Hasti Amiri libérée de prison
Le 4 août 2024, la défenseuse des droits humains Hasti Amiri a été libérée de la prison d’Evin.
Le 6 avril 2024, la défenseuse des droits humains Hasti Amiri a commencé à purger une peine d'un an d'emprisonnement.
Le 25 octobre 2023, l’Iranian United Students Associations a annoncé que les condamnations à un an de prison des défenseur⸱ses des droits humains Zia Nabavi et Hasti Amiri pour « activités de propagande contre l’État » avaient été confirmées par la branche 36 de la Cour d’appel révolutionnaire de Téhéran. Les défenseur⸱ses avaient été jugés en juin 2023 pour « activités de propagande contre l’État » pour avoir plaidé en faveur des droits des étudiants et protesté contre l’empoisonnement d’écolières en Iran.
Hasti Amiri est une défenseuse des droits humains qui plaide pour les droits des étudiants. Elle est titulaire d’un diplôme de droit de l’université Allameh Tabataba'i. En 2022, elle a été condamnée à un an de prison pour « activités de propagande contre l’État » en raison de son action en faveur des droits des femmes et contre la peine de mort. Elle a passé sept mois à la prison d’Evin, du 31 juillet 2022 au 7 février 2023.
Le 4 août 2024, la défenseuse des droits humains Hasti Amiri a été libérée de la prison d’Evin. Sa libération est intervenue après que la Cour suprême a accepté la demande de son avocat pour un nouveau procès et que sa peine d’emprisonnement a été réduite à quatre mois pour « activités de propagande contre l’État ».
Hasti Amiri a commencé à purger sa peine d’un an de prison le 6 avril 2024 pour « activités de propagande contre l’État » aux côtés du défenseur des droits humains Zia Nabavi. Ce verdict avait été rendu par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran en juin 2023 et confirmé par la branche 36 en octobre 2023. L’accusation portait sur leurs actions contre la peine de mort et l’empoisonnement des écolières, et en faveur des droits des étudiants en Iran.
Le 6 avril 2024, la défenseuse des droits humains Hasti Amiri a commencé à purger une peine d'un an d'emprisonnement. Avec le défenseur Zia Nabavi, ils ont été inculpés d' « activités de propagande contre l'État ». Ce verdict a été rendu par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran en juin 2023 et confirmé par la branche 36 en octobre 2023. Cette accusation découle de leur action en faveur des droits des étudiants et de leurs protestations contre l'empoisonnement d'écolières en Iran.
Le 25 octobre 2023, l’Iranian United Students Associations a annoncé que les condamnations à un an de prison des défenseur⸱ses des droits humains Zia Nabavi et Hasti Amiri pour « activités de propagande contre l’État » avaient été confirmées par la branche 36 de la Cour d’appel révolutionnaire de Téhéran. Les défenseur⸱ses avaient été jugés en juin 2023 pour « activités de propagande contre l’État » pour avoir plaidé en faveur des droits des étudiants et protesté contre l’empoisonnement d’écolières en Iran.
Zia Nabavi est défenseur des droits humains et militant pour les droits des étudiants. En 2008, on lui a refusé l’accès aux études supérieures en raison de ses activités syndicales et, par conséquent, il a fondé le « Defend the Rights to Education Committee » (Comité pour la défense du droit à l’éducation — DREC) avec d’autres étudiants également privés du droit de poursuivre des études supérieures dans les universités iraniennes. Il est actuellement étudiant en sociologie à l’Université Allameh Tabataba’i et membre de l’« United Students’ Association », qui regroupe 35 syndicats d’étudiants iraniens. Elle a été formée en mars 2017 en tant qu’« association étudiante indépendante, pluraliste et démocratique » défendant les droits syndicaux des étudiants et les droits sociaux et politiques. Les autorités iraniennes ne la reconnaisse pas et ses membres sont pris pour cible depuis octobre 2019.
