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Trung Do Nam

Do Nam Trung

DDH

Lorsque nous choisissons d’élever la voix contre l’injustice, nous devons toujours être prêts à faire face à la persécution du gouvernement. C’est pourquoi nous devons rester forts.

Do Nam Trung est un défenseur des droits humains dont le travail se concentre sur la liberté de la presse, les droits humains et la démocratie. En mai 2014, Trung et d’autres personnes ont été arrêtées lors d’une manifestation contre l’invasion des eaux territoriales vietnamiennes par la Chine et contre le régime autoritaire du gouvernement vietnamien. Don Nam Trung a été condamné à 14 mois de prison en raison de son activisme. Après sa libération en 2015, il a poursuivi son action en faveur des droits humains en se joignant aux manifestations contre les violations commises par l’entreprise Formosa, qui a provoqué une grave catastrophe écologique en 2016. Il a également participé au sauvetage de personnes dans des zones sujettes aux inondations et aux glissements de terrain, travaillé sur une campagne appelant des milliers de conducteurs à boycotter les péages corrompus, organisé des manifestations contre le gouvernement vietnamien et travaillé avec des victimes d’accaparement de terres afin de les informer et de les sensibiliser à leurs droits. À cause de ce travail, Trung — et ses collègues — fait face à de graves menaces de la part du gouvernement local et de gangsters, notamment le harcèlement, les attaques physiques et les menaces en ligne. Le 26 juillet 2021, les autorités vietnamiennes ont arrêté Do Nam Trung et l’ont accusé de propagande contre l’État en vertu de l’article 117 (1) du Code pénal. Le 16 décembre 2021, le tribunal populaire de la ville de Nam Dinh a condamné le défenseur à 10 ans de prison et 4 ans de mise à l’épreuve.

Bien qu’il soit inscrit dans l’article 25 de la constitution vietnamienne de 1959, le droit à la liberté de rassemblement et d’association est souvent bafoué lorsqu’il s’agit de l’expression d’avis dissidents ou du mécontentement à l’égard de l’État. Les DDH qui exercent leur liberté d’expression en ligne et sur les forums publics, y compris les blogueurs, les écrivains, les journalistes et les réalisateurs de documentaires, font l’objet de poursuites judiciaires. Les condamnations prononcées sont très lourdes. Lors du procès de huit membres de la Confrérie pour la démocratie en avril 2018, les peines cumulent 86 ans de prison et 25 ans de probation.