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Antécédents de l'affaire: Damas de Blanco

Statut: 
Menacées
À propos de la situation

Le 1er juin 2016, l'éminente défenseuse des droits humains Mme Leticia Ramos Herreria, leader de Damas de Blanco Laura Pollán dans la ville de Cárdenas, a été assignée à résidence. Le 22 mai 2016, sa collègue, Mme Berta Soler Fernández, leader de Damas de Blanco à La Havane, a été arrêtée avec violence alors qu'elle se rendait à la cérémonie d'investiture de l'évêque nouvellement élu à la cathédrale de La Havane. Ces incidents sont les derniers d'une série d'actes de répression et d'acharnement judiciaire contre les membres de Damas de Blanco.

À propos de Damas de Blanco

ladies_in_white_cubaDamas de Blanco est un mouvement d'opposition cubain fondé en 2003 par les épouses et femmes proches des dissidents emprisonnés. Damas de Blanco manifeste contre ces emprisonnements en assistant à la messe chaque dimanche vêtues de blanc, pour symboliser la paix, et en marchant silencieusement dans les rues.

7 Juin 2016
Acharnement judiciaire contre les défenseuses des droits humains Berta Soler Fernández et Leticia Ramos Herreria

Le 1er juin 2016, l'éminente défenseuse des droits humains Mme Leticia Ramos Herreria, leader de Damas de Blanco Laura Pollán dans la ville de Cárdenas, a été assignée à résidence. Le 22 mai 2016, sa collègue, Mme Berta Soler Fernández, leader de Damas de Blanco à La Havane, a été arrêtée avec violence alors qu'elle se rendait à la cérémonie d'investiture de l'évêque nouvellement élu à la cathédrale de La Havane. Ces incidents sont les derniers d'une série d'actes de répression et d'acharnement judiciaire contre les membres de Damas de Blanco.

Damas de Blanco est un mouvement civique pacifique internationalement reconnu, composé des épouses et femmes proches de dissidents emprisonnés. Depuis 2003, elles plaident toujours pour la libération des prisonniers politiques à Cuba en assistant à chaque messe du dimanche vêtues de vêtements blancs pour symboliser la paix, et elle marchent en silence dans les rues de plusieurs villages et villes de Cuba. En 2005, Damas de Blanco a reçu le Prix Sakharov pour la liberté de l'esprit décerné par le Parlement européen.

Le 1er juin 2016, Leticia Ramos Herreria a été assignée à résidence en vertu d'accusations portées contre elle après son arrestation le 25 avril 2016. Ces accusations incluent activité criminelle et conduite désordonnée, pour lesquelles elle risque jusqu'à un an de prison pour avoir participé à une manifestation pacifique devant les bureaux du parti communiste cubain à Cárdenas le jour même. Le 1er juin 2016, Leticia Ramos a d'abord été appréhendée par des hauts responsables des forces de sécurité, dont le chef du contre renseignement de Matanza, alors qu'elle traversait le pont Bacunayagua entre Matanza et La Havane. Les agents ont dit à la défenseuse qu'elle n'était pas autorisée à circuler librement et elle a été conduite au poste de police puis chez elle où les policiers l'ont assignée à résidence. Elle n'est pas autorisée à quitter le pays à cause des charges qui pèsent contre elle.

Le 22 mai 2016, Berta Soler Fernández, leader de Damas de Blanco à La Havane, a été violemment arrêtée et conduite au siège de la police à Alamar, où elle a été détenue de 15h à 23h sans eau ni nourriture. Berta Soler est accusée d'avoir résisté lors de son arrestation et d'avoir agressé un policier, et elle risque cinq ans de prison. La défenseuse a ensuite été libérée mais elle n'est pas autorisée à quitter le pays à cause des accusations portées contre elle. Il semble également qu'elle soit sous surveillance.

Le 25 avril 2016, Leticia Ramos a été frappée et arrêtée et n'a pas reçu des soins médicaux pendant sa détention pour avoir participé à une manifestation pacifique devant les bureaux du parti communiste cubain à Cárdenas le jour même. La défenseuse manifestait contre les violations des droits humains et la violence contre plusieurs membres de Damas de Blanco. Après sa libération de prison, la défenseuse a été hospitalisée. En outre, son plus jeune fils est également sous surveillance dans sa propre maison. Le 16 octobre 2015, ses deux fils ont été violemment passés à tabac par des policiers devant elle, un acte brutal visant à l'intimider.

