La défenseuse des droits humains Nasta Loika condamnée à 15 jours de détention administrative
Le 22 septembre 2022, le tribunal du district de Frunze à Minsk a de nouveau condamné Nasta Loika à 15 jours de détention administrative pour « vandalisme mineur » en vertu de l’article 19.1 du Code des infractions administratives.
Le 7 septembre 2022, la défenseuse des droits humains Nasta Loika a été condamnée à 15 jours de détention administrative, pour des accusations de « vandalisme mineur » en vertu l’article 19.1 du Code des infractions administratives. Elle avait été arrêtée et détenue la veille, le 6 septembre, près des locaux du tribunal de Minsk par des responsables des forces de l’ordre biélorusses.
Nasta Loika est une éminente défenseuse des droits humains biélorusse qui travaille dans le domaine de l’éducation aux droits humains. Elle aborde également les lois répressives « anti-extrémistes » et plaide pour la protection des droits des migrants et des apatrides en Biélorussie. À l’été 2021, les autorités biélorusses ont fermé l’organisation avec laquelle Nasta Loika travaillait, Human Constanta, qui promouvait les intérêts publics et les actions conjointes en réponse aux défis modernes dans le domaine des droits humains, dans le cadre d’une attaque orchestrée contre la société civile dans le pays.
Le 22 septembre 2022, le tribunal du district de Frunze à Minsk a de nouveau condamné la défenseuse des droits humains Nasta Loika à 15 jours de détention administrative pour « vandalisme mineur » en vertu de l’article 19.1 du Code des infractions administratives. Le 21 septembre 2022, ses collègues ont signalé qu’elle n’avait pas été libérée. Le 7 septembre 2022, Nasta Loika avait déjà été condamnée à 15 jours de détention administrative pour les mêmes accusations.
Nasta Loika est une éminente défenseuse des droits humains biélorusse qui travaille dans le domaine de l’éducation aux droits humains. Elle aborde également les lois répressives « anti-extrémistes » et plaide pour la protection des droits des migrants et des apatrides en Biélorussie. À l’été 2021, les autorités biélorusses ont fermé l’organisation avec laquelle Nasta Loika travaillait, Human Constanta, qui promouvait les intérêts publics et les actions conjointes en réponse aux défis modernes dans le domaine des droits humains, dans le cadre d’une attaque orchestrée contre la société civile dans le pays.
Le 22 septembre 2022, le tribunal du district de Frunze à Minsk a condamné la défenseuse des droits humains Nasta Loika à une autre détention administrative de 15 jours pour des accusations de « vandalisme mineur » en vertu de l’article 19.1 du Code des infractions administratives. La défenseuse n’était pas présente au tribunal et elle n’a pas non plus eu accès à son avocat, car le tribunal a rejeté la requête visant à inviter l’avocat de Nasta Loika. La seule personne invitée à assister à l’audience était un agent des forces de l’ordre. Selon son témoignage, les policiers ont été informés que Nasta Loika a participé à des manifestations publiques et ils devaient l’interroger sur son implication. Lorsque la défenseuse a été libérée, les policiers l’ont arrêtée et l’ont amenée au poste de police du district de Frunze. L’agent des forces de l’ordre a déclaré que Nasta Loika s’est comportée de façon « erratique », qu’elle a demandé à arrêter la voiture, est sortie du véhicule, a crié et a fait tomber les dossiers des mains des agents. Nasta Loika réfute ces accusations.
Le 21 septembre 2022, des collègues et l’avocat de Nasta Loika ont rapporté qu’elle n’avait pas été libérée de sa détention administrative de 15 jours comme cela était prévu. On ignore où elle est actuellement détenue. Pendant sa détention, elle n’a pas pu recevoir de médicaments, de vêtements chauds et d’articles hygièniques en raison de l’interruption des services de transfert au centre de détention d’Okrestina.
