Interrogatoire d'Onesmo Olengurumwa
Le 20 septembre 2017, le défenseur des droits humains Onesmo Olengurumwa a fait l'objet d'un deuxième interrogatoire, dans le cadre de ce qui semble être une forme d'acharnement administratif orchestré par les autorités de l'immigration afin de remettre en question sa citoyenneté tanzanienne.
Onesmo Olengurumwa est coordinateur national de la Tanzania Human Rights Defenders Coalition - THRDC (Coalition des défenseur-ses des droits humains en Tanzanie). La THRDC aspire à maximiser la protection, le respect et la reconnaissance des défenseur-ses des droits humains en Tanzanie, par le biais du plaidoyer, du renforcement des capacités, de la protection et du lien entre les défenseur-ses des droits humains et différents organismes régionaux et internationaux.
Le 20 septembre 2017, le défenseur des droits humains Onesmo Olengurumwa a fait l'objet d'un deuxième interrogatoire, dans le cadre de ce qui semble être une forme d'acharnement administratif orchestré par les autorités de l'immigration afin de remettre en question sa citoyenneté tanzanienne.
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Le 20 septembre 2017, les autorités de l'immigration se sont rendu dans les bureaux de la Tanzania Human Rights Defenders Coalition (THRDC) et ont interrogé Onesmo Olengurumwa. Pendant l'interrogatoire, ils ont demandé au défenseur de remplir un formulaire de dix pages sur son passé et son statut migratoire. Le 24 juillet, des représentants de l'immigration s'étaient déjà rendu dans les bureaux de la THRDC et ont informé le défenseur qu'ils avaient reçu l'ordre de l'interroger. Les représentants de l'immigration ont également pris des copies de son passeport.
Front Line Defenders fait part de ses préoccupations à propos de l'acharnement administratif contre Onesmo Olengurumwa, car il semble que cela fasse partie d'une plus vaste campagne de harcèlement contre les défenseur-ses des droits humains en Tanzanie.
Front Line Defenders exhorte les autorités tanzaniennes à:
1. Cesser immédiatement toute forme de harcèlement contre Onesmo Olengurumwa, car il semble qu'il soit pris pour cible uniquement à cause de son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains;
2. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains en Tanzanie puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement administratif.