Les Damas de Blanco et leurs proches sont régulièrement victimes de nombreuses exactions perpétrées par les forces de l'ordre à cause de leur activisme en faveur des prisonniers de conscience. Plus récemment, le 29 mai 2016, 75 membres de Damas de Blanco ont été arrêtées alors qu'elles étaient en chemin pour l'habituelle messe du dimanche où elles voulaient réclamer la libération des prisonniers politiques; sept autres personnes, dont Leticia Ramos, ont été arrêtées après la messe. En mars 2016, avant et pendant la visite du président américain Barack Obama, les autorités cubaines avaient réprimé les mouvement de la société civile, et plus particulièrement le mouvement Damas de Blanco. Des douzaines de membres de l'organisation ont été arrêtés et temporairement placés en détention lors de leur marche du 20 mars 2016, avant d'être libérés plus tard dans la journée. Berta Soler Fernández faisaient partie de ces personnes arrêtées.

Front Line Defenders est extrêmement préoccupée par la persécution systématique des membres de Damas de Blanco et de leurs proches, à cause de leurs actions pacifiques et légitimes. Depuis la création de Damas de Blanco en 2003, une tendance a vu le jour en ce qui concerne les abus perpétrés contre ces défenseuses des droits humains; cela vise clairement à les dissuader de poursuivre leur travail en faveur des droits humains.

Front Line Defenders exhorte les autorités cubaines à:

1. Abandonner immédiatement toutes les charges portées contre Leticia Ramos Herreria et Berta Soler Fernández car il semble que cela soit uniquement lié à leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains;

2. Lever immédiatement et sans condition toutes les restrictions de la libre circulation qui visent Leticia Ramos Herreria et Berta Soler Fernández, et cesser toute forme de surveillance et de harcèlement contre elles, car il semble que non seulement ces mesures soient liées à leurs actions légitimes en faveur des droits humains, mais elles constituent aussi une transgression directe de leurs droits;

3. Prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir l'intégrité physique et psychologique ainsi que la sécurité de Leticia Ramos Herreria et sa famille ainsi que de Berta Soler Fernández;

4. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains à Cuba puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.

23 Mars 2016
Répression contre les défenseur-ses des droits humains à l'occasion de la visite du président Obama

Front Line Defenders a reçu des rapports inquiétants indiquant qu'entre le 17 et le 22 mars 2016, avant l'arrivée du président américain à Cuba et pendant sa visite officielle, une vague de répression a été lancée contre les défenseur-ses des droits humains du pays.

Download the Urgent Appeal (PDF)

Plusieurs défenseur-ses des droits humains ont été temporairement arrêtés et incarcérés, tandis que d'autres ont été placés sous surveillance dans le but de les empêcher de manifester pendant la visite officielle. Les défenseur-ses des droits humains ciblés sont membres d'organisations telles que Damas de Blanco Laura Pollán, Consejo de Relatores de Derechos Humanos de Cuba - CRDHC (conseil des rapporteurs sur les droits humains) et Foro por los Derechos y las Libertades en la Habana – ForoDyL (forum pour les droits et les libertés à La Havane).

Dans la soirée du 22 mars 2016, le pasteur Baptiste et défenseur des libertés religieuses, le révérend Mario Feliz Lleonart Barrroso, a été remis en liberté après avoir été arrêté le 20 mars 2016, juste quelques heures avant l'arrivée du président Obama à Cuba. Avant son arrestation, il avait indiqué que son domicile et son église étaient surveillés par la police et des agents de sécurité.

Le 21 mars 2016, le défenseur des droits humains M. Antonio Rodiles et Mme Ailer Maria González du Foro por los Derechos y las Libertades en la Habana, ont été violemment arrêtés par des agents des forces de sécurité alors qu'ils quittaient leur domicile à La Havane. Lors de l'arrestation, ils ont tous les deux reçus des coups et été mis de force dans la voiture de police; les agents ont frappé Ailer Maria González à l'oeil et lui ont tiré les cheveux. Les agents des forces de sécurité n'ont pas donné les raisons de cette arrestation à Antonio Rodiles et Ailer Maria González. Ils ont été remis en liberté le jour même. Foro por los Derechos y las Libertades en la Habana a été créé en décembre 2015; il rassemble plusieurs défenseur-ses des droits humains, journalistes et autres militants qui plaident pour le développement d'un nouveau cadre légal qui respecte les droits des journalistes et accorde l'amnistie aux prisonniers politiques à Cuba.

