Timothy Mtambo accusé d'avoir appelé à manifester pacifiquement
Le 1er octobre 2020, la Juge résidente en chef de Lilongwe, Violet Chipawo, a annulé l'affaire intentée contre le Timothy Mtambo, qui était accusé d'incitation à enfreindre la loi, en vertu de la section 124(1b) du Code pénal.
Le 12 mars 2020, Timothy Mtambo a été libéré sous caution après avoir passé deux jours en garde à vue dans un poste de police de Lilongwe. Il est accusé d'incitation à enfreindre la loi en vertu de l'article 124 (1b) du Code pénal, pour avoir appelé à participer à une marche pacifique en faveur de la justice électorale.
Timothy Mtambo est président de l' Human Rights Defenders Coalition (HRDC), une organisation malawite qui œuvre pour la défense des droits humains. Il est également directeur exécutif du Centre for Human Rights and Rehabilitation (CHRR) et vice-président du Southern African Human Rights Defenders Network. Il organise des manifestations pacifiques à travers le Malawi plaidant pour la préservation des droits civils et politiques au Malawi. Il appelle à la démission de Jane Ansah, présidente de la commission électorale du Malawi, pour sa mauvaise gestion des élections nationales du 21 mai 2019.
Le 1er octobre 2020, la Juge résidente en chef de Lilongwe, Violet Chipawo, a annulé l'affaire intentée contre le Timothy Mtambo, qui était accusé d'incitation à enfreindre la loi, en vertu de la section 124(1b) du Code pénal.
Le 10 mars 2020, après l'arrestation des défenseurs Gift Trapence et Macdonald Sembereka le 8 mars 2020, Timothy Mtambo s'était rendu de lui-même au poste de police de Lilongwe, où il avait été détenu pendant deux jours. Il avait été libéré sous caution le 12 mars en même temps que Gift Trapence et Macdonald Sembereka.
Timothy Mtambo pense que les charges portées contre lui étaient liées à une conférence de presse organisée le 6 mars par la Human Rights Defenders Coalition (HRDC), dont il était président avant d'entrer en politique en avril 2020. La conférence de presse encourageait les citoyens malawiens à participer à une marche pour la justice électorale jusqu'à la State House le 25 mars 2020. Le 8 mars 2020, le Parti démocratique progressiste (DPP) dirigé par l'ancien président malawien Peter Mutharika avait organisé un rassemblement politique à Blantyre. De hauts responsables du DPP et des ministres ont publiquement accusé le DRHC d'inciter à la violence et de créer l'anarchie. Ils avaient affirmé que l'appareil de sécurité de l'État serait déployé pour faire taire l'Human Rights Defenders Coalition dans le cadre de la marche pour la justice électorale des citoyens le 25 mars 2020.
Le 12 mars 2020, Timothy Mtambo a été libéré sous caution après avoir passé deux jours en garde à vue dans un poste de police de Lilongwe. Il est accusé d'incitation à enfreindre la loi en vertu de l'article 124 (1b) du Code pénal, pour avoir appelé à participer à une marche pacifique en faveur de la justice électorale.
Le 6 mars 2020, lors d'une conférence de presse organisée par l'Human Rights Defenders Coalition (HRDC), Timothy Mtambo, ainsi que les défenseur-ses des droits humains Gift Trapence et Macdonald Sembereka, ont encouragé les citoyens du Malawi à participer à une marche pacifique pour la justice électorale jusqu'à la State House le 25 mars 2020.
Le 8 mars 2020, le Parti démocratique progressiste (DPP), dirigé par le président malawien Peter Mutharika, a organisé un rassemblement politique à Blantyre. De hauts responsables du DPP et des ministres ont publiquement accusé le DRHC d'inciter à la violence et de créer l'anarchie. Ils ont affirmé que les forces de l'ordre seraient déployées pour faire taire l'Human Rights Defenders Coalition dans le cadre de la marche citoyenne pour la justice électorale prévue le 25 mars 2020.
Quelques heures plus tard, Gift Trapence et Macdonald Sembereka ont été arrêtés par la police de Lilongwe. Le 10 mars 2020, Timothy Mtambo s'est rendu au poste de police de Lilongwe. Il y a été détenu pendant deux jours avant d'être libéré sous caution le 12 mars, avec Gift Trapence et Macdonald Sembereka. Les trois défenseur-ses des droits humains sont accusés d'incitation à enfreindre à la loi en vertu de l'article 124 (1b) du Code pénal.
