Coordinadora de Asociaciones y Comunidades para el Desarrollo Integral del Pueblo Ch’orti’ COMUNDICH
La Coordinadora de Asociaciones y Comunidades para el Desarrollo Integral del Pueblo Ch’orti - COMUNDICH (Coordination des associations et communautés pour le développement intégral du peuple Ch’orti), est une organisation de défense des droits des populations autochtones qui soutient actuellement 48 communautés indigènes Maya Ch’orti, dans l'est du Guatemala. Les communautés Ch’orti situées dans les municipalités de Camotán et La Union dans le département de Chiquimula, et à la frontière avec le Honduras, sont tristement connues pour leur niveau extrême de pauvreté et de malnutrition.
Non seulement les terres des Ch’orti sont arides, mais ces communautés vulnérables ont été illégalement chassées de leurs terres par des familles locales qui emploient la violence et la corruption du système judiciaire. COMUNDICH a intenté des actions en justice au niveau national pour récupérer les terres illégalement prises aux communautés Ch’orti, et promouvoir les projets de développement populaires afin qu'elles puissent mieux nourrir leurs familles. Les membres de COMUNDICH sont victimes de criminalisation, menaces et agressions à cause de leurs actions pour la restitution de leurs terres ancestrales au Guatemala.
Les grands propriétaires terriens du département de Chiquimula exercent souvent un contrôle sur les terres des Ch’orti grâce à des bandes lourdement armées. Depuis 10 ans, sept leaders COMUNDICH ont été assassinés et, en mai 2017, sept leaders autochtones membres de COMUNDICH ont été arrêtés et sont toujours injustement emprisonnés. Les communautés Ch’orti ne font pas partie des plans de développement du gouvernement et craignent que ces plans ne fassent qu'aggraver la pauvreté tout en renforçant les intérêts illicites des propriétaires terriens sur leurs terres.
Alors que la violence et l'insécurité générale sont des questions extrêmement préoccupantes, les DDH sont toujours victimes de menaces ciblées et d'attaques contre leurs domiciles et bureaux, qui font fréquemment l'objet de raids illégaux et de cambriolages. Un climat d'impunité règne dans le pays en ce qui concerne ces violations des droits humains et peu d'enquêtes sont ouvertes sur les attaques contre des DDH et celles qui le sont n'aboutissent que très rarement à des inculpations.
