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Osman Kavala

Osman Kavala

DDH
Anadolu Kültür
Prix Václav Havel
2023

Le 11e prix Václav Havel des droits de l'homme de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, qui récompense une action remarquable de la société civile en faveur des droits humains, a été décerné à Osman Kavala, défenseur turc des droits humains, philanthrope et militant de la société civile emprisonné.

 

Au cours des années 90, Osman Kavala est devenu l’un des acteurs les plus importants du développement de la société civile en Turquie, en travaillant dans divers organisations et projets. En 2002, il a décidé de concentrer son travail sur l'art et la culture et a fondé Anadolu Kültür avec une équipe de personnes de même sensibilité du monde de l'art, des affaires et de la société civile. Les objectifs du groupe étaient notamment de permettre la production, la visualisation et le partage des arts et de la culture en Turquie, de soutenir les initiatives locales, de mettre en avant la diversité et les droits culturels et de renforcer les collaborations locales et internationales. Anadolu Kiltûr vise à créer une culture de la paix dans la société par leurs projets. Outre son travail au sein d'Anadolu Kültür, Osman Kavala est également membre fondateur, membre du conseil et membre du conseil consultatif de nombreuses organisations de la société civile telles que la Open Society Foundation (Açık Toplum Vakfı), la Fondation turque pour les études économiques et sociales (Türkiye Ekonomik ve Sosyal Etüdler Vakfı - TESEV), la Fondation TEMA, l'History Foundation (Tarih Vakfı), Diyarbakır, l'Institut de recherche politique et sociale de Diyarbakır (Diyarbakır Siyasal ve Sosyal Araştırmalar Enstitüsü – DİSA), la Fondation turque pour la culture cinématographique et audiovisuelle (Türkiye Sinema ve Audiovisuel Kültür Vakfı – TÜRSAK). Comme le montre clairement son CV, Osman Kavala a consacré sa vie pour la construction d'une société civile juste.

Les défenseur-ses des droits humains (DDH) en Turquie sont victimes d'acharnement judiciaire, dont des poursuites criminelles, d'agressions violentes, de menaces, de surveillance, de détentions arbitraires prolongées, et de mauvais traitements. Au lendemain de la tentative de coup d'État de juillet 2016, leur environnement de travail s'est encore plus dégradé.