L'artiste et défenseur des droits humains Hafez Omar toujours détenu
Le 12 avril 2020, le défenseur des droits humains Hafez Omar a été libéré de la prison d'Ofer après avoir purgé une peine de 13 mois d'emprisonnement.
Le 26 février 2020, le tribunal militaire d'Ofer a condamné le défenseur des droits humains Hafez Omar à 13 mois de prison et à une amende de 2000 NIS (environ 520 euros). Le défenseur est accusé de "rassemblement illégal" et "jet de pierres".
Le 22 janvier 2020, le tribunal militaire d'Ofer a prolongé la détention du défenseur des droits humains Hafez Omar jusqu'au 26 février 2020
Le 14 mars 2019, le tribunal militaire d'Ofer en Israël a ordonné la détention du défenseur des droits humains Hafez Omar pour 12 jours. Le 20 mars 2019, la cour a rejeté un appel interjeté au nom du défenseur. Hafez Omar est toujours détenu et il n'est pas autorisé à voir son avocat.
Hafez Omar est un artiste et défenseur des droits humains. Son travail artistique, pour lequel il a gagné des prix, est largement repris sur des affiches et dans les campagnes en faveur des droits des prisonniers palestiniens et pour le mouvement Boycott Divestment and Sanctions - BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions). Hafez Omar s'oppose ouvertement aux exécutions extrajudiciaires et au siège de la bande de Gaza. Le défenseur travaillait dans son atelier ouvert récemment dans les heures précédant son arrestation.
Le 12 avril 2020, le défenseur des droits humains Hafez Omar a été libéré de la prison d'Ofer après avoir purgé une peine de 13 mois d'emprisonnement.
Le défenseur avait été arrêté le 13 mars 2019. Sa détention provisoire avait été prolongée à huit reprises avant sa condamnation, le 26 février 2020, pour "rassemblement illégal" et "jets de pierres".
Le 26 février 2020, le tribunal militaire d'Ofer a condamné le défenseur des droits humains Hafez Omar à 13 mois de prison et à une amende de 2000 NIS (environ 520 euros). Le défenseur est accusé de "rassemblement illégal" et "jet de pierres". Il est placé en détention préventive depuis le 13 mars 2019.
Le 22 janvier 2020, le tribunal militaire d'Ofer a prolongé la détention du défenseur des droits humains Hafez Omar jusqu'au 26 février 2020. Le 8 janvier 2020, le parquet a déposé un acte d'accusation l'accusant d'"incitation contre les autorités palestiniennes et Israël", "d'adhésion au mouvement des jeunes" et "d'aide à une personne recherchée".
La détention d'Hafez Omar a été prolongée plusieurs fois depuis mars 2019.
Le 14 mars 2019, le tribunal militaire d'Ofer en Israël a ordonné la détention du défenseur des droits humains Hafez Omar pour 12 jours. Le 20 mars 2019, la cour a rejeté un appel interjeté au nom du défenseur. Hafez Omar est toujours détenu et il n'est pas autorisé à voir son avocat.
Hafez Omar est un artiste et défenseur des droits humains. Son travail artistique, pour lequel il a gagné des prix, est largement repris sur des affiches et dans les campagnes en faveur des droits des prisonniers palestiniens et pour le mouvement Boycott Divestment and Sanctions - BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions). Hafez Omar s'oppose ouvertement aux exécutions extrajudiciaires et au siège de la bande de Gaza. Le défenseur travaillait dans son atelier ouvert récemment dans les heures précédant son arrestation.
Le 13 mars 2019 vers 4h, les forces israéliennes ont fait irruption au domicile du jeune frère d'Hafez Omar à Ramallah. Elles ont cassé la fenêtre et la porte principale de la maison et ont interrogé le frère. L'officier en charge s'est présenté comme un agent du Service de sécurité intérieure israélien (Shabak).
Vers 4h45, les officiers ont conduit le frère au domicile d'Hafez Omar qui vit dans le même quartier. Lorsqu'ils sont arrivés, de nombreux soldats israéliens étaient déjà présents. Son frère aurait été passé à tabac et menacé que s'il faisait du bruit il devrait en "subir les conséquences". Après avoir vérifié l'identité du défenseur, les officiers lui ont dit qu'il est en état d'arrestation mais ils n'ont pas dit pourquoi ni quelles sont les accusations portées contre lui. Les agents ont saisi son téléphone et l'ont menotté et bandé les yeux.
La même nuit, 23 autres palestiniens ont également été arrêtés chez eux par les forces de sécurité israéliennes, ce qui a entrainé des affrontements dans les rues de Ramallah. Lorsqu'elles ont arrêté Hafez Omar, les officiers l'ont fait marcher devant eux au travers des affrontements, l'utilisant ainsi comme bouclier humain. Le défenseur aurait été conduit au centre d'interrogatoire de l'armée israélienne à Ashkelon, mais il n'a jamais pu contacter ou voir sa famille ni ses avocats.
Le lendemain, le 14 mars 2019, le tribunal militaire d'Ofer a ordonné le maintien en détention d'Hafez Omar pendant 12 jours. Un appel aurait ensuite été rédigé et déposé par les avocats de l'organisation de défense des droits humains palestinienne Addameer. Lors de l'audience qui s'est tenue devant le tribunal militaire d'Ofer le 20 mars 2019, un avocat d'Addameer a dit craindre qu'Hafez Omar soit maltraité ou torturé. La cour a rejeté l'appel. Il est toujours détenu bien qu'il n'ait pas été accusé, et il n'est pas autorisé à voir un avocat.
Front Line Defenders est préoccupée par l'arrestation illégale d'Hafez Omar et par les vices de procédure, notamment le refus de contacter un avocat.