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Association of Parents of Disappeared Persons (APDP)

ONG
Lieu: 

L'Association of Parents of Disappeared Persons -APDP (Association des parents de personnes disparues) a été fondée en 1994 par Paveena Ahangar et d'autres membres des familles de victimes de disparitions forcées et involontaires au Cachemire.

L'APDP demande justice au nom des familles de disparus et les aide à faire ouvrir des enquêtes sur leurs cas, tout en militant activement pour obtenir des informations sur le sort des disparus. L'organisation estime que 8000 à 10 000 hommes sont victimes de disparitions forcées par les forces indiennes depuis 1990. Seul un infime pourcentage de ces disparitions ont fait l'objet d'une enquête.

Les membres de l'APDP se réunissent le 10 de chaque mois pour organiser des manifestations publiques à Srinagar, pour commémorer les disparitions de leurs proches et pour chercher des réponses auprès de l'État indien.

L'APDP a élargi son mandat pour soutenir toutes les victimes de violations des droits humains au Cachemire, y compris les victimes de torture, les prisonniers et les personnes blessées par des tirs des forces indiennes, en particulier par des fusils à plomb.

L'APDP apporte un soutien et des conseils médicaux, éducatifs, sociaux, psychologiques et juridiques aux familles des victimes et rassemble des informations sur les disparitions.

L'organisation représente près de 1000 familles de victimes de violations des droits humains.

L'APDP est une organisation indépendante et n'a aucune affiliation ni aucun positionnement politique.

Les défenseur-ses des droits humains en Inde font face à de nombreux actes de harcèlement et attaques perpétrés par des acteurs étatiques ou non étatiques, tels que des assassinats, des agressions physiques, des détentions arbitraires, des menaces et l'acharnement judiciaire. Les policiers sont souvent les principaux coupables des violences contre les DDH, qui sont généralement perpétrées en toute impunité. Les groupes armés et les entreprises privées s'en prennent aussi aux DDH à cause de leur travail lié à des projets de développement économique et à l'impact de ces derniers sur les communautés locales et l'environnement. Les DDH sont de plus en plus souvent la cible de campagnes de diffamation en ligne orchestrées par des nationalistes radicaux.