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Soha Mortezaie libérée sous conditions de la prison d’Evin

Statut: 
Libérée
À propos de la situation

Le 12 juin 2024, la défenseuse des droits humains Soha Mortezaie a été libérée sous conditions de la prison d’Evin.

Le 9 février 2021, la 54e chambre de la cour d’appel du tribunal révolutionnaire a confirmé le verdict rendu par la 15e chambre du tribunal révolutionnaire, qui avait condamné Soha Mortezaie à six ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale ».

Le 9 novembre 2020, la 15e chambre du tribunal révolutionnaire a reconnu la syndicaliste étudiante et défenseuse des droits humains Soha Mortezaie coupable de «rassemblement et collusion contre la sécurité nationale», et l'a condamnée à six ans de prison.

Le 22 janvier, Soha Mortezaie a été libérée sous caution suite à une grève de la faim et, le 30 janvier, la cour d'appel a réduit sa peine à un an d'emprisonnement, tout en confirmant l'interdiction d'appartenir à des groupes et de participer à des activités liées aux médias. Le 1er mai, elle a été convoquée pour entamer sa peine, mais elle ne s'est pas présentée par peur des conditions de détention pendant la crise liée au COVID-19.

À propos de Soha Mortezaie

Soha MortezaieSoha Mortezaie milite dans un syndicat étudiant ; elle est l'ancienne secrétaire du syndicat étudiant de l'Université de Téhéran. En raison de son travail au sein des syndicats étudiants, Soha Mortezaie s'est vu refuser l'accès à l'éducation.

22 Juin 2024
Soha Mortezaie libérée sous conditions de la prison d’Evin

Le 12 juin 2024, la défenseuse des droits humains Soha Mortezaie a été libérée sous conditions de la prison d’Evin. Elle était détenue depuis sa violente arrestation le 21 novembre 2022 lors de laquelle elle dit avoir subi des abus sexuels. La défenseuse était éligible à une libération conditionnelle en vertu de la loi ratifiée en mai 2020, qui permet aux prisonniers politiques de bénéficier d’une libération conditionnelle après avoir purgé un tiers de leur peine.

Le 9 février 2021, la 54e chambre de la cour d’appel du tribunal révolutionnaire a confirmé le verdict rendu par la 15e chambre du tribunal révolutionnaire, qui avait condamné Soha Mortezaie à six ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale ». Selon l’Iranian Councils of Students Union, la peine exécutable de la défenseuse était de trois ans et huit mois de prison après l’application de l’article 134 du Code pénal islamique.

Selon l’avocat de la défenseuse, elle aurait été condamnée pour avoir mené un sit-in à l’université pour protester contre le refus de l’autoriser à entreprendre un doctorat. Les manifestations contre la loi sur le voile et sa participation aux manifestations de 2019 à l’université de Téhéran, ainsi que ses activités au sein de l’Iranian Councils of Students Union sont d’autres exemples de son travail en faveur des droits humains, pour lequel elle fait l’objet d’un harcèlement judiciaire.

12 Février 2021
Confirmation du verdict rendu contre Soha Mortezaie

Le 9 février 2021, la 54e chambre de la cour d’appel du tribunal révolutionnaire a confirmé le verdict rendu par la 15e chambre du tribunal révolutionnaire, qui avait condamné Soha Mortezaie à six ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale ».

Selon son avocat, la défenseuse des droits humains a notamment été condamnée pour un sit-in à l’université pour protester contre le refus de l’autoriser à entreprendre des études de doctorat. Les manifestations contre le projet de loi sur le voile à l’Université de Téhéran, la participation aux manifestations de novembre 2019 à l’Université de Téhéran et ses activités au sein du conseil du syndicat étudiant sont d’autres exemples de son travail en faveur des droits humains pour lequel elle est victime d’acharnement judiciaire.

12 Novembre 2020
Inculpation de Soha Mortezaie

Le 9 novembre 2020, la 15e chambre du tribunal révolutionnaire a reconnu la syndicaliste étudiante et défenseuse des droits humains Soha Mortezaie coupable de «rassemblement et collusion contre la sécurité nationale», et l'a condamnée à six ans de prison.

Elle pense que les accusations portées contre elle sont liées à ses actions en faveur du droit à l'éducation en Iran. En septembre 2019, la sécurité de l'université a empêché Soha Mortezaie de s'inscrire à son doctorat auquel elle a pourtant été acceptée. Début octobre 2019, elle avait organisé un sit-in de protestation à l'université de Téhéran. Par ailleurs, en novembre 2019, elle avait pris part à une manifestation à l'université de Téhéran et elle participait activement au conseil syndical universitaire pour protester contre le refus arbitraire de son droit à l'éducation.

1 Mai 2020
Soha Mortezaie convoquée pour entamer sa peine

En septembre 2019, Soha Mortezaie a été acceptée pour un doctorat en sciences politiques à l'Université de Téhéran, mais elle n'a pas été autorisée à s'inscrire officiellement par les autorités de sécurité. Le 9 octobre 2019, elle a écrit une lettre au président de l'université, Mahmoud Nili Ahmadabadi, l'accusant, ainsi que le Ministère des renseignements et le département de la sécurité de l'université de Téhéran, de la priver de l'accès à l'éducation. Le 17 novembre 2019, Soha Mortezaie a été arrêtée à l'université après avoir organisé un sit-in de protestation pendant un mois dans l'université. Le 27 novembre, son avocat a annoncé que l'accès à sa cliente lui avait été refusé et que le tribunal de Moghaddas avait rendu une ordonnance de détention provisoire.

La famille de Soha Mortezaie est menacée et harcelée par les responsables de la sécurité en raison de son sit-in. Ils menacent d'admettre la militante étudiante dans un hôpital psychiatrique et de la soumettre à un traitement par choc électrique.

Le 22 janvier, Soha Mortezaie a été libérée sous caution suite à une grève de la faim et, le 30 janvier, la cour d'appel a réduit sa peine à un an d'emprisonnement, tout en confirmant l'interdiction d'appartenir à des groupes et de participer à des activités liées aux médias. Le 1er mai, elle a été convoquée pour entamer sa peine, mais elle ne s'est pas présentée par peur des conditions de détention pendant la crise liée au COVID-19.