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Violences policières contre vingt défenseuses des droits humains et membres du Women's Observatory

Statut: 
Violences policières
À propos de la situation

Le 7 décembre 2021, vingt défenseuses des droits humains et membres du Women’s Observatory (l’Observatoire des femmes) ont été attaquées, et 18 d'entre elles ont été arrêtées, lors d’une manifestation pacifique devant le Palais de justice, dans le centre-ville de Maputo. La manifestation a été violemment interrompue par la police de la République du Mozambique (PRM), et des policiers auraient battu des manifestants. Les défenseuses ont été arrêtées et remises en liberté le jour-même.

À propos du Women's Observatory

Le Women's Observatory (l’Observatoire des femmes) est une coalition d’ONG qui s’emploie à protéger les femmes contre la violence sexiste. Le Women's Observatory vise à promouvoir un espace vaste, stable et sûr de réflexion, d’influence et de suivi de la situation des femmes au Mozambique. Il vise à créer un espace capable de représenter équitablement les femmes, ainsi que d’allouer efficacement des ressources pour répondre à leurs diverses demandes et réalités.

16 Décembre 2021
Violences policières contre vingt défenseuses des droits humains et membres du Women's Observatory

Le 7 décembre 2021, vingt défenseuses des droits humains et membres du Women’s Observatory (l’Observatoire des femmes) ont été attaquées, et 18 d'entre elles ont été arrêtées, lors d’une manifestation pacifique devant le Palais de justice, dans le centre-ville de Maputo. La manifestation a été violemment interrompue par la police de la République du Mozambique (PRM), et des policiers auraient battu des manifestants. Les défenseuses ont été arrêtées et remises en liberté le jour-même.

Le Women's Observatory (l’Observatoire des femmes) est une coalition d’ONG qui s’emploie à protéger les femmes contre la violence sexiste. Le Women's Observatory vise à promouvoir un espace vaste, stable et sûr de réflexion, d’influence et de suivi de la situation des femmes au Mozambique. Il vise à créer un espace capable de représenter équitablement les femmes, ainsi que d’allouer efficacement des ressources pour répondre à leurs diverses demandes et réalités.

Le 7 décembre 2021, vingt éminentes défenseuses des droits humains ont participé à une manifestation pacifique devant le Palais de justice, dans le centre-ville de Maputo. La manifestation était organisée dans le cadre de la campagne des Nations Unies « 16 Jours d'activisme contre la violence basée sur le genre ». Son but était d’exiger justice pour toutes les victimes de féminicide. La manifestation a été violemment interrompue par la PRM qui aurait commencé à frapper les manifestants et à arrêter les défenseuses des droits humains, qui ont également été blessées. 18 des défenseuses ont ensuite été placées au 18ème commissariat de la PRM dans la ville de Maputo, bien que la police soit au courant du but légitime de l’initiative. Elles ont été libérés plus tard le même jour en raison de la présence de la presse et de représentants des organisations de la société civile au poste de police. La PRM a justifié l’arrestation en affirmant que les manifestantes n’avaient pas l’autorisation d’organiser la manifestation, en dépit de l’article 52 de la Constitution de la République du Mozambique et de l’article 3 de la loi sur les manifestations, qui protègent expressément le droit des civils de se rassembler pacifiquement sans demander l’autorisation.

Front Line Defenders est profondément préoccupée par la violence exercée contre les vingt défenseuses des droits humains, la suppression illégale de leur liberté de rassemblement, leur arrestation et leur détention. Front Line Defenders pense que ces femmes ont été ciblées à cause de leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.