Hasti Amiri est une défenseuse des droits humains qui plaide pour les droits des étudiants. Elle est titulaire d’un diplôme de droit de l’université Allameh Tabataba'i. En 2022, elle a été condamnée à un an de prison pour « activités de propagande contre l’État » en raison de son action en faveur des droits des femmes et contre la peine de mort. Elle a passé sept mois à la prison d’Evin, du 31 juillet 2022 au 7 février 2023.
Le 25 octobre 2023, l’Iranian United Students Associations a annoncé que les condamnations à un an de prison des défenseur⸱ses des droits humains Zia Nabavi et Hasti Amiri pour « activités de propagande contre l’État » avaient été confirmées par la branche 36 de la Cour d’appel révolutionnaire de Téhéran. Le verdict initial a été prononcé en juin 2023 par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran en raison de la participation des défenseur-ses des droits humains à une manifestation pacifique le 7 mars 2023 contre plusieurs cas d’empoisonnement d’écolières en Iran.
Au printemps 2023, des manifestations ont éclaté pour protester contre une série d’empoisonnements délibérés d’écolières dans tout le pays. Ces empoisonnements auraient été commis en représailles contre des femmes et des jeunes filles qui revendiquaient leur droit de ne pas se conformer aux lois iraniennes sur le port obligatoire du voile et de participer à des manifestations pacifiques. En raison de leur participation aux manifestations « Femme, vie, liberté », ainsi qu’aux manifestations contre cette campagne d’empoisonnement, de nombreux professeurs d’université, enseignants, étudiants, syndicalistes et défenseur·ses du droit à l’éducation sont pris pour cible par les autorités iraniennes.
En août 2022, le défenseur des droits humains Zia Nabavi a annoncé sur sa page Instagram qu’il s’était vu refuser la possibilité de faire un doctorat en vertu des « critères généraux d’admissibilité » du pays, bien qu’il ait obtenu la 13e place à l’examen national d’entrée au doctorat et qu’il ait passé avec succès des entretiens dans différentes universités.
Le 29 juin 2021, Zia Nabavia été condamné à un an de prison pour ses activités au sein de syndicats étudiants et pour avoir manifesté pacifiquement après que le Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran (IRGC) a admis avoir abattu le vol 752 de la compagnie Ukraine International Airlines, tuant les 176 civils qui se trouvaient à bord en janvier 2020. Le 25 octobre 2021, la branche 36 de la Cour d’appel de Téhéran a confirmé la condamnation à un an d’emprisonnement du défenseur des droits humains sans tenir d’audience. Ce verdict n’a pas encore été exécuté et le défenseur peut être convoqué à tout moment pour purger sa peine. Il a déjà purgé huit ans et huit mois de prison dans le cadre de ses activités en faveur des droits humains et de la promotion des droits civils et politiques dans le pays.
Front Line Defenders est vivement préoccupée par la condamnation des défenseur⸱ses des droits humains Zia Nabavi et Hasti Amiri, car elle pense qu’il s’agit de représailles contre leur travail pacifique et légitime en faveur des droits humains. La condamnation de Hasti Amiri et de Zia Nabavi s’inscrit dans le cadre d’une répression plus large des défenseurs des droits humains dans le contexte des manifestations en Iran où, depuis septembre 2022, des centaines de défenseurs des droits humains ont été arrêtés, inculpés et condamnés à de lourdes peines de prison sans que les droits à une procédure régulière ou à un procès équitable ne soient respectés.
Front Line Defenders exhorte les autorités iraniennes à :
- Annuler immédiatement toutes les condamnations prononcées à l’encontre de Zia Nabavi et Hasti Amiri et veiller à ce que toutes les charges retenues contre eux soient abandonnées ;
- Veiller à ce que Zia Nabavi et les autres défenseur·ses des droits des étudiants se voient accorder leurs droits à l’éducation en Iran ;
- Cesser immédiatement de cibler les défenseur⸱ses des droits humains des droits humains en Iran et garantir qu’en toutes circonstances ils-elles puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l’acharnement judiciaire.