#Guinée équatoriale
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La Guinée équatoriale a été reconnue comme l’un des pays les plus répressifs du monde en termes d’environnement civil et politique, de liberté de la presse et d’expression, et pour la corruption au sein du gouvernement. Le président de la Guinée équatoriale, Teoboro Obiang Nguema Mbasogo, est au pouvoir depuis 1979, et son gouvernement, l’élite politique, la police et les forces de sécurité agissent en toute impunité. Pendant son règne, les membres de la communauté internationale ont constaté qu’il n’y avait pas eu d’élections libres et équitables et que les partis politiques d’opposition étaient étouffés par des obstacles administratifs, le manque de financement et les pressions du parti au pouvoir, le Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE).
La Guinée équatoriale a été reconnue comme l’un des pays les plus répressifs du monde en termes d’environnement civil et politique, de liberté de la presse et d’expression, et pour la corruption au sein du gouvernement. Le président de la Guinée équatoriale, Teoboro Obiang Nguema Mbasogo, est au pouvoir depuis 1979 sans élections libres et équitables. La police et les forces de sécurité opèrent en toute impunité, avec peu ou pas de recours pour les Équato-guinéens pour exprimer leurs préoccupations ou signaler les mauvais traitements. La police, l’armée, les médias et la magistrature sont tous contrôlés par le gouvernement. Le manque d’indépendance de ces branches de la société en Guinée équatoriale conduit à l’impunité et à la corruption à tous les niveaux.
Dans ce climat, le travail des défenseur⸱ses des droits humains est sévèrement limité. Les DDH font face à des représailles répétées, à des menaces, à la stigmatisation, au harcèlement et aux arrestations et détentions arbitraires. Le travail des DDH est réglementé par la loi 1/1999 ; cette loi, adoptée le 24 février 1999, met des obstacles pour l’enregistrement des organisations de défense des droits humains et restreint le financement étranger. Le gouvernement soupçonne que les activités liées aux droits humains sont antigouvernementales. Il n’existe pas d’institution nationale de défense des droits humains conforme aux Principes de Paris et des organisations indépendantes dans ce domaine sont démantelées de force. En juillet 2019, le CEID, une organisation de défense des droits humains de premier plan, a été dissous par le gouvernement.
Les défenseuses et défenseurs qui défendent la transparence et la responsabilité travaillent dans une atmosphère encore plus hostile. Les défenseuses des droits humains font face à des risques accrus, car la violence sexiste serait répandue, et les femmes sont limitées dans leur droit à la propriété et leur droit à l’héritage. En outre, la liberté d’expression est activement restreinte, en particulier pour les DDH et les journalistes, qui font face à la censure et sont obligés d’auto-censurer leur travail. La loi sur la presse, l’édition et les médias audiovisuels promulguée par le gouvernement en 1992 autorise la censure de toutes les publications par le gouvernement. La surveillance numérique et médiatique par le gouvernement est courante dans la vie quotidienne.