Non-lieu dans l’affaire contre la défenseuse des droits humains Delia Adelina Leal Mollinedo
Le 16 juin 2022, le deuxième tribunal pénal de première instance de Cobán a rejeté et a irrévocablement clos l’affaire intentée contre la défenseuse des droits humains Delia Adelina Leal Mollinedo au motif qu’il n’y avait aucune preuve contre elle.
Le 27 mai 2021, l’audience provisoire dans l’affaire de la défenseuse des droits humains Delia Adelina Leal Mollinedo se tiendra devant le deuxième tribunal de première instance de Cobán, Alta Verapaz. À ce jour, le parquet n’a pas trouvé de preuves suffisantes dans son enquête pour poursuivre le procès et a demandé la clôture provisoire de l’affaire jusqu’à ce que des preuves suffisantes soient réunies. L’audience à venir déterminera donc si la demande relative à la clôture provisoire de l’affaire déposée par le parquet de Cobán en charge des femmes sera acceptée ou non.
Delia Adelina Leal Mollinedo est défenseuse des droits humains, enseignante et féministe originaire de Coban, dans le département de l’Alta Verapaz. En tant que membre éminente de l’Église baptiste, elle a participé à la création d’un centre étudiant qui accorde des bourses aux enfants pauvres et à risque dans la région. Depuis 2007, Delia Leal Mollinedo coordonne le programme pastoral pour les femmes du Centre évangélique des études pastorales en Amérique Centrale (CEDEPCA). Delia Leal Mollinedo milite pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive pour les femmes issues des communautés autochtones dans les régions Q’eqchi et Poqomchi au Guatemala.
Le 16 juin 2022, le deuxième tribunal pénal de première instance de Cobán a rejeté et a irrévocablement clos l’affaire intentée contre la défenseuse des droits humains Delia Adelina Leal Mollinedo au motif qu’il n’y avait aucune preuve contre elle.
Le 29 décembre 2020, des agents de la Police Civile Nationale (sous-poste 51 de la PNC) dirigés par le Parquet des Femmes de Cobán, Alta Verapaz, sont entrés violemment chez Delia Adelina Leal Mollinedo et l’ont emmenée au sous-poste de la Division spécialisée des enquêtes criminelles (DEIC) de Cobán, la soupçonnant d’enlèvement, trafic et recel. Dans les jours qui ont suivi son arrestation, la défenseuse a été victime de campagnes de diffamation et de stigmatisation publiques dans les médias, sur les réseaux sociaux et son propre lieu de travail.
Delia Adelina Leal Mollinedo a été placée en détention provisoire et n’a pas été officiellement accusée avant le 11 janvier 2021, date à laquelle les autorités lui ont accordé sa libération sous caution. Depuis, son avocat s’est efforcé de faire valoir qu’il n’y avait aucune preuve pour étayer les crimes dont elle était accusée.
Bien que Front Line Defenders salue la conclusion du deuxième tribunal pénal de première instance de Cobán, elle condamne les poursuites contre Délia, car elle est convaincue que la défenseuse a été criminalisée à cause de son travail pacifique en faveur des droits des peuples autochtones et des enfants.
Front Line Defenders est préoccupée par les irrégularités dans les poursuites et par la criminalisation de Delia, ainsi que la stigmatisation dont elle a été victime et l’effet intimidant que l’affaire peut avoir sur la défense des droits des enfants au Guatemala.
Le 27 mai 2021, l’audience provisoire dans l’affaire de la défenseuse des droits humains Delia Adelina Leal Mollinedo se tiendra devant le deuxième tribunal de première instance de Cobán, Alta Verapaz. À ce jour, le parquet n’a pas trouvé de preuves suffisantes dans son enquête pour poursuivre le procès et a demandé la clôture provisoire de l’affaire jusqu’à ce que des preuves suffisantes soient réunies. L’audience à venir déterminera donc si la demande relative à la clôture provisoire de l’affaire déposée par le parquet de Cobán en charge des femmes sera acceptée ou non.
Download the urgent appeal now.
Delia Adelina Leal Mollinedo est défenseuse des droits humains, enseignante et féministe originaire de Coban, dans le département de l’Alta Verapaz. En tant que membre éminente de l’Église baptiste, elle a participé à la création d’un centre étudiant qui accorde des bourses aux enfants pauvres et à risque dans la région. Depuis 2007, Delia Leal Mollinedo coordonne le programme pastoral pour les femmes du Centre évangélique des études pastorales en Amérique Centrale (CEDEPCA). Delia Leal Mollinedo milite pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive pour les femmes issues des communautés autochtones dans les régions Q’eqchi et Poqomchi au Guatemala.
Le 29 décembre 2020, des membres de la Police nationale civile (sous-commissariat 51 de la PNC) ont violemment arrêté Delia Adelina Leal Mollinedo à son domicile. Le mandat d’arrêt présenté par les officiers ne comprenait pas le nom de la défenseuse. Delia Adelina Leal Mollinedo a ensuite été transférée au sous-commissariat de la Division spécialisée des enquêtes criminelles (DEIC) à Cobán, Alta Verapaz en vertu d’allégations fabriquées de toute pièce d’enlèvement, de traite et de dissimulation. Le 6 janvier 2021, la défenseuse des droits humains a fait sa première déclaration devant le deuxième tribunal de première instance, bien que l’article 9 de la Constitution prévoit que l’audience initiale d’une affaire doit avoir lieu dans les 24 heures suivant l’arrestation. Dans les jours qui ont suivi son arrestation, Delia Adelina Leal Mollinedo a été victime de campagnes de dénigrement et de stigmatisation publique dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Le 11 janvier 2021, le deuxième tribunal pénal de première instance de Cobán a décidé de ne pas poursuivre Delia Adelina Leal Mollinedo pour les accusations sans fondement d’enlèvement et de traite de mineurs. Cependant, la défenseuse des droits humains a été mise en examen pour recel et tentative d’adoption irrégulière de deux mineurs, pour laquelle elle a obtenu la liberté de déplacement en guise de mesure de substitution.
Front Line Defenders salue la demande du parquet de clore provisoirement l’affaire contre Delia Adelina Leal Mollinedo. Cependant, l’organisation réitère sa préoccupation de voir que la procédure pénale contre la défenseuse des droits humains est entachée d’irrégularités et que sa détention et les charges retenues contre elle semblent être directement liées à son travail pacifique et légitime en faveur des droits humains, en particulier des droits des enfants et des femmes.