Acharnement judiciaire contre les défenseurs des droits humains Gift Trapence et Macdonald Sembereka
Le 6 octobre 2020, la juge résidente en chef de Lilongwe, Violet Chipawo, a clôturé l'affaire intentée contre les défenseurs des droits humains Gift Trapence et MacDonald Sembereka.
Le 12 juillet, Gift Trapence et Macdonald Sembereka ont été libérés sous caution après 48 heures de détention. Ils avaient été arrêtés à Lilongwe par la police du Malawi et accusés d'avoir fait fonctionner une ONG illégale, bien que leur ONG soit légalement enregistrée en vertu de la loi sur les entreprises. Gift Trapence et Macdonald Sembereka organisent des manifestations pour appeler à la démission de Jane Ansajh, la présidente de la Commission électorale du Malawi, suite à des irrégularités présumées lors des élections qui se sont tenues le 21 mai 2019.
Le Révérend Macdonald Sembereka est défenseur des droits humains et coordonne le Comité consultatif des droits humains (HRCC) un réseau d'organisations locales de la société civile qui travaillent sur la responsabilité des dignitaires du gouvernement et qui promeut les droits civils et politiques.
Le 6 octobre 2020, la juge résidente en chef de Lilongwe, Violet Chipawo, a clôturé l'affaire intentée contre les défenseurs des droits humains Gift Trapence et MacDonald Sembereka.
Les défenseurs avaient été libérés sous caution, assorties de conditions strictes, le 12 juillet 2019. Ils ont été contraints de payer une caution d'un million de Kwacha (environ 1160 EUR) chacun, de remettre tous leurs documents de voyage à la police et de se présenter au poste un vendredi sur deux. Leurs conditions de mise en liberté sous caution ont maintenant été résiliées et leurs documents de voyage leur ont été restitués après la clôture de l'affaire.
Gift Trapence et MacDonald Sembereka avaient été arrêtés le 10 juillet 2019 à Lilongwe par la police du Malawi et accusés d'exploiter une ONG illégale, alors que leur ONG est dûment enregistrée en vertu de la loi sur les sociétés. Les défenseurs estiment que leur arrestation était un acte de représailles contre les manifestations qu'ils avaient organisées pour exiger la démission de Jane Ansajh, la présidente de la Commission électorale du Malawi pour des irrégularités présumées lors des élections du 21 mai 2019.
Le 12 juillet, Gift Trapence et Macdonald Sembereka ont été libérés sous caution après 48 heures de détention. Ils avaient été arrêtés à Lilongwe par la police du Malawi et accusés d'avoir fait fonctionner une ONG illégale, bien que leur ONG soit légalement enregistrée en vertu de la loi sur les entreprises. Gift Trapence et Macdonald Sembereka organisent des manifestations pour appeler à la démission de Jane Ansajh, la présidente de la Commission électorale du Malawi, suite à des irrégularités présumées lors des élections qui se sont tenues le 21 mai 2019.
Gift Trapence est défenseur des droits humains et président adjoint de la Human Rights Defenders Coalition (HRDC), qui promeut la participation citoyenne et organise des manifestations pacifiques pour dénoncer les irrégularités présumées constatées lors des élections présidentielles de mai 2019.
Le Révérend Macdonald Sembereka est défenseur des droits humains et coordonne le Comité consultatif des droits humains (HRCC) un réseau d'organisations locales de la société civile qui travaillent sur la responsabilité des dignitaires du gouvernement et qui promeut les droits civils et politiques.
Le 12 juillet, Gift Trapence et Macdonald Sembereka ont été libérés sous caution par le magistrat résident en chef de Lilongwe. La libération sous caution est soumise à des conditions strictes : ils ont reçu l'ordre de payer une caution d'un million de Kwacha (1162 EUR) chacun, de remettre tous leurs documents de voyage à la police et de se présenter à la police un vendredi sur deux.
Leur détention fait partie d'une vague de harcèlement contre les défenseur-ses des droits humains suite aux manifestations dénonçant les irrégularités présumées lors de l'élection présidentielle du 21 mai 2019. Le 5 juillet 2019, Madalitso Banda, un défenseur des droits humains de Zomba, a été contraint de fuir son domicile après avoir découvert un cocktail Molotov non explosé près de chez lui. Madalitso Banda avait reçu plusieurs menaces contre sa vie et sa famille.
Au cours des manifestations du 5 juillet 2019, 10 défenseur-ses des droits humains dans le district de Rumphi et 29 dans la ville de Muzuzu ont été arrêtés par la police du Malawi. En vertu de l'article 181 du Code pénal, les défenseur-ses des droits humains ont été accusés de "conduite susceptible de porter atteinte à la paix".
Bien que les manifestations soient en grande partie pacifiques, elles sont devenues violentes dans certaines parties du pays, mais le DRHC a pris ses distances avec les incidents violents et a déclaré que ceux qui avaient participé à des actes de violence lors des manifestations n'étaient pas des manifestants mais des criminels qui avaient infiltré les manifestations. Bien qu'il ait condamné la violence, le DRHC risque des poursuites dans le cadre de demandes d’indemnisation faites par le gouvernement et de simples citoyens à cause des dégâts survenus pendant les manifestations. Le 8 juillet 2019, le ministère de la Sécurité intérieure a ordonné aux ministères, départements et agences du gouvernement de réclamer des dommages matériels aux organisateurs de manifestations.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par la répression menée contre les défenseur-ses des droits humains et les manifestants au Malawi, car il semble que cela soit uniquement motivé par leurs activités légitimes en faveur des droits humains et de promotion des valeurs démocratiques.