Le 7 septembre 2022, Nasta Loika a déjà été condamnée à 15 jours de détention administrative pour des accusations de « vandalisme mineur » en vertu de l’article 19.1 du Code des infractions administratives. Nasta Loika a été arrêtée la veille, le 6 septembre, par des responsables des forces de l’ordre biélorusses près du tribunal de Minsk. L’arrestation de la défenseuse des droits humains a eu lieu alors qu’elle quittait une audience au tribunal sur l’« Action révolutionnaire ». Cela concernait la condamnation d’un groupe de personnes, dont la défenseuse des droits humains Maria Rabkova, condamnée à 15 ans de prison, et le défenseur des droits humains Andrey Chiapyk, condamné à 6 ans de prison. Bien que l’audience se soit tenue à huis clos, des gens se sont rassemblés à l’extérieur pour leur exprimer leur soutien.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par le manque d’informations sur l’endroit où se trouve la défenseuse des droits humains Nasta Loika et appelle les autorités biélorusses à la libérer immédiatement. Front Line Defenders pense que la défenseuse des droits humains est régulièrement ciblée à cause de son travail pacifique en faveur des droits humains. Son arrestation antérieure fait partie des attaques croissantes contre les défenseur⸱ses des droits humains et la société civile biélorusses par les autorités du pays.
Le 7 septembre 2022, la défenseuse des droits humains Nasta Loika a été condamnée à 15 jours de détention administrative, pour « vandalisme mineur » en vertu l’article 19.1 du Code des infractions administratives. Elle avait été arrêtée et détenue la veille, le 6 septembre, près des locaux du tribunal de Minsk par des responsables des forces de l’ordre biélorusses.
Nasta Loika est une éminente défenseuse des droits humains biélorusse qui travaille dans le domaine de l’éducation aux droits humains. Elle aborde également les lois répressives « anti-extrémistes » et plaide pour la protection des droits des migrants et des apatrides en Biélorussie. À l’été 2021, les autorités biélorusses ont fermé l’organisation avec laquelle Nasta Loika travaillait, Human Constanta, qui promouvait les intérêts publics et les actions conjointes en réponse aux défis modernes dans le domaine des droits humains, dans le cadre d’une attaque orchestrée contre la société civile dans le pays.
Le 7 septembre 2022, Nasta Loika a été condamnée à 15 jours de détention administrative, pour des accusations de « vandalisme mineur » en vertu l’article 19.1 du Code des infractions administratives. Elle est incarcérée au Centre d’isolement des délinquants pour les détenus administratifs « Okrestina ». Nasta Loika a été arrêtée la veille, le 6 septembre, par des responsables des forces de l’ordre biélorusses près du tribunal de Minsk. L’arrestation de la défenseuse des droits humains a eu lieu alors qu’elle quittait une audience au tribunal sur l’« Action révolutionnaire ». Cela concernait la condamnation d’un groupe de personnes, dont la défenseuse des droits humains Maria Rabkova, condamnée à 15 ans de prison, et le défenseur des droits humains Andrey Chiapyk, condamné à 6 ans de prison. Bien que l’audience se soit tenue à huis clos, des gens se sont rassemblés à l’extérieur pour leur exprimer leur soutien.
Ce n’est pas la première fois que les autorités biélorusses ciblent Nasta Loika à cause de son travail en faveur des droits humains. Depuis août 2021, elle est suspectée dans une affaire pénale ouverte contre l’Human Rights Center « Viasna » pour évasion fiscale. Le 13 août 2021, elle a été arrêtée et amenée pour interrogatoire au Département des enquêtes financières du Comité de contrôle d’État de Biélorussie. Le même jour, son appartement a été perquisitionné et elle a passé 72 heures en détention.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par l’arrestation, la détention et le manque d’informations sur les allées et venues de la défenseuse des droits humains Nasta Loika. Front Line Defenders pense que la défenseuse des droits humains est régulièrement ciblée à cause de son travail pacifique en faveur des droits humains. Son arrestation fait partie de la recrudescence des attaques contre les défenseur⸱ses des droits humains et la société civile par les autorités biélorusses.