Damas de Blanco Laura Pollán a été particulièrement ciblée par cette répression. Des douzaines de ses membres ont été arrêtés et temporairement placés en détention lors de leur marche du 20 mars 2016, avant d'être libérés le jour même. Parmi les personnes arrêtées se trouvait la leader du groupe, Mme Berta Soler. Damas de Blanco a été fondée en 2003 par les épouses et femmes proches des dissidents emprisonnés à Cuba. Chaque dimanche, des membres du groupe marchent silencieusement dans les rues, vêtues de blanc pour assister à la messe, pour protester contre le harcèlement continu des prisonniers politiques.

Le défenseur des droits humains M. Juan Carlos Gonzales Leiva, du CRDHC a été placé sous surveillance pendant plus de 24 heures le 17 mars 2016. Sa maison aurait été entourée par les forces de sécurité et la police nationale postées dans des véhicules de patrouille. La police nationale a perquisitionné sa maison; pendant ce temps, son téléphone fixe a été coupé et deux radios ont été saisies. Le CRDHC est une organisation qui œuvre pour dénoncer et rendre publiques les violations des droits humains à Cuba, et appelle à la libération des prisonniers politiques et à l'amélioration des conditions de détention dans le pays.

La visite du président Obama à Cuba s'est déroulée alors que le gouvernement cubain commet des violations des droits humains afin de réduire au silence les défenseur-ses des droits humains qui dénoncent le régime et appellent à la libération des prisonniers politiques. Le 22 mars 2016, le président Obama a rencontré plusieurs défenseur-ses des droits humains, militants et dissidents pour parler de la situation des droits humains à Cuba, à l'occasion d'une rencontre qui a duré près de deux heures. Parmi les personnes présentes lors de la réunion, il y avait la directrice de Damas de Blanco, Berta Soler.

Front Line Defenders est profondément préoccupée par les arrestations et détentions arbitraires de défenseur-ses des droits humains, qui visaient vraisemblablement à réduire au silence toutes les voix dissidentes dans le pays lorsque Cuba était sous les projecteurs des médias internationaux pendant la visite du président Obama.

Front Line Defenders exhorte les autorités cubaines à:

1. Cesser immédiatement toute forme de harcèlement contre les défenseur-ses des droits humains qui travaillent en faveur de la promotion et de la protection des droits humains à Cuba, car Front Line Defenders pense que les arrestations étaient uniquement liées au travail légitime et pacifique des personnes arrêtées;

2. Ouvrir immédiatement une enquête approfondie et impartiale sur la répression contre les membres de Damas de Blanco, du Consejo de Relatores de Derechos Humanos de Cuba, et du Foro por los Derechos y las Libertades en la Habana, et tous les défenseur-ses des droits humains susmentionnés pendant la visite du président Barack Obama, en prenant clairement en compte que leur travail en faveur des droits humains est la raison de cette répression et avec pour objectif de rendre les conclusions publiques et de traduire les coupables en justice, conformément aux normes internationales;

3. Prendre toutes les mesures nécessaires, en accord avec les organisations et défenseur-ses des droits humains susmentionnés, afin de garantir leur intégrité physique et psychologique et leur sécurité;

4. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains à Cuba puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles.

20 Mars 2016
Cuban Police Arrest Members of Damas de Blanco Ahead of Obama Visit

Hours before President Barack Obama landed in Havana to meet with Cuban authorities on Sunday, 20 March 2016, police arrested and beat more than 50 activists, dissidents, and human rights defenders.

A majority of the arrested human rights defenders were members of Damas de Blanco, who had joined a larger group of activists to march in Havana demanding human rights reform in the country.

The local news outlet Havana Times reported that as many as 180 activists had been arrested ahead of President Obama's visit, citing a spokesperson from the officially banned Cuban Commission for Human Rights and National Reconciliation (CCDHRN).

