Nouvelle accusation contre le DDH emprisonné Mehman Huseynov
Mehman Huseynov a été libéré le 2 mars 2019 après avoir purgé une peine de deux ans de prison pour "calomnie équivalant à un crime très grave". Les accusations ont été portées contre le défenseur après qu'il a accusé la police de l'avoir enlevé et frappé.
Le 22 janvier 2019, le parquet général d'Azerbaïdjan a annoncé que les accusations portées contre Mehman Huseynov le 26 décembre avaient été abandonnées après l'intervention du président Ilham Aliyev.
Le 26 décembre 2018, une nouvelle accusation a été portée contre le défenseur des droits humains emprisonné Mehman Huseynov, deux mois avant la date prévue de sa libération. En vertu de cette nouvelle accusation, il est accusé d'avoir résisté aux autorités et risque jusqu'à sept ans de prison.
Mehman Huseynov est un défenseur des droits humains et journaliste azerbaïdjanais qui documente la corruption et les violations des droits humains en Azerbaïdjan. Il est rédacteur en chef du magazine socio-politique SANCAQ, et président de l'Institute for Reporters’ Freedom and Safety (IRFS), une organisation azerbaïdjanaise qui milite pour la liberté d'expression et la liberté d'information. Juste avant son arrestation le 9 janvier 2017, Mehman Huseynov travaillait pour la campagne "Chasse aux fonctionnaires corrompus", qui dénonçait la corruption au plus haut niveau du régime azerbaïdjanais.
Mehman Huseynov a été libéré le 2 mars 2019 après avoir purgé une peine de deux ans de prison pour "calomnie équivalant à un crime très grave". Les accusations ont été portées contre le défenseur après qu'il a accusé la police de l'avoir enlevé et frappé.
Mehman Huseynov est défenseur des droits humains et journaliste. En tant que défenseur de la liberté d'expression et d'information en Azerbaïdjan, il documente et dénonce les atteintes aux droits humains et les affaires de corruption dans le pays.
Front Line Defenders salue la libération de Mehman Huseynov. Cependant, elle condamne le procès et l'emprisonnement injustes du défenseur des droits humains et exhorte les autorités d'Azerbaïdjan à cesser de criminaliser les activités légitimes et pacifiques en faveur des droits humains.
Le 22 janvier 2019, le parquet général d'Azerbaïdjan a annoncé que les accusations portées contre Mehman Huseynov le 26 décembre avaient été abandonnées après l'intervention du président Ilham Aliyev. Le président Aliyev avait appelé à l'ouverture d'une enquête objective et équitable sur l'affaire du défenseur des droits humains, en disant que son maintien en détention, que sa jeunesse et l'âge avancé de son père devraient être pris en compte.
Le défenseur a été accusé de deux ans de prison pour calomnie le 3 mars 2017 et il devrait être libéré le 2 mars 2019.
Le 26 décembre 2018, une nouvelle accusation a été portée contre le défenseur des droits humains emprisonné Mehman Huseynov, deux mois avant la date prévue de sa libération. En vertu de cette nouvelle accusation, il est accusé d'avoir résisté aux autorités et risque jusqu'à sept ans de prison.
Mehman Huseynov est un défenseur des droits humains et journaliste azerbaïdjanais qui documente la corruption et les violations des droits humains en Azerbaïdjan. Il est rédacteur en chef du magazine socio-politique SANCAQ, et président de l'Institute for Reporters’ Freedom and Safety (IRFS), une organisation azerbaïdjanaise qui milite pour la liberté d'expression et la liberté d'information. Juste avant son arrestation le 9 janvier 2017, Mehman Huseynov travaillait pour la campagne "Chasse aux fonctionnaires corrompus", qui dénonçait la corruption au plus haut niveau du régime azerbaïdjanais.
Le 26 décembre 2018, Mehman Huseynov a appris qu'il est accusé de "résistance ou violence envers un représentant de l'autorité", en vertu de la partie 2 de l'article 315 du Code pénal d'Azerbaïdjan. Le même jour, il a entamé une grève de la faim sèche pour protester contre la nouvelle accusation, et il a été placé à l'isolement. Les avocats de Mehman Huseynov n'ont pas été autorisés à accéder à leur client et le 28 décembre, on leur a dit qu'ils pourraient lui "rendre visite après les vacances".
En novembre 2018, Mehman Huseynov a indiqué que l'administration de la prison n°14, où il purge sa peine, exerce des pressions psychologiques contre lui.
Le 3 mars 2017, le tribunal du district de Surakhansky à Bakou a reconnu Mehman Huseynov coupable de "calomnie, qui s'apparente à un crime grave", en vertu de la partie 2 de l'article 147 du Code pénal d'Azerbaïdjan, et l'a condamné à deux ans de prison. La charge a été portée par le chef de la police de Bakou, après que Mehman Huseynov a accusé la police de l'avoir enlevé et frappé.
Mehman Huseynov a été arrêté le 9 janvier 2017 lorsque cinq policiers en civil qui n'étaient pas en service l'ont fait monter de force dans un véhicule non immatriculé; ils lui ont mis un ruban adhésif sur la bouche, un sac sur la tête, avant de le frapper et d'utiliser un taser. Le 10 janvier 2017, Mehman Huseynov a été jugé à huis clos par le tribunal du district de Nasimi à Bakou, et reconnu coupable d'avoir "désobéi à un ordre de la police" et condamné à une amende de 200 manats (environ 105€). Le chef de la police avait ensuite porté plainte contre Mehman Huseynov, l'accusant d'avoir propagé de fausses informations au sujet de son enlèvement et de ses mauvais traitements. Tous les appels des avocats de Mehman Huseynov contre cette condamnation ont été rejetés.
Front Line Defenders pense que cette nouvelle accusation contre Mehman Huseynov vise à le garder en prison en représailles à ses critiques ouvertes contre les violations des droits humains en Azerbaïdjan. Front Line Defenders est préoccupée par l'intégrité physique et psychologique du défenseur des droits humains Mehman Huseynov tant qu'il est emprisonné.