Monireh Arabshahi libérée de la prison de Kachuei
Le 15 février 2023, Monireh Arabshahi a été libérée de la prison de Kachuei.
Le 3 mai 2021, la défenseuse des droits humains Monireh Arabshahi s’est vue accorder une permission de 12 jours pour raison médicale et peut quitter la prison de Kachuei.
Le 25 janvier 2021, la défenseuse des droits des femmes Monireh Arabshahi a été emmenée chez un médecin légiste, alors que les autorités pénitentiaires lui avaient promis qu’elle serait conduite dans un hôpital pour recevoir une assistance médicale immédiate.
Le 18 novembre 2020, Monireh Arabshahi, défenseuse des droits des femmes et militante contre le hijab obligatoire, qui purge actuellement une peine de cinq ans et demi dans la prison de Kachuei à Karaj, s'est vu refuser le droit de visite après avoir refusé de porter un tchador
Le 21 octobre 2020, Yasaman Aryani et sa mère, Monireh Arabshahi, ont été invitées à se préparer pour une visite de leur avocat. Cependant, après avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour la visite, les autorités pénitentiaires les ont transférées de la prison Evin à la prison de Kachuei dans la province d'Alborz.
Le 5 février 2020, la branche 54 de la Cour d'appel de Téhéran a réduit les peines infligées aux défenseuses des droits humains Yasman Aryani et sa mère, Monrieh Arabshahi, à neuf ans et sept mois d'emprisonnement.
Le 26 juin 2019, ayant toutes deux été privées de tout contact avec leurs avocats, Yasaman Aryani et Monireh Arabshahi ont été reconnues coupables de "diffusion de propagande", de "rassemblement et collusion pour commettre des crimes contre la sécurité nationale", et "d'incitation et de facilitation à la corruption et à la prostitution". Elles ont toutes deux été condamnées à 16 ans de prison.
Le 18 avril, Yasaman Aryani et Monireh Arabshahi ont été conduites du centre de détention de Vozara vers un lieu inconnu.
Monireh Arabshahi est une défenseuse des droits des femmes qui milite avec sa fille la DDH Yasaman Aryani contre le port obligatoire du voile en Iran.
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- À propos de
- 1 Mars 2023 : Monireh Arabshahi libérée de la prison de Kachuei
- 10 Mai 2021 : Monireh Arabshahi bénéficie d’une permission temporaire pour sortir de la prison de Kachuei pour raison médicale
- 28 Janvier 2021 : Monireh Arabshahi privée de soins médicaux adaptés
- 20 Novembre 2020 : Monireh Arabshahi interdite de recevoir des visites
- 23 Octobre 2020 : Yasaman Aryani et Monireh Arabshahi transférées à la prison de Kachuei
- 5 Février 2020 : Réduction de la peine de Yasman Aryani et de sa mère Monrieh Arabshahi
- 26 Juin 2019 : Yasaman Aryani et Monireh Arabshahi condamnées à de longues peines
- 18 Avril 2019 : Yasaman Aryani et Monireh Arabshahi transférées dans la prison Qarchak
- 10 Avril 2019 : Perquisition policière et arrestation de Yasaman Aryani et Monireh Arabshahi
Le 15 février 2023, Monireh Arabshahi a été libérée de la prison de Kachuei. Depuis le 4 février 2023, des centaines de prisonniers, dont des défenseur⸱ses des droits humains, ont été libérés dans le cadre d’une amnistie générale annoncée par le système judiciaire iranien à l’occasion du 44e anniversaire de la révolution islamique en Iran.
Le 3 mai 2021, la défenseuse des droits humains Monireh Arabshahi s’est vue accorder une permission de 12 jours pour raison médicale et peut quitter la prison de Kachuei.
La défenseuse avait déjà demandé un congé médical en novembre 2020 en raison d’un gonflement de sa glande thyroïde et des effets secondaires liés.
