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Taher Naghavi condamné à six ans de prison

Statut: 
Condamné
À propos de la situation

Le 20 octobre 2024, la branche 15 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné le défenseur des droits humains Taher Naghavi à six ans de prison.

Le défenseur des droits humains Taher Naghavi a mis fin à sa grève de la faim le 30 juin 2024 lorsque son état de santé s’est considérablement détérioré pendant sa détention à la prison d’Evin.

Le 19 juin 2024, le défenseur des droits humains Taher Naghavi a été transféré à l’hôpital de Taleghani et renvoyé à la prison d’Evin à la suite d’une grève de la faim. Le défenseur, qui est accusé d’« activités de propagande contre l’État » et de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale », est détenu arbitrairement à la prison d’Evin après avoir été arrêté le 6 février 2024 à Karaj, dans la province d’Alborz, en Iran.

À propos de Taher Naghavi

Taher Naghavi est défenseur des droits humains et avocat. Diplômé en sciences politiques, il écrit des articles depuis qu’il est étudiant à l’université pour défendre les droits des groupes ethniques. Il lutte également contre la discrimination des minorités ethniques, notamment des Turcs en Iran. Il représente notamment des prisonniers confrontés à des accusations liées à la sécurité nationale.

2 Novembre 2024
Taher Naghavi condamné à six ans de prison

Le 20 octobre 2024, la branche 15 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné le défenseur des droits humains Taher Naghavi à six ans de prison. Le défenseur, qui est détenu depuis le 6 février 2024, a été condamné à cinq ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et à un an de prison pour « activités de propagande contre l’État ». Taher Naghavi va faire appel de cette peine de prison injuste, qui a été prononcée sur la base de son travail pacifique en faveur des droits humains.

Le 6 février 2024, le domicile de Taher Naghavi a été perquisitionné et ses appareils électroniques ainsi que ceux des membres de sa famille ont été confisqués. Le défenseur a été arrêté et détenu arbitrairement, accusé d’« activités de propagande contre l’État » et de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale ». Au début de sa détention, du 6 février au 18 mars 2024, Taher Naghavi a passé plus de quarante jours dans le pavillon 209 de la prison d’Evin, où il a été agressé physiquement et menacé de mort, victime de harcèlement contre les membres de sa famille et d’abus sexuels pendant les interrogatoires. En juin 2024, le défenseur a entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention arbitraire. Depuis cette grève de la faim, qui a duré du 12 au 30 juin 2024, sa santé s’est détérioré drastiquement et il souffre de complications thyroïdiennes et de tension artérielle.

5 Juillet 2024
Taher Naghavi met un terme à sa grève de la faim

Le défenseur des droits humains Taher Naghavi a mis fin à sa grève de la faim le 30 juin 2024 lorsque son état de santé s’est considérablement détérioré pendant sa détention à la prison d’Evin. Le défenseur a donc été transféré au pavillon 6 de la prison d’Evin, où il est détenu avec d’autres prisonniers condamnés pour des crimes violents.

Taher Naghavi avait entamé une grève de la faim le 12 juin pour protester contre sa détention arbitraire et avait ensuite été transféré dans le quartier de quarantaine de la prison d’Evin. Le parquet a rejeté sa demande libération sous caution malgré la fin de l’enquête et la délivrance d’une ordonnance de libération sous caution avant la convocation du tribunal. Taher Naghavi a besoin de médicaments pour des complications thyroïdiennes et une hypertension artérielle. Il s’était abstenu de prendre ses médicaments et de recevoir une aide nutritionnelle médicale, ce qui a entraîné une détérioration de son état de santé. Il avait donc été transféré à la clinique médicale de la prison d’Evin, puis à l’hôpital de Taleghani le 19 juin.

20 Juin 2024
Taher Naghavi transféré à l’hôpital et renvoyé en prison après une grève de la faim

Le 19 juin 2024, le défenseur des droits humains Taher Naghavi a été transféré à l’hôpital de Taleghani et renvoyé à la prison d’Evin à la suite d’une grève de la faim. Le défenseur, qui est accusé d’« activités de propagande contre l’État » et de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale », est détenu arbitrairement à la prison d’Evin après avoir été arrêté le 6 février 2024 à Karaj, dans la province d’Alborz, en Iran.

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Taher Naghavi est défenseur des droits humains et avocat. Diplômé en sciences politiques, il écrit des articles depuis qu’il est étudiant à l’université pour défendre les droits des groupes ethniques. Il lutte également contre la discrimination des minorités ethniques, notamment des Turcs en Iran. Il représente notamment des prisonniers confrontés à des accusations liées à la sécurité nationale.

Le 19 juin 2024, Taher Naghavi a été transféré à la clinique médicale de la prison d’Evin, puis, peu après à l’hôpital de Taleghani, avant d’être renvoyé à la prison d’Evin, suite à une grève de la faim entamée il y a une semaine. Le défenseur a entamé une grève de la faim le 12 juin pour protester contre sa détention arbitraire et a ensuite été transféré dans le quartier de quarantaine de la prison. Le parquet a rejeté sa demande de libération sous caution malgré la fin de l’enquête et la délivrance d’une ordonnance de libération sous caution avant la convocation du tribunal. Le défenseur dépend de médicaments contre les complications thyroïdiennes et l’hypertension artérielle. Il a arrêté de prendre ses médicaments et refuse de recevoir une aide nutritionnelle par le biais d’une intervention médicale.

Le 6 février 2024, le domicile de Taher Naghavi a été perquisitionné et ses appareils électroniques ainsi que ceux des membres de sa famille ont été confisqués. L’ordre de détention arbitraire est prolongé depuis le 6 février et le défenseur a été entendu pour des accusations d’« activités de propagande contre l’État » et de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale ». Au début de sa détention, du 6 février au 18 mars 2024, Taher Naghavi a passé plus de quarante jours dans le pavillon 209 de la prison d’Evin où il a été agressé physiquement et menacé de mort, de harcèlement des membres de sa famille et d’abus sexuels pendant les interrogatoires. Le défenseur, qui est toujours détenu arbitrairement, s’est vu refuser l’accès à un avocat pendant cette période.

Front Line Defenders est très préoccupée par l’état de santé du défenseur des droits humains Taher Naghavi, en grève de la faim à la prison d’Evin. Il a été transféré du quartier de quarantaine de la prison d’Evin à la clinique de la prison puis à l’hôpital de Taleghani en raison de la détérioration de son état de santé au septième jour de sa grève de la faim.

Front Line Defenders exhorte les autorités iraniennes à :

  1. Libérer immédiatement et sans condition Taher Naghavi et annuler ses condamnations, car Front Line Defenders pense qu’il est pris pour cible uniquement en raison de son travail légitime en faveur des droits humains ;
  2. Transférer d’urgence le défenseur dans un établissement médical et lui fournir un traitement médical nécessaire, s’il en a besoin ;
  3. Garantir que le traitement de Taher Naghavi pendant sa détention, corresponde à toutes les conditions établies dans les « Principes fondamentaux relatifs à la protection de toute personne contre toute forme de détention ou emprisonnement » adoptés par l’Assemblée Générale de l’ONU dans sa résolution 43/173 du 9 décembre 1988 ;
  4. Cesser de prendre pour cible tous les défenseur⸱ses des droits humains en Iran et garantir en toutes circonstances qu’ils puissent mener leurs activités légitimes en faveur des droits humains sans crainte de représailles et sans aucune restriction, y compris l’acharnement judiciaire.