La défenseuse des droits humains Sarasvathy Muthu accusée
Le 2 octobre 2020, le tribunal d'Ipoh a relaxé sous condition la défenseuse des droits humains Saravathy Muthu et a mis fin à l'enquête.
Le 2 juin 2020, la défenseuse des droits humains Sarasvathy Muthu, ainsi que quatre autres membres de deux organisations - Union nationale des travailleurs des services hospitaliers et des services connexes et Parti Sosialis Malaysia - ont été arrêtés alors qu'ils manifestaient pacifiquement pour soutenir les agents d'entretien travaillant dans les hôpitaux publics à Ipoh. Les 5 manifestants ont été accusés le 4 juin avant d'être libérés sous caution.
Sarasvathy Muthu est une défenseuse des droits du travail qui est à l'avant-garde des mouvements de défense des droits humains en Malaisie depuis son adolescence, en organisant des syndicats pour les ouvriers opprimés afin qu'ils puissent défendre leurs droits. Au début des années 1990, elle a co-fondé Alaigal, une organisation communautaire à Perak qui se concentre sur les questions de droits du travail. Dans le cadre de son travail, elle rassemble et organise les communautés dans divers secteurs, y compris les travailleurs des plantations, les occupants, les agriculteurs et les travailleurs, les sensibilisant à leurs droits et leur permettant de donner une voix à leurs luttes.
Le 2 octobre 2020, le tribunal d'Ipoh a relaxé sous condition la défenseuse des droits humains Saravathy Muthu et a mis fin à l'enquête. Elle avait été arrêtée et accusée avec quatre autres personnes le 2 juin 2020 alors qu'elle manifestait pacifiquement à Ipoh contre les mauvaises conditions de travail des agents d'entretien dans les hôpitaux publics.
Le 2 juin 2020, la défenseuse des droits humains Sarasvathy Muthu, ainsi que quatre autres membres de deux organisations - Union nationale des travailleurs des services hospitaliers et des services connexes et Parti Sosialis Malaysia - ont été arrêtés alors qu'ils manifestaient pacifiquement pour soutenir les agents d'entretien travaillant dans les hôpitaux publics à Ipoh. Les 5 manifestants ont été accusés le 4 juin avant d'être libérés sous caution.
Sarasvathy Muthu est une défenseuse des droits du travail qui est à l'avant-garde des mouvements de défense des droits humains en Malaisie depuis son adolescence, en organisant des syndicats pour les ouvriers opprimés afin qu'ils puissent défendre leurs droits. Au début des années 1990, elle a co-fondé Alaigal, une organisation communautaire à Perak qui se concentre sur les questions de droits du travail. Dans le cadre de son travail, elle rassemble et organise les communautés dans divers secteurs, y compris les travailleurs des plantations, les occupants, les agriculteurs et les travailleurs, les sensibilisant à leurs droits et leur permettant de donner une voix à leurs luttes.
Le 2 juin 2020, Sarasvathy Muthu et quatre autres personnes, V. Santhiran, L. Danaletchumi, P. Jody et C Subramaniam, se sont réunis sur le terrain de l'hôpital Raja Permaisuri Bainun pour protester pacifiquement contre les mauvaises conditions de travail des agents d'entretien dans les hôpitaux publics. Les défenseur-ses souhaitaient attirer l'attention sur le manque d'équipements de protection pour les agents d'entretien et sur le risque d'infection, notamment dans le cadre de l'épidémie de COVID-19. Sarasvathy Muthu et le groupe de manifestants protestaient pacifiquement devant l'hôpital depuis une heure avec des pancartes avant leur arrestation. Le 3 juin, les cinq défenseur-ses ont été libérés, la police n'ayant pu obtenir de placement en détention provisoire.
Le 4 juin 2020, Sarasvathy Muthu et les quatre manifestants ont été inculpés par le tribunal de grande instance d'Ipoh pour entrave à un fonctionnaire et négligence relative à la propagation d'une maladie infectieuse (articles 186 et 269 du Code pénal) et pour avoir défié l'ordre de contrôle conditionnel des déplacements (Règle 7 (1) du Règlement de 2020 sur la prévention et le contrôle des maladies infectieuses), mis en œuvre dans le cadre de l'épidémie de COVID-19. Les charges relatives au COVID-19 sont passibles d'une amende maximum de 1000 RM ou d'une peine allant jusqu'à 6 mois de prison, ou, dans certains cas, les deux. La cour a accordé une libération sous caution aux cinq défenseur-ses après que chacun a payé l'amende maximum. La prochaine audience a été fixée au 9 juillet 2020.
Front Line Defenders condamne les accusations portées contre la défenseuse des droits humains Sarasvathy Muthu et les autres manifestants, qui, selon elle, sont uniquement motivées par leurs activités pacifiques en faveur des droits humains et par l'exercice de leur droit à la liberté de réunion et d'expression pacifiques.