27 Janvier 2016
150 Cuban democracy activists and a German journalist arrested

On January 24, Cuban police arrested more than 150 pro-democracy activists. Among those arrested was Benedict Vallendar, a German journalist who was observing the protest.

The activists and human rights defenders arrested were participating in the 38th protest of the “Todos marchamos” (We all march) campaign, demanding the release of all political prisoners in Cuba. The protest was organised by several dissident groups, including Ladies in White (Damas en Blanco) and Patriotic Union of Cuba (Unión Patriotica de Cuba – UNPACU). Damas de Blanco Laura Pollán was created in 2003 to demand the release of political prisoners in Cuba. The members of the organisation are frequently subject to harassment during their weekly protests in Havana. UNPACO is an NGO that advocates for political change and respect for civil liberties.

The International Society for Human Rights (ISHR) reports that Dr. Benedict Vallendar, German journalist and Latin America expert who writes for several Catholic publications, was arrested in front of the Church of Santa Rita in Havana Miramar – the meeting point of the Ladies in White - and interrogated for several hours. When Vallendar went back to his hotel, he found out that someone had broken into his room and ransacked it. Nothing appeared to be missing from his room.

Front Line Defenders is gravely concerned at the arbitrary arrests of human rights defenders, activists and journalists in Cuba. Further concern is expressed at the continuous acts of violence and human rights violations committed against those who oppose the regime and fight for the implementation of democratic values.

10 Décembre 2015
330 arbitrary detentions of human rights defenders in 1 week

From 29 November 2015 to 6 December 2015 three hundred and thirty human rights defenders from different movements and organisations were arrested in connection with their work, demanding the release of political prisoners in Cuba.

Most of them were arrested on 6 December 2015, in an attempt to prevent them from participating in the demonstration “Todos Marchamos” (We all March), organised by the Damas de Blanco (Ladies in White).

Among the human rights defenders who were detained are 31 members of Ladies in White, including its leader Ms Berta Soler, and almost 300 other human rights defenders from different movements and organisations, including Frente de Acción Cívica “Orlando Zapata Tamayo” – FACOZT (Civic Action Front “Orlando Zapata Tamayo”) and Unión Patriotica de Cuba – UNPACU (Patriotic Union of Cuba). This is the 33rd consecutive Sunday that the Ladies in White and members of other human rights movements and organisations have faced arbitrary temporary arrests.

Every Sunday members of Ladies in White attend mass at Santa Rita Church and march around the neighbourhood carrying pictures of political prisoners in Cuba and demanding their release. These weekly demonstrations are part of the campaign “Todos Marchamos”, which has gathered support from many others human rights movements in Cuba.

Mr Zaqueo Baéz Guerrero, a member of UNPACU, is the only human rights defender out of the 330 recently arrested that has not yet been released. Seven other human rights defenders have been kept under detention since October 2015 while awaiting trial for their peaceful dissent in Cuba. These seven are Hugo Damian Prieto, Miguel Borroto Vazquez, Mario Alberto Hernandez Leyva, Silverio Portales, Leudis Reyes Cuza, Maybel Mediaceja Ramos, David Fernandez Cardoso and Wilberto Parada.

Front Line Defenders is gravely concerned at the arbitrary arrests and detentions of human rights defenders in Cuba, intended to silence all dissenting voices.

28 Septembre 2015
Clampdown and detention of over 200 human rights defenders during Papal visit

Between 19 and 22 September 2015 hundreds of human rights defenders (HRDs) were prevented from speaking out during the Pope's visit to Cuba, according to what local sources told Front Line Defenders. Several HRDs were arrested and detained, while others were put under surveillance and prevented from leaving their houses in a clear attempt to stop them from organising demonstrations during the Pope's visit.

Of the more than 200 HRDs and activists detained, most belonged to human rights organisations Foro Antitotalitario Unido – FANTU (United Anti-totalitarian Forum), Unión Patriotica de Cuba – UNPACU (Patriotic Union of Cuba), Movimiento Cristiano Liberación – MCL (Christian Liberation Movement), Cuba Independiente y Democrática – CID (Independent and Democratic Cuba) and Damas de Blanco Laura Pollán (Ladies in White).

