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Eugenio López y López

DDH & Membre
San Gregorio Piedra Parada estate former workers' movement
Droits: 
Violations:
Lieu: 

Eugenio López y López était membre du mouvement des anciens travailleurs du domaine de San Gregorio Piedra Parada. Le mouvement été créé en 2008 lorsqu'il est apparu que le domaine n'avait pas payé les charges sociales obligatoires de ses 260 employés. Depuis sa création, le mouvement lutte pour que justice soit rendue aux travailleurs qui ont passé plus de 30 ans à travailler dans le domaine et dont les droits ont été bafoués.

Au Guatemala, les défenseur-ses des droits humains (DDH) sont l’objet de menaces de mort, d’agressions physiques, d’actes de harcèlement, de surveillance, de stigmatisation, de harcèlement judiciaire, de détentions arbitraires, de disparitions forcées et d’assassinats. La plupart de ces violations sont l’œuvre de structures sécuritaires clandestines et de groupes illégaux. Le niveau d'impunité exceptionnellement élevé dont bénéficient les coupables accentue exponentiellement le risque pour les DDH.

L'utilisation déloyale de procédures pénales intentées contre les DDH, afin de les empêcher de mener leurs activités légitimes en faveur des droits humains, est un problème sérieux. De nombreuses procédures criminelles sont lancées par des compagnies privées (souvent soutenues par les gouvernements européens et nord-américains) liées au secteur minier et à la construction de barrages, accusant injustement les DDH de crimes, notamment de terrorisme, usurpation de terre, enlèvements et autres. Dans le cadre de procédures judiciaires, des campagnes de diffamation et la stigmatisation sont orchestrées à la fois par l'État et des acteurs non étatiques, notamment par des entreprises transnationales et des médias de droite. Les autorités continuent de publier des déclarations et des communiqués de presse dans lesquels elles incriminent publiquement les DDH pour des charges non vérifiées.