Acharnement judiciaire contre le défenseur des droits humains Anouar Rahmani
Le 7 novembre 2020, le tribunal correctionnel de Cherchell a reconnu le défenseur des droits humains Anouar Rahmani coupable d'«insulte envers des fonctionnaires» et l'a condamné à payer une amende de 50 000 dinars (330 euros).
Le 20 juillet 2020, le tribunal correctionnel de Cherchell a ajourné l'audience du défenseur des droits humains Anouar Rahmani pour la huitième fois. La date de l'audience n'a toujours pas été fixée.
Le 9 mars 2020, la cour pénale de Cherchell a reporté l'audience du défenseur des droits humains Anouar Rahmani au 30 mars 2020.
Le 17 février 2020, le défenseur des droits humains Anouar Rahmani doit assister à une audience devant le tribunal, concernant l'accusation d'"insulte à l'encontre des représentants de l'État" dans ses publications sur les réseaux sociaux.
Anouar Rahmani est un défenseur des droits humains algérien et blogueur indépendant qui plaide pour plus de libertés individuelles, l'écologie, ainsi que pour les droits des minorités et de la communauté LGBT+ en Algérie. C'est aussi le premier militant algérien qui a publiquement appelé à la reconnaissance juridique du mariage entre personnes du même sexe dans le pays.
Le 7 novembre 2020, le tribunal correctionnel de Cherchell a reconnu le défenseur des droits humains Anouar Rahmani coupable d'«insulte envers des fonctionnaires» et l'a condamné à payer une amende de 50 000 dinars (330 euros). La condamnation du défenseur des droits humains est liée à des publications sur les réseaux sociaux dans lesquelles il avait critiqué des hauts fonctionnaires du gouvernement pour corruption. Anouar Rahmani pense qu'il est criminalisé à cause de son travail en faveur de la liberté d'expression et des droits des personnes LGBTI en Algérie.
Le 20 juillet 2020, le tribunal correctionnel de Cherchell a ajourné l'audience du défenseur des droits humains Anouar Rahmani pour la huitième fois. La date de l'audience n'a toujours pas été fixée.
Anouar Rahmani est accusé d'avoir "insulté des représentants de l'État", en lien avec un message posté sur les réseaux sociaux ; cette infraction est passible de deux ans de prison.
Le 9 mars 2020, la cour pénale de Cherchell a reporté l'audience du défenseur des droits humains Anouar Rahmani au 30 mars 2020. C'est la deuxième fois que la cour ajourne l'audience de cette affaire sans fournir aucune justification. Le défenseur des droits humains est accusé «d’insulte à l’égard de fonctionnaires», une infraction passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans.
Le 17 février 2020, le défenseur des droits humains Anouar Rahmani doit assister à une audience devant le tribunal, concernant l'accusation d'"insulte à l'encontre des représentants de l'État" dans ses publications sur les réseaux sociaux.
Anouar Rahmani est un défenseur des droits humains algérien et blogueur indépendant qui plaide pour plus de libertés individuelles, l'écologie, ainsi que pour les droits des minorités et de la communauté LGBT+ en Algérie. C'est aussi le premier militant algérien qui a publiquement appelé à la reconnaissance juridique du mariage entre personnes du même sexe dans le pays.
Début janvier 2020, le défenseur des droits humains a été convoqué par la police dans la ville de Cherchell. Il a été interrogé pendant plusieurs heures sur ses publications sur les réseaux sociaux, largement partagées, dans lesquelles il avait critiqué des responsables gouvernementaux de haut rang. Il a également été interrogé sur ses opinions politiques et religieuses et sur sa famille. Le 6 février 2020, Anouar Rahmani a reçu une convocation à une audience prévue le 17 février 2020 devant le tribunal de Cherchell. Le défenseur des droits humains est accusé d’insulte à l'encontre de fonctionnaires, une infraction passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 2 ans. Il pense qu'il est ciblé uniquement en raison de ses activités en faveur des droits humains, en particulier la défense de la liberté d'expression et des droits des LGBT+ en Algérie.
Anouar Rahmani a déjà été harcelé à plusieurs occasions par les autorités. En 2017, son roman a été interdit et il a été accusé d'avoir insulté Dieu et de se moquer de la religion. Il a en outre été interdit au défenseur des droits humains d'écrire dans les journaux nationaux et bon nombre de ses ateliers et autres événements ont été annulés sous la pression des autorités. Ces dernières années, il a également fait face à une campagne de diffamation sur les réseaux sociaux et dans les journaux nationaux, l'accusant d'hérésie et d'insulter l'Islam. Sa famille est fréquemment harcelée par les autorités en raison de ses activités en faveur des droits humains.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par le harcèlement continu contre Anouar Rahmani et par les accusations récemment portées contre lui, car il semble qu'il soit ciblé uniquement en raison de ses activités pacifiques et légitimes en faveur des droits humains.