvernements local et central de démolir des structures commerciales informelles et des maisons à Chitungwiza et Harare. La défenseuse des droits humains est accusée d'incitation à des activités criminelles et au rassemblement dans l'intention d'inciter à la violence publique. Alice Kuvheyaa pu contacter sa famille et son avocat. La défenseuse a comparu le 16 juin devant le tribunal d'instance de Chitungwiza et a été placée en détention provisoire. Elle devait comparaître à nouveau devant le tribunal le 17 juin 2021 et a été placée en détention provisoire jusqu'au 23 juin 2021, date à laquelle elle doit à nouveau comparaître devant le tribunal.
Le 11 juin 2021, le coordinateur provincial du développement, un haut responsable du gouvernement de la province de Harare, a fait une déclaration publique menaçant de faire arrêter les dirigeants de CHITRET et de retirer la licence de l'organisation. Il a réitéré ces propos dans des communiqués à la radio, à la télévision et dans les journaux et a qualifié l'action en justice de CHITRET d'acte de malveillance qui doit être puni. En réponse à ces menaces, Alice Kuvheya a fait une déclaration dans une vidéo publiée en ligne, dans laquelle elle appelait les autorités à respecter la loi lors de l'expulsion des résidents ou des commerçants informels de leurs lieux de travail. Dans la vidéo, la défenseuse des droits humains prend position contre la démolition illégale de stands de vente et appelle les habitants et les commerçants informels à résister pacifiquement aux expulsions et aux démolitions illégales par le gouvernement. Le coordinateur du développement provincial a répondu sur Twitter en s'opposant davantage à la défenseuse des droits humains en laissant entendre qu'elle et les membres de CHITRET sont des politiciens et d'anciens conseillers.
Front Line Defenders condamne la détention de la défenseuse des droits humains Alice Kuvheya et pense qu'elle est prise pour cible uniquement à cause de son travail pacifique et légitime en faveur des droits humains au Zimbabwe. En outre, elle fait part de sa préoccupation concernant les actions ciblées contre les membres de CHITRET pour leur travail de résistance pacifique face aux expulsions et aux démolitions illégales par le gouvernement.