Zahra Mohammadi a été libérée de la prison de Sanandaj
Le 10 février 2023, Zahra Mohammadi a été libérée de la prison de Sanandaj.
Le 28 décembre 2021, Zahra Mohammadi a reçu un message l’informant que la Cour Suprême a confirmé sa peine de cinq ans de prison. Elle a également été informée qu’elle avait dix jours pour se rendre en prison.
Le 13 février 2021, la défenseuse des droits humains Zahra Mohammadi a été informée que la 4e chambre de la cour d'appel de la province du Kurdistan l'avait condamnée à cinq ans de prison pour ses activités en faveur des droits humains et de la culture, et pour son adhésion à des associations culturelles dans la région du Kurdistan iranien.
Zahra Mohammadi est directrice et cofondatrice de l'association socioculturelle Nozhin, fondée en 2011 et certifiée par le ministère de l'Intérieur iranien en 2013. L'association sensibilise aux droits juridiques et culturels que les groupes ethniques sont autorisés à exercer en Iran et promeut activement l'éducation culturelle à travers l'organisation et la tenue de cours de langue kurde dans diverses villes de la région. L'association sensibilise également les gens à la protection de l'environnement.
Le 10 février 2023, Zahra Mohammadi a été libérée de la prison de Sanandaj. Depuis le 4 février 2023, des centaines de prisonniers, dont des défenseur⸱ses des droits humains, ont été libérés dans le cadre d’une amnistie générale annoncée par le système judiciaire iranien à l’occasion du 44e anniversaire de la révolution islamique en Iran.
Le 28 décembre 2021, Zahra Mohammadi a reçu un message l’informant que la Cour Suprême a confirmé sa peine de cinq ans de prison. Elle a également été informée qu’elle avait dix jours pour se rendre en prison.
En février 2021, la défenseuse des droits humains Zahra Mohammadi avait été informée que la Branche 4 de la Cour d’appel de la province du Kurdistan l’avait condamnée à cinq ans de prison pour ses activités culturelles et en faveur des droits humains et pour appartenance à des associations culturelles dans la région kurde en Iran.
Le 13 février 2021, la défenseuse des droits humains Zahra Mohammadi a été informée que la 4e chambre de la cour d'appel de la province du Kurdistan l'avait condamnée à cinq ans de prison pour ses activités en faveur des droits humains et de la culture, et pour son adhésion à des associations culturelles dans la région du Kurdistan iranien.
Zahra Mohammadi est directrice et cofondatrice de l'association socioculturelle Nozhin, fondée en 2011 et certifiée par le ministère de l'Intérieur iranien en 2013. L'association sensibilise aux droits juridiques et culturels que les groupes ethniques sont autorisés à exercer en Iran et promeut activement l'éducation culturelle à travers l'organisation et la tenue de cours de langue kurde dans diverses villes de la région. L'association sensibilise également les gens à la protection de l'environnement.
Le 13 février 2021, Zahra Mohammadi a été informée que la 4e chambre de la cour d'appel de la province du Kurdistan avait rendu un verdict le 9 février 2021 dans lequel sa peine avait été réduite de dix ans à cinq ans de prison.
La dernière audience du procès de la défenseuse a eu lieu le 16 février 2020, devant la 1re chambre du tribunal révolutionnaire islamique de Sanandaj, et le 14 juillet 2020, son avocat a été informé qu'elle avait été condamnée à dix ans de prison pour « formation de groupes et d'associations dans l'intention de perturber la sécurité nationale et de renverser le gouvernement, pour avoir fondé l'Association Socio-Culturelle Nozhin ».
Zahra Mohammadi a été arrêtée le 23 mai 2019 par les forces de sécurité à Sanandaj et libérée le 2 décembre 2019 moyennant une caution de 7 milliards de rials iraniens. Au cours de cette détention arbitraire, la défenseuse des droits humains s'est vu refuser l'accès aux médicaments nécessaires pour traiter ses complications gastro-intestinales dont elle souffrait déjà. Les forces de sécurité auraient également menacé d’arrêter les membres de la famille de Zahra Mohammadi et auraient tenté de faire pression sur la défenseuse pour qu’elle fasse des aveux télévisés.
Front Line Defenders condamne le verdict prononcé contre la défenseuse des droits humains Zahra Mohammadi, car il semble qu'il s'agisse de représailles contre son travail pacifique et légitime en faveur des droits humains en Iran et pour la sensibilisation aux droits juridiques et culturels que les groupes ethniques sont autorisés à exercer dans le pays en vertu de l’article 15 de la Constitution iranienne.