Des policiers intimident Stephen Kinuthia Mwangi
Le 25 juin 2017, le défenseur des droits humains Stephen Kinuthia Mwangi a été intimidé par deux policiers en civil à Mathare, un quartier de l'est de Nairobi au Kenya. Cela fait suite à un autre acte d'intimidation, le 20 juin 2017; la police aurait empêché Stephen Kinuthia Mwangi de rentrer chez lui pendant quatre heures.
Stephen Kinuthia Mwangi est coordinateur administratif de Mathare Social Justice Centre (MSJC), une initiative des jeunes membres de la communauté pour promouvoir la justice sociale à Mathare. L'objectif du MSJC est notamment la promotion des formes participatives de la justice et il a organisé plusieurs forums communautaires sur les assassinats extrajudiciaires, l'accaparement des terres et la responsabilité politique. En Mai 2017, le MSJC a publié un rapport intitulé "Qui est le prochain? Un rapport de recherche sur l'action participative contre la normalisation des exécutions extrajudiciaires à Mathare".
Le 25 juin 2017, le défenseur des droits humains Stephen Kinuthia Mwangi a été intimidé par deux policiers en civil à Mathare, un quartier de l'est de Nairobi au Kenya. Cela fait suite à un autre acte d'intimidation, le 20 juin 2017; la police aurait empêché Stephen Kinuthia Mwangi de rentrer chez lui pendant quatre heures.
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Le 25 juin 2017, Stephen Kinuthia Mwangi a été victime d'actes d'intimidation devant chez lui, par des policiers en civil qui n'ont donné aucune raison. Après avoir refusé de se rendre au poste Stephen Kinuthia Mwangi aurait été interrogé puis harcelé par les deux officiers; l'un d'eux aurait fait référence à Willie Kimani, un avocat en droits humains assassiné. Plus tôt dans la semaine, Stephen Kinuthia Mwangi a été arrêté et retenu pendant quatre heures par la police sur le bord de la route, alors qu'il rentrait chez lui le soir en boda boda (mototaxi) le 20 juin 2017.
Front Line Defenders pense que ces deux actes d'intimidation perpétrés contre le défenseur Stephen Kinuthia Mwangi par la police en une semaine s'apparentent à du harcèlement, et pense qu'ils sont liés à son travail légitime et pacifique au sein du MSJC pour la justice sociale à Mathare.
Front Line Defenders exhorte les autorités kenyanes à:
1. Cesser immédiatement toute forme de harcèlement contre Stephen Kinuthia Mwangi, car il semble qu'il soit pris pour cible uniquement à cause de son travail légitime en faveur des droits humains;
2. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains au Kenya puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.
