Les défenseur·ses des droits humains au Bangladesh sont la cible d'acharnement judiciaire, d'arrestations arbitraires, de fausses accusations, d'enlèvements, d'agressions physiques, de torture et d'exécutions extrajudiciaires. Des groupes extrémistes locaux ayant prêté allégeance à Al-Qaida dans le sous-continent indien revendiquent souvent les attaques qui ciblent les DDH qui écrivent à propos du droit des femmes, des droits des populations autochtones, la liberté de religion et d'autres questions relatives aux droits humains. Malgré les risques, il n'y a pas eu d'élan de la part du gouvernement pour fournir une protection aux DDH. Jusqu'à présent, les autorités n'ont pas correctement enquêté sur la plupart de ces meurtres et l'impunité reste très inquiétante.
Les DDH qui travaillent sur différentes questions, telles que les droits des populations autochtones, les droits économiques, sociaux et culturels, les droits des femmes, les droits des migrants, le droit du travail, les droits des personnes LGBTI, la liberté d'expression, les brutalités policières, les exécutions et disparitions extrajudiciaires ainsi que les droits sexuels et reproductifs, ont indiqué avoir réduit leur activisme et leurs écrits sur internet dans leur domaine d'expertise. Les défenseuses des droits humains sont particulièrement vulnérables: beaucoup d'entre elles sont harcelées et agressées sexuellement.