Date fixée pour le procès de la défenseuse des droits humains Hadeel Buqrais
Le 29 mars 2021, l’audience de la défenseuse des droits humains Hadeel Buqrais a été fixée au 30 mai 2021. Hadeel Buqrais est accusée de « mauvais usage d’un téléphone », de « diffamation » et « de violences verbales et d’insultes envers autrui ». Les accusations sont liées à une réponse que la défenseuse des droits humains a faite sur les réseaux sociaux pour contester des tweets racistes.
Hadeel Buqrais est défenseuse des droits humains et écrivaine. En tant que travailleuse indépendante, elle effectue un suivi et documente les violations des droits humains perpétrées par le gouvernement du Koweït et avant cela, elle a travaillait pour Kuwait Watch, une organisation qui œuvre pour le développement de la protection juridique des koweïtiens. La défenseuse participe aussi activement à une campagne appelée Namshi Laha, qui signifie « marcher pour elle » en français, qui milite pour l’égalité des sexes en Arabie Saoudite.
Le 29 mars 2021, l’audience de la défenseuse des droits humains Hadeel Buqrais a été fixée au 30 mai 2021. Hadeel Buqrais est accusée de « mauvais usage d’un téléphone », de « diffamation » et « de violences verbales et d’insultes envers autrui ». Les accusations sont liées à une réponse que la défenseuse des droits humains a faite sur les réseaux sociaux pour contester des tweets racistes.
Hadeel Buqrais est défenseuse des droits humains et écrivaine. En tant que travailleuse indépendante, elle effectue un suivi et documente les violations des droits humains perpétrées par le gouvernement du Koweït et avant cela, elle a travaillait pour Kuwait Watch, une organisation qui œuvre pour le développement de la protection juridique des koweïtiens. La défenseuse participe aussi activement à une campagne appelée Namshi Laha, qui signifie « marcher pour elle » en français, qui milite pour l’égalité des sexes en Arabie Saoudite.
Le 29 mars 2021, Hadeel Buqrais a reçu un SMS l’informant que l’audience de son affaire se tiendrait devant la Cour plénière de première instance le 30 mai 2021. La défenseuse des droits humains a été officiellement accusée de « mauvais usage d’un téléphone », de « diffamation » et de « violences verbales et insultes envers autrui » par le parquet le 24 décembre 2020. Si elle est reconnue coupable, Hadeel Buqrais risque jusqu’à 5000 dinars koweïtiens (environ 14 000 euros) d’amende.
Le 18 novembre 2020, Hadeel Buqrais a été convoquée à un interrogatoire devant l’Agence pour la sûreté de l’État en charge des cybercrimes. La défenseuse des droits humains a été interrogée au sujet d’un tweet, dans lequel elle se moquait de l’inexactitude des allégations racistes formulées à propos de la minorité bidoune au Koweït par certaines personnes sur les réseaux sociaux, et critiquait le processus de naturalisation discriminatoire au Koweït ainsi que les mauvais traitements infligés à la communauté bidoune. Hadeel Buqrais a également été interrogée à propos de son travail en faveur des droits humains et de son activisme auprès de la communauté bidoune, et son avocat n’a pas été autorisée à assister à cet interrogatoire.
La défenseuse Hadeel Buqrais est fréquemment harcelée à cause de son travail en faveur des droits humains. En avril 2017, Hadeel Buqrais a reçu un grand nombre d’e-mails, d’appels téléphoniques et de messages sur les réseaux sociaux, menaçant sa vie et sa famille suite à sa participation à une marche pacifique appelant à l’amélioration des droits des femmes en Arabie saoudite. En août 2019, la défenseuse des droits humains a été victime d’une campagne de diffamation en ligne.
Front Line Defenders est vivement préoccupée par les accusations portées contre la défenseuse Hadeel Buqrais en représailles contre son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains, des droits des minorités et contre le racisme dont elles sont victimes.
