Djeff Amadeus
" Nous sommes fatigués de crier PRÉSENT
Nous voulons crier VIVANT
Les personnes noires vivent
et deviennent enseignants
ou juges
elles ont des masters et des doctorats
Longue vie João Pedro
avocat et défenseur"
Djeff Amadeus est avocat, écrivain et défenseur des droits humains à Rio de Janeiro. Il est membre du Mouvement Noir Unifié (MNU) et coordinateur de l'Institut pour la défense des personnes noires (IDPN).
Djeff Amadeus a été l'un des premiers avocats noirs à prendre les devants pour soutenir juridiquement les manifestations pour la justice raciale dans la ville de Rio de Janeiro, telles que les événements « Black Lives Matter » et les manifestations contre le meurtre d'un homme noir dans une grande chaîne de supermarchés.
La carrière juridique de Djeff Amadeus est connue pour sa défense des habitants des favelas et des quartiers marginalisés dans les cas de violences policières et autres atteintes aux droits humains. Lors d'une audience publique sur l'ADPF (allégation de non-respect d'un précepte fondamental) des favelas, Djeff Amadeus a observé la première minute de silence de l'histoire de la Cour suprême brésilienne.
Djeff Amadeus est l'auteur des livres Ensaios sobre Processo Penal, Hermenêutica e a crise de paradigmas no direito brasileiro et Guia de Processo Penal Estratégico. Il enseigne en tant que bénévole dans les écoles publiques et les cours communautaires, et il est chroniqueur pour des médias locaux tels que Conjur, Carta Capital, Mídia Ninja, Jornal247, GGN, Brasil de Fato, Justificando, entre autres.
Les défenseur-ses des droits humains comme Djeff sont constamment la cible de menaces et d'intimidations en raison de leur travail dans la lutte contre les inégalités raciales au Brésil ; en suivant et en réclamant justice dans les cas de violences policières, ces défenseur-ses et mouvements sociaux sont la cible de fausses informations qui tentent de lier celles et ceux qui dénoncent les exactions policières au crime organisé, dans le but de décrédibiliser leur travail légitime en faveur des droits humains. Cette réalité non seulement discrimine, mais criminalise celles et ceux qui travaillent pour améliorer le quotidien des personnes noires et marginalisées dans le pays.