Les violences qui font actuellement rage entre les forces gouvernementales, les milices pro gouvernementales et les groupes armés qui luttent contre le gouvernement forment un contexte dans lequel les défenseur-ses des droits humains (DDH) sont harcelés, arbitrairement arrêtés, détenus au secret et torturés par l'armée soudanaise et les forces de sécurité. La liberté d'expression et les libertés d'association et de réunion sont de plus en plus restreintes. Les membres d'ONG, les journalistes et militants étudiants sont particulièrement pris pour cibles. Les femmes défenseuses des droits humains sont la cible de violences sexuelles, poursuites et lourdes peines orchestrées par les forces de sécurité gouvernementales. Les organisations de femmes sont sous surveillance et luttent avec des lois qui discriminent généralement les femmes.