Raheleh Ahmadi a besoin de soins médicaux
Le 24 janvier 2022, la défenseuse des droits humains Raheleh Ahmadi a annoncé qu’elle avait été citée à comparaître le 22 décembre 2021 et le 12 janvier 2022 devant la Branche 1 du tribunal de Shahid Moqadas Amniat (Evin).
Le 20 novembre 2021, la défenseuse des droits humains Raheleh Ahmadi a été traduite devant la 1ere branche du tribunal de Shahid Moqadas Amniat (Evin) pour une audience relative à de nouvelles accusations.
Le 14 mars 2021, la défenseuse des droits humains Raheleh Ahmadi a obtenu une permission médicale d’une semaine.
Le 9 décembre 2020, la défenseuse des droits de la femme Raheleh Ahmadi a fait une crise de nerfs suite à laquelle elle a perdu la mobilité de sa jambe gauche.
Raheleh Ahmadi est une défenseuse des droits humains qui milite contre le port du voile obligatoire en Iran. Raheleh Ahmadi est également la mère de la défenseuse des droits humains Saba Kord Afshari, qui purge une peine de 15 ans pour «avoir encouragé la corruption et la prostitution en se montrant sans foulard en public». Afin d'accentuer la pression contre Saba Kord Afshari alors qu'elle est en prison, la 26e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Raheleh Ahmadi à 31 mois de prison le 16 décembre 2019. Raheleh Ahmadi purge actuellement sa peine à la prison Evin et était aux côtés de sa fille jusqu'à ce qu'elles soient séparées le 9 décembre 2020, lorsque Saba a été transférée à la prison de Qarchak.
- Haut
- À propos de
- 5 Février 2022 : La défenseuse des droits humains Raheleh Ahmadi refuse de comparaître devant le tribunal sans son avocat
- 1 Décembre 2021 : Raheleh Ahmadi face à de nouvelles accusations en prison
- 20 Mars 2021 : Raheleh Ahmadi bénéficie d’une permission médicale
- 16 Décembre 2020 : Raheleh Ahmadi a besoin de soins médicaux
- 20 Décembre 2020 : La défenseuse des droits des femmes Saba Kord Afshari condamnée à 15 ans de prison
Le 24 janvier 2022, la défenseuse des droits humains Raheleh Ahmadi a annoncé qu’elle avait été citée à comparaître le 22 décembre 2021 et le 12 janvier 2022 devant la Branche 1 du tribunal de Shahid Moqadas Amniat (Evin). Elle a refusé de comparaître devant le tribunal en l’absence de son avocat, le défenseur des droits humains Mustafa Nili, qui a été arbitrairement incarcéré à la prison d’Evin du 14 août 2021 au 18 décembre 2021 alors qu’il s’apprêtait à déposer une plainte contre le Groupe de travail national contre le coronavirus et le ministre de la Santé.
Le 20 novembre 2021, Raheleh Ahmadi a été traduite devant la Branche 1 du tribunal de Shahid Moqadas Amniat (Evin), dans le cadre d’une audience sur la nouvelle accusation « d’activité de propagande contre l’État ». La nouvelle accusation contre la défenseuse est basée sur la publication, pendant sa détention, de ses déclarations sur des sites Internet considérés comme des outils de propagande hostiles au gouvernement iranien.
Le 20 novembre 2021, la défenseuse des droits humains Raheleh Ahmadi a été traduite devant la 1ere branche du tribunal de Shahid Moqadas Amniat (Evin) pour une audience relative à de nouvelles accusations. La défenseuse des droits humains a été informée que publier des déclarations sur des sites Web hostiles au gouvernement iranien, alors qu’elle est détenue, est considéré comme une « activité de propagande contre l’État ».
Le 16 décembre 2019, Raheleh Ahmadi a été condamné à 31 mois de prison par la 26e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran après avoir été arrêtée du 10 juillet au 14 décembre 2019. La défenseuse est victime d’acharnement judiciaire pour avoir défendu sa fille Saba Kord Afshari, ainsi que pour avoir fait campagne contre le port du voile obligatoire en Iran.
Le 14 mars 2021, la défenseuse des droits humains Raheleh Ahmadi a obtenu une permission médicale d’une semaine.
Le 9 décembre 2020, Raheleh Ahmadi a souffert une dépression nerveuse à la suite de laquelle elle a perdu la mobilité de sa jambe gauche. Après un examen, le médecin de la prison Evin a demandé qu’elle soit transférée à l’hôpital pour passer une électromyographie (EMG). Sa demande de permission médicale est restée sans réponse jusqu’au 14 mars.
