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#Ghana

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Le Ghana est l'un des pays les plus stables et démocratiques d'Afrique. En 2016, la présidente Nana Addo Dankwa Akufo-Addo a été élue lors d'élections jugées comme étant transparentes, inclusives, crédibles, libres et équitables par les observateurs nationaux et internationaux. En général, le Ghana prend des mesures législatives et exécutives pour promouvoir et protéger les droits humains. L'une de ces étapes est la création de la Commission des droits de l'Homme et de la Justice administrative (CHRAJ). Cet organisme national indépendant examine les affaires intentées par des particuliers contre les agences gouvernementales ou des entreprises privées. Les défenseur-ses des droits humains opèrent généralement sans restriction ou ingérence gouvernementale. Le gouvernement inclus activement la société civile pour certaines législations et politiques.

Néanmoins, les DDH qui veulent défendre certains droits font face à certains dangers à cause de leur travail. C'est le cas des personnes qui luttent contre la corruption. En mai 2019, le président a promulgué le projet de loi sur le droit à l'information qui permet aux citoyens d'accéder aux informations de toutes les institutions publiques et de certaines institutions privées. La loi vise à améliorer la responsabilité et la transparence du gouvernement, mais les fonctionnaires se livrent fréquemment à des pratiques de corruption en toute impunité et les DDH qui tentent d'enquêter sur ces cas sont exposés à des risques. En janvier 2019, un journaliste qui dénonçait la corruption dans le milieu du football africain a été abattu à Accra. Plusieurs lois contiennent des dispositions interdisant les mutilations génitales féminines / excision mais, bien que rarement pratiquées sur des femmes adultes, ces pratiques demeurent un problème sérieux pour les filles de moins de 18 ans, en particulier dans la région du Haut Ghana Oriental. Les défenseuses des droits humains sont particulièrement en danger dans les régions conservatrices où la légitimité de leur travail n'est pas reconnue.

Les DDH qui travaillent sur les droits des personnes LGBTI+ sont exposés à la discrimination et ne disposent pas d'espaces sûrs où ils peuvent se rencontrer et travailler. La loi n'interdit pas la discrimination basée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre. La loi criminalise les relations homosexuelles masculines définies comme des «relations charnelles contre nature». Des personnalités publiques ont fait des remarques susceptibles d'inciter à la violence contre les personnes LGBTI+. La stigmatisation et l'intimidation, couplées à l'attitude de la police à l'encontre de la communauté LGBTI+, dissuadent souvent les victimes de signaler les cas d'abus et accentuent le risque pour les DDH qui défendent ces droits.