Un groupe combattant profère des menaces de mort contre Sultana Kamal
Le 4 mai 2019, Sultana Kamal a porté plainte au poste de police de Dhanmondi à Dhaka contre des menaces de mort qu'elle a reçues et pour réclamer la protection des autorités. Les menaces de mort ont été proférées par le groupe islamiste Jamaat-ul-Mujahideen Bangladesh dans une publication en ligne "Lone Wolf" datée de mars 2019.
Sultana Kamal est défenseuse des droits humains et avocate ; elle est connue pour son travail en faveur des droits civils, politiques et pour l'égalité des sexes. Elle est actuellement présidente de plusieurs organisations de défense des droits humains, dont South Asians for Human Rights, Transparency International Bangladesh et We Can Bangladesh. Sultana Kamal est également coprésidente de la Chittagong Hill Tracts Commission. Pendant plus de 15 ans elle était directrice d'Ain o Salish Kendra (ASK), une organisation d'aide juridique et de défense des droits humains au Bangladesh.
Le 4 mai 2019, Sultana Kamal a porté plainte au poste de police de Dhanmondi à Dhaka contre des menaces de mort qu'elle a reçues et pour réclamer la protection des autorités. Les menaces de mort ont été proférées par le groupe islamiste Jamaat-ul-Mujahideen Bangladesh dans une publication en ligne "Lone Wolf" datée de mars 2019.
Sultana Kamal est défenseuse des droits humains et avocate ; elle est connue pour son travail en faveur des droits civils, politiques et pour l'égalité des sexes. Elle est actuellement présidente de plusieurs organisations de défense des droits humains, dont South Asians for Human Rights, Transparency International Bangladesh et We Can Bangladesh. Sultana Kamal est également coprésidente de la Chittagong Hill Tracts Commission. Pendant plus de 15 ans elle était directrice d'Ain o Salish Kendra (ASK), une organisation d'aide juridique et de défense des droits humains au Bangladesh.
Les menaces de mort proférées contre Sultana Kamal ont été publiées dans le numéro de mars 2019 de «Lone Wolf», une publication du groupe islamiste combattant Jamaat-ul-Mujahideen diffusée sur l’application de messagerie Telegram. Le nom de Sultana Kamal faisait partie d'une liste de "cibles" identifiées par le groupe, qui contenait également des moyens possibles de les tuer. Elle et quelques autres personnes sont également taxées de "murtad" ou apostats dans la publication.
Ce n'est pas la première fois que Sultana Kamal reçoit des menaces de la part de groupes fondamentalistes. Le 2 juin 2017, un autre groupe islamiste radical, Hefazat-e-Islam, l'avait menacée de l'arrêter, de l'envoyer en exil et de violences pour s'être opposée à l'un de leurs représentants lors d'une émission télévisée.
Front Line Defenders est préoccupée par les menaces de mort proférées à l'encontre de la défenseuse des droits humains Sultana Kamal, car elles semblent uniquement motivées par son travail pacifique et légitime en faveur des droits humains au Bangladesh.
