Nana Mwafrika Mbarikiwa violemment arrêtée lors d'une manifestation
Le 9 octobre 2019, la défenseuse des droits humains Nana Mwafrika Mbarikiwa a été arrêtée violemment lors d'une manifestation pacifique qu'elle a organisée dans la ville de Kampala. La manifestation avait pour but de protester contre les brutalités policières et les violations des droits humains en Ouganda.
Nana Mwafrika Mbarikiwa est une défenseuse des droits humains indépendante. Depuis plusieurs années, elle défend les droits civils et politiques en Ouganda et manifeste contre les attaques et l'emprisonnement des défenseur-ses des droits humains et des manifestants pacifiques en Ouganda.
En janvier 2020, le chef du poste de police de Kira Road a informé la défenseuse des droits humains Nana Mwafrika Mbarikiwa que l'affaire contre elle était close et qu'elle n'était plus tenue de se présenter au poste de police. Le 9 octobre 2019, Nana Mwafrika Mbarikiwa avait été violemment arrêtée lors d'une manifestation pacifique qu'elle avait organisée à Kampala. La défenseuse avait été libérée sous caution sans charge mais avec l'obligation de se présenter régulièrement au poste de police.
Le 9 octobre 2019, la défenseuse des droits humains Nana Mwafrika Mbarikiwa a été arrêtée violemment lors d'une manifestation pacifique qu'elle a organisée dans la ville de Kampala. La manifestation avait pour but de protester contre les brutalités policières et les violations des droits humains en Ouganda.
Nana Mwafrika Mbarikiwa est une défenseuse des droits humains indépendante. Depuis plusieurs années, elle défend les droits civils et politiques en Ouganda et manifeste contre les attaques et l'emprisonnement des défenseur-ses des droits humains et des manifestants pacifiques en Ouganda.
Nana Mwafrika Mbarikiwa souligne publiquement des cas de brutalités policières en Ouganda. Elle a publiquement condamné l'utilisation de gaz lacrymogène, qui a entraîné la perte de la main d'un étudiant alors qu'il manifestait pacifiquement le 28 mars 2019. Le 6 mars 2019, elle a utilisé les réseaux sociaux pour recueillir des signatures pour une pétition contre les brutalités policières. Le 24 avril 2019, Nana Mwafrika Mbarikiwa a été brutalement attaquée par la police alors qu'elle était enceinte de sept mois. Elle a été hospitalisée et obligée d'accoucher prématurément, ce qui a entraîné la perte de son utérus.
Le 9 octobre, jour de l'indépendance de l'Ouganda, Nana Mwafrika Mbarikiwa a organisé une manifestation contre l'augmentation des brutalités policières dont les citoyens ougandais sont la cible. Alors qu'elle distribuait des livres traitant de la liberté, la police lui a enlevé de force son bébé et l'a traînée dans un camion de la police. Elle a été conduite au poste de police de Kira Road où on lui a refusé la permission de voir son bébé. La police l'a libérée sous caution et elle est obligée de se présenter régulièrement au poste de police local. Sur l'insistance de son avocat, elle a été libérée sous caution avec son bébé, qui s'est affaibli et a attrapé un rhume. À l'hôpital, on a diagnostiqué à Nana Mwafrika Mbarikiwa des lésions des tissus mous.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par l'arrestation violente de Nana Mwafrika Mbarikiwa et pense que l'obligation de se présenter à la police vise à freiner son travail en faveur des droits humains. Front Line Defenders condamne les violations des droits humains perpétrées par les forces de sécurité et considère qu'elles ont pour but de réprimer la dissidence, en particulier les défenseur-ses des droits humains qui luttent pour les droits civils et politiques.