The Foro Antitotalitario Unido is a non-governmental organisation which works to bring about democratic change in Cuba through non-violent action in Havana, Matanzas, Cienfuegos, Sancti Spíritus and Villa Clara. Also working on the same issues are Unión Patriotica de Cuba and Movimiento Cristiano Liberación, organisations that advocate for political change and respect for civil liberties. Damas de Blanco Laura Pollán was created in 2003 to advocates for the release of political prisoners in Cuba. Damas de Blanco Laura Pollán are frequently subject to harassment during their weekly protests in Havana.

Among the 70 members of Damas de Blanco Laura Pollán who were detained was Ms Berta Soler, the leader of the movement, who remained in detention for 2 days, from 20 September 2015 to 21 September 2015. This arbitrary detention was reportedly intended to prevent Berta Soler from attending the Pope's mass at the Revolutionary Square (Plaza de la Revolución) on 20 September 2015, as well as to prevent the organisation of any demonstrations during the mass.

The largest targeted clampdown was against Unión Patriotica de Cuba, as a total of 142 of its members were arrested in the cities of Havana, Holguín and Santiago de Cuba. The Foro Antitotalitario Unido also reported that 26 of its activists were arrested in Villa Clara province as they were making their way to Havana to attend the mass on 20 September 2015. Members of other civil organisations, including the Movimiento Cristiano Liberación and Cuba Independiente y Democrática, were also arrested.

The Pope's visit to Cuba occurred in the context of various abuses and human rights violations perpetrated by Cuban government. From 19 to 22 September 2015 the government engaged in a what has been reported as a “social cleansing” operation, in which many impoverished and homeless people were detained in order to hide all evidence of social problems from the many foreign visitors and the international media. Meanwhile HRDs who speak out against the regime continue to be targets of systematic repression at the hands of the authorities.

Front Line Defenders is gravely concerned at the arbitrary arrests and detentions of human rights defenders in Cuba, intended to silence all dissenting voices while the country was under the international media spotlight during the Papal visit. Further concern is expressed at the continuous acts of violence and human rights violations committed against those who oppose the regime and fight for the implementation of democratic values.

20 Juillet 2012
Arrest of human rights defenders and members of the Damas de Blanco Laura Pollán and denial of the right to freedom of assembly

On 18 July 2012, Ms Tatiana López Blanco, Ms Leonor Reinó Borge, Ms Mirta Gómez Colás and Ms Niurkis Rivero Despaigne were detained by Department of State Security agents in Havana.

The aforementioned human rights defenders are all members of the prominent human rights organisation Damas de Blanco Laura Pollán(Ladies in White), which advocates for the release of political prisoners in Cuba.

On 18 July 2012, agents of the Department of State Security went to the homes of Tatiana López Blanco, Leonor Reinó Borge, Mirta Gómez Colás and Niurkis Rivero Despaigne and arrested them in order to prevent them from participating in the monthly Té Literario (literary tea gathering) organised by the Damas de Blanco which takes place at the home of their deceased leader Ms Laura Pollán.

Previously on 16 July 2012 it was reported that an agent had visited the homes of other members of the human rights organisation, including Ms Ivonne Malleza Galano, nominee for the 2012 Front Line Defenders Award for human rights defenders at risk, Magaly Norvis Otero, Mercedes Fresneda Castillo, Belkis Jorrín Morfa, Belkis Nuñez Fajardo, Raquel Castillo, Zahira Castro and Mayra Morejón, to inform them that the Té Literario would not be permitted to take place and that should they attempt to attend it they would be arrested and held for three days. Ms Omaglis Gonzaléz Leiva and Ms María Elena Matos were detained in Palmarito de Cauto, in the municipality of Santiago de Cuba as they attempted to hold a parallel event.

Front Line Defenders believes that the arrests of the aforementioned human rights defenders, as well as the threats of arrest, are directly related to their legitimate work in defence of human rights. The regular prevention of the peaceful monthly Té Literario by police, who block off access to the home of Laura Pollán on the date of the planned event, constitutes a clear denial of the right to freedom of assembly in Cuba. Members of the Damas de Blanco continue to face harassment and physical attacks from police around the island as they attempt to carry out their legitimate and peaceful human rights activities.