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#Croatie

#Croatie

Les défenseur-ses des droits humains en Croatie sont de plus en plus souvent victimes de harcèlement policier et font l'objet de campagnes de diffamation tant dans les discours publics que sur les réseaux sociaux. Les défenseur-ses des droits des migrants et les journalistes d'investigation sont pris pour cible pour avoir signalé et dénoncé les mauvais traitements perpétrés par les forces de l'ordre croates contre des migrants qui tentent de traverser la frontière entre la Bosnie-Herzégovine et la Croatie, et les refoulements collectifs violents qui accompagnent de telles actions. Les défenseur-ses des droits humains travaillant sur les droits des migrants sont taxés de «passeurs» par certaines autorités de l'État et sont souvent victimes de harcèlement policier. Les locaux de leurs ONG font notamment l'objet de surveillance policière, ce qui dissuade les migrants de demander l'aide aux organisations de défense des droits humains dans le pays.

Ceux qui travaillent avec des groupes marginalisés - les minorités, la communauté LGBTI+ et les victimes de violences domestiques et sexistes sont particulièrement vulnérables à la perception négative du public et sont considérés comme des menaces pour les valeurs et intérêts nationaux et religieux croates.

Les défenseur-ses de l'environnement subissent des pressions de la part d'investisseurs privés et sont menacés de poursuites judiciaires à cause de leur travail.

L'absence de condamnation publique de ces intimidations et attaques contre les DDH contribue à l'impunité et au harcèlement incessant des défenseur-ses des droits humains dans le pays.