Le 25 janvier 2021, la défenseuse des droits des femmes Monireh Arabshahi a été emmenée chez un médecin légiste, alors que les autorités pénitentiaires lui avaient promis qu’elle serait conduite dans un hôpital pour recevoir une assistance médicale immédiate. Lorsque Monireh Arabshahi a réalisé où elle se trouvait, elle a refusé de voir le médecin légiste. Elle a ensuite été transférée dans une cellule de quarantaine de la prison de Qarchak, d'où elle ne pourra pas maintenir un contact approprié avec sa famille.
Monireh Arabshahi souffre d'un gonflement de sa glande thyroïde et les médecins de la prison de Qarchak lui avaient donc pris un rendez-vous pour qu’elle passe une IRM et un scanner à l’hôpital. Le gonflement de la glande thyroïde de la défenseuse provoque des difficultés respiratoires et a aussi touché ses cordes vocales. La demande de libération pour raison médicale de Monireh Arabshahi est en attente depuis deux mois.
La défenseuse des droits humains a déjà consulté un médecin légiste pour vérifier ses besoins médicaux (ce qui est exigé par le règlement de l'Organisation iranienne des prisons) et les médecins de la prison ont confirmé qu'elle avait besoin d'urgence d'être examinée par un spécialiste.
Le 18 novembre 2020, Monireh Arabshahi, défenseuse des droits des femmes et militante contre le hijab obligatoire, qui purge actuellement une peine de cinq ans et demi dans la prison de Kachuei à Karaj, s'est vu refuser le droit de visite après avoir refusé de porter un tchador (un grand morceau de tissu qui est enroulé autour de la tête et du haut du corps, ne laissant que le visage visible). Le chef de la justice iranienne, Ibrahim Raisi, avait précédemment déclaré qu'un hijab normal était suffisant, conformément aux règles relative au port du voile lors des visites en prison et que les femmes accusées ne sont pas tenues de porter un tchador. Par conséquent, cette interdiction de visite est infondée et constitue un acte de harcèlement supplémentaire contre la défenseuse des droits humains.
Le 21 octobre 2020, Yasaman Aryani et sa mère, Monireh Arabshahi, ont été invitées à se préparer pour une visite de leur avocat. Cependant, après avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour la visite, les autorités pénitentiaires les ont transférées de la prison Evin à la prison de Kachuei dans la province d'Alborz. Les défenseuses des droits des femmes purgent chacune des peines de cinq ans et six mois pour plusieurs infractions. Les autorités pénitentiaires ont justifié leur transfert dans une prison publique par une décision arbitraire de considérer l'«incitation et la facilitation de la corruption et de la prostitution» comme une infraction non liée à la sécurité. La prison de Kachuei est une prison où les conditions de détention sont déplorables et qui est principalement destinée aux femmes accusées de crimes violents. Les défenseur-ses des droits humains estiment que leur transfert est une mesure de représailles car même en prison elles continuent de dénoncer les violations des droits humains, et son emplacement en périphérie de la capitale limitera leur contact avec le monde extérieur.
Le 26 juin 2019, Yasaman Aryani et Monireh Arabshahi ont été reconnues coupables de «diffusion de propagande», de «rassemblement et de complicité en vue de commettre des crimes contre la sécurité nationale» et «d'incitation et de facilitation de la corruption et de la prostitution» et condamnées à 16 ans d'emprisonnement par le 28e Tribunal révolutionnaire. Toutefois, le 5 février 2020, la 54e chambre de la Cour d’appel de Téhéran a réduit les peines des défenseuses des droits des femmes Yasman Aryani et de sa mère Monrieh Arabshahi à neuf ans et sept mois d’emprisonnement. Selon l'article 134 du Code pénal islamique, la peine la plus sévère, dans ce cas cinq ans et six mois de prison, s'applique à chaque défenseuse.
