Assassinat de la défenseuse des droits humains Nokuthula Mabaso
Le 5 mai 2022, la défenseuse des droits humains Nokuthula Mabaso a été tuée par balle devant son domicile à eKhenana. Nokuthula Mabaso était membre du mouvement Abahlali baseMjondolo. Nokuthula Mabaso devait témoigner le 6 mai 2022 devant le tribunal dans une affaire contre l’auteur présumé d’attaques constantes contre la Commune d’eKhenana. La police a ouvert une enquête sur la fusillade, mais aucun suspect n’a été arrêté.
Nokuthula Mabaso était défenseuse des droits humains et dirigeante de la commune d’eKhenana et de la Ligue des femmes d’Abahlali baseMjondolo. Abahlali baseMjondolo est un mouvement populaire de pauvres qui vivent dans des cabanes à Durban, Pinetown, Pietermaritzburg et d’autres parties de la province, ainsi qu’au Cap occidental. Le mouvement plaide pour les droits des personnes vivant dans des bidonvilles, y compris pour l’accès à un logement décent, aux services et à l’éducation.
Le 5 mai 2022, la défenseuse des droits humains Nokuthula Mabaso a été tuée par balle devant son domicile à eKhenana. Nokuthula Mabaso était membre du mouvement Abahlali baseMjondolo. Nokuthula Mabaso devait témoigner le 6 mai 2022 devant le tribunal dans une affaire contre l’auteur présumé d’attaques constantes contre la Commune d’eKhenana. La police a ouvert une enquête sur la fusillade, mais aucun suspect n’a été arrêté.
Nokuthula Mabaso était défenseuse des droits humains et dirigeante de la commune d’eKhenana et de la Ligue des femmes d’Abahlali baseMjondolo. Abahlali baseMjondolo est un mouvement populaire de pauvres qui vivent dans des cabanes à Durban, Pinetown, Pietermaritzburg et d’autres parties de la province, ainsi qu’au Cap occidental. Le mouvement plaide pour les droits des personnes vivant dans des bidonvilles, y compris pour l’accès à un logement décent, aux services et à l’éducation.
Le 6 mars 2021, Sniko Miya, défenseuse des droits humains et membre d’Abahlali baseMjondolo, a été attaquée dans la rue par un assaillant armé d’une hache. La défenseuse a été blessée pendant l’attaque, et a été sauvée grâce à l’intervention de passants. Malgré les menaces qui ont mené à enregistrer l’attaque en vidéo et les nombreux témoins, dont Nokuthula Mabaso, la police n’a arrêté le suspect que le 22 mars 2022. Ce même individu a été identifié comme l’un des tireurs dans le meurtre d’Ayanda Ngila, un autre défenseur des droits humains membre d’Abahlali baseMjondolo.
Le 6 mai 2022, Nokuthula Mabaso devait témoigner au tribunal dans le cadre de l’affaire de l’attaque contre Sniko Miya. Elle avait préparé une déclaration sous serment et avait l’intention de témoigner pour réclamer le rejet de la demande de libération sous caution du suspect. Cet individu est impliqué dans au moins deux attaques contre Abahlali baseMjondolo et ses membres. Ce suspect est le fils d’un dirigeant local influent du parti politique ANC qui est également pasteur et homme d’affaires. En outre, l’enquêteur chargé de cette affaire a l’habitude d’arrêter des membres du mouvement Abahlali baseMjondolo pour des accusations fabriquées de toutes pièces et de recommander qu’on leur refuse la libération sous caution. Le même agent affirme qu’il ne peut trouver aucune preuve dans l’attaque contre Sniko Miya, mais il a refusé d’examiner la preuve vidéo ou de parler aux témoins. Depuis l’assassinat de Nokuthula Mabaso, les charges portées contre le suspect pour l’agression de Sniko Miya ont été abandonnées. Il est toujours détenu et poursuivi pour l’assassinat d’Ayanda Ngila.
Front Line Defenders condamne l’assassinat de Nokuthula Mabaso et reste profondément préoccupée par le ciblage incessant d’Abahlali baseMjondolo et de ses membres, car elle pense que ces actes visent à intimider les défenseur⸱ses des droits humains et leur communauté.
