La défenseuse des droits humains trans, Malak Al-Kashif, détenue et accusée

Le 15 juillet 2019, le parquet pour la sûreté de l'État a ordonné la libération de la défenseuse des droits humains trans Malak Al Kashif, après plus de 120 jours de détention préventive ; elle avait été arrêtée le 7 mars 2019. Les charges pèsent toujours contre elle.

Le 16 juin 2019, le parquet pour la sûreté de l'État a ordonné le renouvellement de la détention provisoire de la défenseuse des droits humains trans, Malak Al-Kashif, pour 15 jours supplémentaires

Le 4 mai 2019, le parquet pour la sûreté de l'État a ordonné le renouvellement de la détention provisoire de la défenseuse des droits humains trans, Malak Al-Kashif, pour 15 jours supplémentaires, dans le cadre de l'affaire relative à la sécurité nationale 1973/2018.

Malak Al-Kashif, 18 ans, est détenue à l'isolement dans la prison pour hommes de Tora depuis le 7 mars 2019. En raison d'une blessure ancienne, elle a besoin d'urgence d'une opération médicale aux bras. Elle doit également subir une autre opération médicale pour finaliser sa procédure de réattribution sexuelle et lui permettre de commencer le processus de changement de genre sur ses documents officiels.

L'administration pénitentiaire refuse à Malak Al-Kashif l'accès aux livres et matériels scolaires que ses parents ont essayé de lui transmettre pour qu'elle puisse préparer les prochains examens du lycée.

Le 2 avril 2019, le parquet a renouvelé la détention préventive de la femme trans défenseuse des droits humains Malak Al Kashif pour 15 jours. Malak est toujours détenue à l'isolement dans la prison pour hommes de Tora.

La défenseuse des droits humains Malak Al-Kashif a été retrouvée en détention au poste de police d'Al Haram le 10 mars 2019. Cela fait trois jours qu'elle est placée à l'isolement depuis sa comparution devant le parquet pour la sécurité nationale le 7 mars 2019. Pendant ces trois jours, son avocat et sa famille ne savaient pas où elle était détenue.

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Malak Al-Kashif est défenseuse trans des droits humains ; elle défend les droits des personnes transgenres et elle lutte contre la discrimination transphobe. Elle travaille également sur les droits économiques et sociaux et depuis l'accident ferroviaire qui s'est produit au Caire le 27 février 2019, elle appelle à manifester en solidarité avec les victimes et leur famille. Elle a dénoncé la manière dont l'État gère l'accident et appelle à ce que les responsables de cet accident, qui a causé la mort de 25 personnes, rendent des comptes.

Le 6 mars 2019 à l'aube, Malak Al-Kashif a reçu un appel téléphonique de sa mère qui lui a annoncée qu'elle était très malade. Lorsque la défenseuse est arrivée chez ses parents à Al Haram, elle s'est retrouvée face aux forces de sécurité qui l'avaient vraisemblablement attirée ici en forçant sa mère à lui passer cet appel. Les forces de sécurité l'ont arrêtée et l'ont détenue au secret pendant 24h.

Le 7 mars 2019, Malak Al-Kashif a comparu devant le parquet, où elle a été accusée d'avoir "aidé une organisation terroriste" et d'avoir "mal utilisé les réseaux sociaux dans le but de commettre un crime pénalement répréhensible". Le parquet a ordonné sa mise en détention préventive pour 15 jours.

Malgré ses tentatives pendant près de trois ans, Malak Al-Kashif n'a jamais pu obtenir de papiers officiels qui correspondent à son genre. Elle est donc considérée comme un homme sur tous ses papiers officiels, ce qui signifie qu'elle pourrait bientôt être incarcérée dans une prison pour hommes.

Front Line Defenders fait part de ses profondes préoccupations concernant Malak Al-Kashif et condamne sa détention, qui semble uniquement motivée par son travail pacifique et légitime en faveur des droits humains en Égypte.