Le 5 février 2020, la branche 54 de la Cour d'appel de Téhéran a réduit les peines infligées aux défenseuses des droits humains Yasman Aryani et sa mère, Monrieh Arabshahi, à neuf ans et sept mois d'emprisonnement. Leurs peines sont désormais de : cinq ans et six mois pour "incitation et facilitation de la corruption et de la prostitution" pour avoir fait la promotion du retrait du voile ; trois ans et six mois pour "rassemblement et collusion visant à commettre des crimes contre la sécurité nationale'', et sept mois pour "diffusion de propagande contre le système".
Selon les directives iraniennes en matière de condamnation, les défenseuses des droits des femmes doivent purger la peine unique la plus longue pour l’accusation la plus grave, à savoir cinq ans et six mois pour "incitation et facilitation de la corruption et de la prostitution". Leur avocat a indiqué qu'il déposera une demande d’examen judiciaire de leur condamnation et de leur peine.
Ni Yasaman Aryani ni Monrieh Arabshahi n'ont été autorisées à quitter la prison pendant l'épidémie de COVID-19.
Le 26 juin 2019, ayant toutes deux été privées de tout contact avec leurs avocats, Yasaman Aryani et Monireh Arabshahi ont été reconnues coupables de "diffusion de propagande", de "rassemblement et collusion pour commettre des crimes contre la sécurité nationale", et "d'incitation et de facilitation à la corruption et à la prostitution". Elles ont toutes deux été condamnées à 16 ans de prison.
Le 3 août, Monireh Arabshahi a publié une lettre ouverte depuis la prison, dans laquelle elle déclarait : "En fait, je suis heureuse d'avoir été capable, au cours de la cinquième décennie de ma vie, de retirer le voile qui, pendant de nombreuses années, a couvert mes pensées, mes idées et mes croyances. Et aujourd'hui je me sens aussi libre qu'un oiseau".
En octobre, Yasamn Aryani a signé une lettre en prison avec 17 autres défenseuses des droits des femmes, condamnant les autorités pénitentiaires pour avoir séparé les mères et les enfants en prison.
Le 18 avril, Yasaman Aryani et Monireh Arabshahi ont été conduites du centre de détention de Vozara vers un lieu inconnu. À leur arrivée, des journalistes de la chaîne de télévision publique attendaient les deux défenseuses et les ont filmées sans consentement. Elles ont été emmenées dans une pièce où on leur a dit quelles allaient être interrogées par les journalistes, et qu'elles devraient répondre aux questions.
Yasaman Aryani et Monireh Arabshahi ont ensuite été transférées à la prison de Qarchak à Varamin, où elles sont actuellement détenues avec plus de 2000 femmes et quelques enfants dans des conditions précaires. En août 2019, près de 200 détenus de la prison de Qarchak ont écrit au directeur général des prisons de Téhéran, déclarant que les conditions étaient si mauvaises que certains détenus ont été poussés se faire du mal à eux-mêmes pour faire face à la douleur émotionnelle, à la colère et à la frustration.
Le 8 mars 2019, une vidéo a été diffusée sur les réseaux sociaux de Yasaman Aryani, de sa mère Monireh Arabshahi et d'une autre femme en train de monter dans la voiture réservée aux femmes dans le métro de Téhéran, transportant un panier de fleurs blanches à distribuer aux femmes dans le métro à l'occasion de la Journée internationale des femmes. La vidéo a été partagée en ligne et a suscité beaucoup de critiques car les trois femmes ne portaient pas de voile en public. Après la diffusion de la vidéo sur les réseaux sociaux, Yasaman Aryani a tweeté qu'elle avait été évincée d'une pièce de théâtre pour laquelle elle avait été choisie. Le 10 avril 2019, les forces de sécurité ont perquisitionné son domicile, saisi son téléphone et son ordinateur portable et l'ont arrêtée.
Le lendemain, lorsque sa mère Monireh Arabshahi s'est rendue dans le centre de détention de Vozara pour prendre des nouvelles de sa fille, elle a également été arbitrairement arrêtée.