Le 9 décembre 2020, la défenseuse des droits de la femme Raheleh Ahmadi a fait une crise de nerfs suite à laquelle elle a perdu la mobilité de sa jambe gauche. Le médecin de la prison Evin l'a examinée et a demandé qu'elle soit transférée à l'hôpital pour subir une électromyographie (EMG). À ce jour, Raheleh Ahmadi n'a toujours pas été envoyée à l'hôpital et elle doit utiliser un déambulateur.
Début décembre, Saba Kord Afshari, la fille de Raheleh Ahmadi, a été transférée à la prison de Qarchak. Raheleh a demandé à être transférée avec sa fille, mais sa demande a été refusée par les responsables de la prison.
Le 1er juin 2020, l'avocat de Saba Kord Afshari a été informé que le verdict de la cour d'appel avait été modifié et que la défenseuse des droits humains est désormais condamnée à 15 ans de prison. Elle avait d'abord été acquittée par écrit le 17 mars 2020 par le parquet d'Evin. Elle était accusée "d'avoir fait la promotion de la corruption et la prostitution en se présentant sans foulard en public". Son avocat a fait part de ses préoccupations concernant l'acquittement, qui lui a été communiqué en prison, soulignant les procédures illégales dans son affaire. Saba Kord Afshari, qui purge actuellement une peine de neuf ans de prison, risque jusqu'à 24 ans d'emprisonnement au total.
Saba Kord Afshari est une jeune (22 ans) défenseuse des droits des femmes, qui fait campagne contre le port du voile obligatoire en Iran. Elle a participé à la campagne Mercredi blanc - Ma liberté furtive (White Wednesday- My Stealthy Freedom) qui encourage les femmes à apparaître en public sans foulard et à publier leurs photos / vidéos sur les réseaux sociaux pour sensibiliser l'opinion contre les lois sur le voile obligatoire. En réaction au nombre croissant de femmes qui se joignent pacifiquement à cette campagne, la police iranienne a averti le 23 février 2018 que celles qui participeraient à cette campagne seraient inculpées pour "incitation et facilitation de la corruption et de la prostitution", passible d'une peine maximale de 10 ans de prison.
Bien que le Code pénal islamique prévoit un maximum de 10 ans d'emprisonnement, le 27 août 2019, Saba Kord Afshari a été condamnée à un total de 24 ans de prison au terme d'un procès qui s'est déroulé le 19 août 2019. La branche 26 du tribunal révolutionnaire islamique de Téhéran a condamné Saba à 15 ans de prison pour "incitation à l'immoralité et / ou la prostitution", à sept ans et six mois pour "rassemblement et collusion contre la sécurité intérieure ou extérieure" et un an et six mois pour "diffusion de propagande contre le système". Elle a également été condamnée à une interdiction de participer à des activités sociales. Le tribunal a prononcé la peine maximale prévue par le Code pénal islamique pour chaque accusation et l’a augmentée de moitié, en raison de la multiplicité des charges retenues contre elle et la condamnation antérieure de Saba Kord Afshari en 2018.
Saba Kord Afshari a été arrêtée pour la première fois le 2 août 2018, aux côtés de nombreuses autres personnes, lors d'une série de manifestations qui ont eu lieu en juillet-août 2018 contre la détérioration de l'économie iranienne ainsi que contre la corruption au sein du gouvernement. Elle avait d'abord été transférée à la prison de Qarchak à Varamin puis, en octobre 2018, au quartier des femmes de la prison Evin. En août 2018, elle a été condamnée à un an de prison pour "trouble de l'ordre public" par la branche 28 du tribunal révolutionnaire de Téhéran. Elle a été libérée avec de nombreux autres prisonniers le 14 février 2019 dans le cadre d'une grâce générale coïncidant avec le 40e anniversaire de la révolution islamique.
Saba Kord-Afshari a été de nouveau arrêtée le 1er juin 2019 chez elle et le lendemain, elle a été inculpée pour avoir "encouragé des personnes à l'immoralité et / ou à la prostitution" pour avoir retiré son hijab et pour avoir marché sans hijab, ainsi que pour les deux autres chefs d'accusation. Le 11 juin 2019, elle a été envoyée à la prison de Qarchak près de Téhéran. Elle n'a pas été autorisée à contacter un avocat et a subi des pressions de la part des autorités pour qu'elle s'incrimine lors d'une apparition télévisée. Saba a finalement été transférée au quartier des femmes de la prison Evin le 13 août 2019. Les autorités ont arrêté sa mère, Raheleh Ahmadi, du 10 au 14 juillet 2019 pour harceler davantage Saba Kord Afshari, et la 26 branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Raheleh à 31 mois de prison le 16 décembre 2019. Raheleh purge sa peine à la prison Evin avec sa fille. Ni Saba ni sa mère n'ont bénéficié de la libération temporairement accordée dans le cadre de l'épidémie de COVID-19.