Lof Temulemu
L'un des groupes Mapuches les plus stigmatisés est la communauté Lof Temulemu, largement reconnue pour sa victoire lorsqu'elle est parvenue à récupérer une grande partie du territoire ancestral chilien, après 15 ans de résistance communautaire contre la société Mininco forest et les politiques répressives de l'État chilien. Les leaders Lof Temulemu (lonkos) qui, dans plusieurs régions, ont organisé des manifestations contre la législation antiterroriste du gouvernement, sont continuellement victimes de violences policières et de raids, lors desquels de nombreux dirigeants Mapuches sont blessés, tués, détenus arbitrairement et agressés physiquement pendant les gardes à vue.
Les communautés Mapuches (Mapuche Karha) parlant couramment leur langue maternelle, le Mapuzungun, sont les plus grands groupes autochtones du Chili, représentant près de 85% du total des populations autochtones et plus d'un million de la population chilienne. Les groupes Mapuches sont bien connus pour leur travail sans relâche en faveur de l'équilibre de la planète (Nagmapu Rhelmu), du droit à la terre et de l'environnement contre les activités forestières destructrices et les projets hydroélectriques qui ont un impact négatif sur l'environnement, y compris les rivières sacrées dans les provinces du sud du Chili.
Le long passif de brutalités policières contre les dirigeants Mapuches reflète le refus du gouvernement chilien et de son système judiciaire de reconnaître la lutte légitime des Mapuches et de se tourner vers les droits humains pour mettre fin à des décennies d’impunité contre ce peuple.