Perquisition du Centre culturel Yabous et acharnement judiciaire contre sa directrice Rania Elias
Le 30 août 2020, le centre culturel de Yabous a récupéré les ordinateurs, ordinateurs portables et autres biens saisis par la police le 22 juillet, mais les finances et les documents personnels de la directrice du centre n'ont pas été restitués.
Le 28 juillet 2020, Rania Elias, directrice du Centre culturel Yabous, à Jérusalem, a été convoquée et interrogée par la police suite à sa participation à une manifestation pacifique contre les perquisitions du Centre culturel et du Conservatoire national de musique Edward Said, le 22 juillet.
Le Centre culturel Yabous est un centre à but non lucratif à Jérusalem. L'objectif principal du Centre est de maintenir et de défendre les droits culturels des Palestiniens à Jérusalem, en organisant différents événements et activités culturels et artistiques.
Le 30 août 2020, le centre culturel de Yabous a récupéré les ordinateurs, ordinateurs portables et autres biens saisis par la police le 22 juillet, mais les finances et les documents personnels de la directrice du centre n'ont pas été restitués.
La directrice du centre culturel Yabous, Rania Elias, et son mari Suhail Khoury, sont toujours accusés de «blanchiment d’argent», de «fraude fiscale» et de «soutien aux activités terroristes».
Le 28 juillet 2020, Rania Elias, directrice du Centre culturel Yabous, à Jérusalem, a été convoquée et interrogée par la police suite à sa participation à une manifestation pacifique contre les perquisitions du Centre culturel et du Conservatoire national de musique Edward Said, le 22 juillet.
Le Centre culturel Yabous est un centre à but non lucratif à Jérusalem. L'objectif principal du Centre est de maintenir et de défendre les droits culturels des Palestiniens à Jérusalem, en organisant différents événements et activités culturels et artistiques.
Le 22 juillet 2020, vers 9 heures du matin, la police israélienne a fait une descente au domicile de Rania Elias et Suhail Khoury à Jérusalem. Rania Elias est directrice du Centre culturel Yabous et son mari, Suhail Khoury, est le directeur du Conservatoire national de musique Edward Said à Jérusalem. Les policiers ont demandé au couple de garder leurs enfants dans une pièce pendant qu'ils fouillaient la maison et confisquaient leurs téléphones portables, ordinateurs portables et certains de leurs papiers et documents personnels. Après la perquisition, la police a amené Rania Elias au centre culturel, où les agents ont procédé à la saisie des ordinateurs portables et d'autres documents du centre. Dans le même temps, la police a également effectué une descente au conservatoire Edward Said et a confisqué les mêmes éléments. Rania Elias a ensuite été conduite au poste de police d'Abu Ghniem, où elle a été interrogée pendant près de huit heures, son avocat n'ayant été autorisé à être présent que pour la première partie de l'interrogatoire. Elle a ensuite été libérée sous caution. Actuellement, Rania Elias et Suhail Khoury font face à des accusations de "blanchiment d’argent", de "fraude fiscale" et de "soutien à des activités terroristes". Suhail Khoury a également été libéré sous caution.
Le 28 juillet 2020, Rania Elias a participé à une manifestation pacifique devant le centre culturel de Yabous pour protester à nouveau contre la perquisition illégale. La police israélienne a observé la manifestation, et une fois celle-ci terminée, Rania Elias a été convoquée au poste de police où elle a fait l'objet d'une enquête pendant près de trois heures. La police lui a ordonné de ne pas se rendre au centre culturel Yabous ou à Ramallah, où se trouve une autre antenne du centre, pendant 15 jours. Pendant de nombreuses années, Rania Elias s'est également vu refuser le droit au regroupement familial et le droit de résidence permanente à Jérusalem. Elle pense que ces efforts pour lui refuser le droit de vivre légalement avec son mari et ses enfants à Jérusalem sont des représailles contre son travail pour défendre et maintenir les droits culturels palestiniens à Jérusalem.
Le Centre culturel Yabous a déjà fait l'objet de plusieurs descentes de police par le passé. Front Line Defenders est gravement préoccupée par le raid du Centre culturel Yabous et par le harcèlement continu de sa directrice, Rania Elias, et de son mari, Suhail Khoury. Les actions ciblées contre la directrice du Centre peuvent être considérées comme une tentative visant à entraver le travail du Centre en faveur des droits culturels. Front Line Defenders estime que la perquisition et le harcèlement continu sont liés au travail pacifique du Centre culturel Yabous pour maintenir et protéger l'existence culturelle des Palestiniens dans la partie occupée de Jérusalem.