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Antécédents de l'affaire: Hassan Bouras

Statut: 
En procès
À propos de la situation

Le 28 février 2018, le défenseur des droits humains Hassan Bouras comparaitra devant le tribunal de Ghardaia pour "actes ou déclarations visant à influencer la décision des juges".

Le 23 octobre 2017, le défenseur des droits humains Hassan Bouras a été cité à comparaitre devant un juge d'instruction du tribunal de Ghardaïa. Il avait été libéré de prison en janvier 2016 après avoir été arrêté en octobre 2015.

 

À propos Hassan Bouras

Hassan BourasHassan Bouras est membre éminent de la Ligue algérienne des droits de l'Homme. Il est également journaliste et blogueur et dénonce la corruption et l'usage de la torture en Algérie. Il a recueilli plusieurs témoignages sur l'implication d'éminents généraux de l'armée algérienne dans de graves violations des droits humains perpétrées en Algérie pendant le conflit armé des années 1990 entre l'État et les combattants islamistes.

28 Janvier 2016
Libération du défenseur des droits humains Hassan Bouras

MISE A JOUR: Le 28 février 2018, le défenseur des droits humains Hassan Bouras comparaitra devant le tribunal de Ghardaia pour "actes ou déclarations visant à influencer la décision des juges".

Le 18 janvier 2016, le défenseur des droits humains Hassan Bouras a été libéré de la prison d'El-Bayadh, où il était détenu depuis octobre 2015. On ignore si les charges portées contre lui ont été abandonnées.

Les autorités algériennes harcèlent le défenseur depuis 2003, lorsqu'elles l'ont accusé d'avoir insulté les institutions de l'État, condamné à deux ans de prison et lui ont interdit de pratiquer le journalisme pendant cinq ans. En 2008, il a été condamné à deux mois de prison et à payer une amende de 40 000 dinars algériens (€285), pour avoir publié des articles dans la presse au sujet de la corruption et de la pauvreté.

Le 2 octobre à 18h30, à El Bayadah, dans le sud-ouest de l'Algérie, près de 30 membres des Brigades de Recherche et d'Intervention (BRI) <a href=/fr/node/29811>ont fait irruption chez Hassan Bouras et l'ont arrêté. Les agents ont inspecté son domicile, saisi son téléphone, son ordinateur et ceux de sa sœur.

Le juge d'instruction a ensuite ordonné sa détention le temps de l'enquête pour "insultes envers les institutions" et pour "avoir incité les citoyens à prendre les armes contre les autorités de l'État".

14 Octobre 2015
Hassan Bouras en grève de la faim

Le défenseur des droits humains M. Hassan Bouras a entamé une grève de la faim depuis le 2 octobre 2015, le jour où il a été arrêté par les Brigades de Recherche et d'Intervention (BRI).

Le 4 octobre, le procureur de la ville d'El Bayadh a accusé le défenseur des droits humains d'"incitation à la violence et à la révolte contre l'État" et "insulte envers les institutions de l'État". Le juge d'investigation a ensuite ordonné sa mise en détention le temps de l'enquête. Il a été arrêté le 2 octobre 2015 à El Bayadah, dans le sud-ouest de l'Algérie; près de 29 membres des Brigades de Recherche et d'Intervention (BRI) ont fait irruption chez Hassan Bouras et l'ont arrêté. Les agents ont inspecté son domicile, saisi son téléphone, son ordinateur et ceux de sa sœur. Hassan Bouras est actuellement détenu à l'isolement dans la prison Al-Hawd. Il souffrirait d'une très basse glycémie et de problèmes d'articulations.

Les autorités algériennes harcèlent le défenseur depuis 2003, lorsqu'elles l'ont accusé d'avoir insulté les institutions de l'État, condamné à deux ans de prison et interdit de pratiquer le journalisme pendant cinq ans. En 2008, il a été condamné à deux mois de prison et à payer une amende de 40 000 dinars algériens (€285), pour avoir publié des articles dans la presse au sujet de la corruption et de la pauvreté.

6 Octobre 2015
Détention et poursuite du journaliste Hassan Bouras

Le 4 octobre, le procureur de la ville d'El Bayadh a accusé le journaliste et défenseur des droits humains M. Hassan Bouras d'"incitation à la violence et à la révolte contre l'État" et "insulte envers les institutions de l'État".

Le juge d'investigation a ensuite ordonné sa mise en détention le temps de l'enquête.

Le 2 octobre à 18h30, à El Bayadah, dans le sud-ouest de l'Algérie, près de 29 membres des Brigades de Recherche et d'Intervention (BRI) ont fait irruption chez Hassan Bouras et l'ont arrêté. Les agents ont inspecté son domicile, saisi son téléphone, son ordinateur et ceux de sa sœur.

Les autorités algériennes harcèlent le défenseur depuis 2003, lorsqu'elles l'ont accusé d'avoir insulté les institutions de l'État, condamné à deux ans de prison et interdit de pratiquer le journalisme pendant cinq ans. En 2008, il a été condamné à deux mois de prison et à payer une amende de 40 000 dinars algériens (€285), pour avoir publié des articles dans la presse au sujet de la corruption et de la pauvreté.