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La FDDH Enira Bronitskaya placée sous le statut de témoin dans un enquête criminelle

Statut: 
Sous le coup d'une enquête
À propos de la situation

Le 6 avril 2021, des agents des forces de l'ordre ont perquisitionné le domicile de la défenseuse des droits humains Enira Bronitskaya à Minsk dans le cadre d'une enquête criminelle sur l'accusation d '« émeutes de masse ». Le lendemain, la défenseuse a été convoquée à un interrogatoire par la Commission d'enquête. À l'heure actuelle, Enira Bronitskaya s'est vu attribuer le statut de témoin dans l'enquête et a signé un accord de non-divulgation, l'empêchant de parler des détails de l'affaire.

À propos de la FDDH

Enira Bronitskaya est défenseuse des droits humains et membre de l'organisation Human Constanta, qui œuvre pour la promotion de la protection des droits des citoyens étrangers et des apatrides en Biélorussie, ainsi que pour les libertés numériques et la lutte contre la discrimination. La défenseuse des droits humains est également membre du Conseil de surveillance du Bureau des droits des personnes handicapées et consultante pour le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'Homme de l'OSCE (BIDDH).

12 Avril 2021
La défenseuse des droits humains Enira Bronitskaya placée sous le statut de témoin dans un enquête criminelle

Le 6 avril 2021, des agents des forces de l'ordre ont perquisitionné le domicile de la défenseuse des droits humains Enira Bronitskaya à Minsk dans le cadre d'une enquête criminelle sur l'accusation d '« émeutes de masse ». Le lendemain, la défenseuse a été convoquée à un interrogatoire par la Commission d'enquête. À l'heure actuelle, Enira Bronitskaya s'est vu attribuer le statut de témoin dans l'enquête et a signé un accord de non-divulgation, l'empêchant de parler des détails de l'affaire.

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Enira Bronitskaya est défenseuse des droits humains et membre de l'organisation Human Constanta, qui œuvre pour la promotion de la protection des droits des citoyens étrangers et des apatrides en Biélorussie, ainsi que pour les libertés numériques et la lutte contre la discrimination. La défenseuse des droits humains est également membre du Conseil de surveillance du Bureau des droits des personnes handicapées et consultante pour le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'Homme de l'OSCE (BIDDH).

Le 6 avril 2021, des agents des forces de l'ordre ont perquisitionné le domicile de la défenseuse des droits humains Enira Bronitskaya à Minsk dans le cadre d'une enquête criminelle sur l'accusation d '« émeutes de masse » (Article 293 du Code pénal). Les policiers ont présenté un mandat de perquisition et ont informé la défenseuse des droits humains qu’ils enquêtaient sur les actions de la Commission internationale d’enquête sur la torture en Biélorussie, dont elle n’était pas au courant avant la perquisition. Enira Bronitskaya et ses deux enfants étaient présents dans l'appartement lors de la perquisition, au cours de laquelle les agents ont saisi de l'argent, son ordinateur portable et d'autres appareils de travail, ainsi que les appareils de ses enfants. Les officiers ont également saisi son téléphone ce qui l'a empêchée de prévenir son avocat qu'une perquisition avait lieu.

Le 7 avril 2021, la défenseuse a été convoquée à un interrogatoire au bureau central de la commission d'enquête, en tant que témoin. À présent, Enira Bronitskaya n'est pas autorisée à donner plus d'informations en raison d'un accord de non divulgation.

Front Line Defenders est profondément préoccupée par le fait que de la défenseuse des droits humains Enira Bronitskaya soit incluse à l'enquête criminelle et que son domicile ait été perquisitionné, car il semble qu'elle soit ciblée uniquement en raison de son travail de promotion et de protection des droits humains en Biélorussie. Depuis l'annonce des résultats des élections présidentielles de 2020 le 9 août 2020, le pays connaît une hausse significative de l'acharnement judiciaire et des actes de représailles contre les défenseur-ses des droits humains et les journalistes de la part des forces de l'ordre. Front Line Defenders craint que ces actions aient un effet dissuasif sur la promotion et la protection des droits humains en Biélorussie et que cela nuise à la création d'un environnement sûr et favorable dans lequel les défenseur-ses peuvent mener à bien leur travail.