Assassinat du défenseur des droits humains Rohingya Mohib Ullah
Le 29 septembre 2021, le défenseur des droits humains Rohingya Mohib Ullah a été abattu par des inconnus dans le camp de Kutupalong à Cox's Bazar au Bangladesh. Mohib Ullah est arrivé dans son bureau vers 20h30 lorsque trois individus armés l'ont attaqué. Le défenseur a été touché par trois balles à la poitrine et a été prononcé mort par les médecins après avoir été conduit à l'hôpital de MSF à Kutupalong.
Mohib Ullah était un réfugié et défenseur des droits humains Rohingya qui vivait dans le camp de Kutapalong au Bangladesh. Il était président de l'Arakan Rohingya Society for Peace & Human Rights (ARSPH). Il a documenté diverses atrocités commises contre les Rohingyas par l’armée du Myanmar. Le défenseur plaidait également pour les droits et la reconnaissance des réfugiés rohingyas devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies, la Maison-Blanche et diverses autres plateformes internationales. En août 2019, il a organisé un grand rassemblement pacifique pour marquer le deuxième anniversaire de la répression militaire contre les Rohingyas au Myanmar, à laquelle de nombreux réfugiés Rohingyas ont participé.
Le 29 septembre 2021, le défenseur des droits humains Rohingya Mohib Ullah a été abattu par des inconnus dans le camp de Kutupalong à Cox's Bazar au Bangladesh. Mohib Ullah est arrivé dans son bureau vers 20h30 lorsque trois individus armés l'ont attaqué. Le défenseur a été touché par trois balles à la poitrine et a été prononcé mort par les médecins après avoir été conduit à l'hôpital de MSF à Kutupalong.
Mohib Ullah était un réfugié et défenseur des droits humains Rohingya qui vivait dans le camp de Kutapalong au Bangladesh. Il était président de l'Arakan Rohingya Society for Peace & Human Rights (ARSPH). Il a documenté diverses atrocités commises contre les Rohingyas par l’armée du Myanmar. Le défenseur plaidait également pour les droits et la reconnaissance des réfugiés rohingyas devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies, la Maison-Blanche et diverses autres plateformes internationales. En août 2019, il a organisé un grand rassemblement pacifique pour marquer le deuxième anniversaire de la répression militaire contre les Rohingyas au Myanmar, à laquelle de nombreux réfugiés Rohingyas ont participé.
Le 29 septembre 2021, Mohib Ullah a été abattu dans son bureau dans le camp de Kutupalong. La police qui enquête sur l’incident a indiqué que trois individus non identifiés sont entrés dans son bureau et ont tiré cinq balles. Trois balles ont touché Mohib Ullah à la poitrine, le blessant mortellement. Le défenseur a été conduit à l’hôpital MSF de Kutupalong où il a été déclaré mort.
Avant d'être tué, Mohib Ullah avait reçu des menaces. Le camp de Kutupalong, l’un des plus grands camps de réfugiés du monde abritant plus de 900 000 Rohingyas, est continuellement soumis à la violence de groupes extrémistes tels que l’Armée du salut des Rohingyas d’Arakan. Les menaces contre Mohib Ullah ont commencé à augmenter avec sa popularité croissante et le soutien qu’il a recueilli pour les Rohingyas à travers le monde. Un militant des droits des Rohingyas a également signalé que les autorités du Bangladesh avaient été informées des risques pour la vie de Mohib Ullah.
Front Line Defenders condamne fermement l’assassinat du défenseur des droits humains Mohib Ullah, car il semble que ce soit une réponse directe à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains des Rohingyas. Front Line Defenders est également préoccupée par les rapports faisant état de violence à l’intérieur du camp de Kutupalong et par les risques pour la vie des réfugiés qui sont déjà victimes de graves violations des droits humains. Les défenseur-ses des droits humains rohingyas du camp courent le risque d’être réprimés par les autorités et de recevoir de nouvelles menaces de la part des groupes qui ont ciblé Mohib Ullah. Front Line Defenders exhorte les autorités du Bangladesh à assurer la sécurité et le bien-être de tous les réfugiés rohingyas et défenseur-ses des droits humains résidant dans le camp de Kutupalong.