Issa Al-Nukhaifi en procès
La cour pénale d'Arabie Saoudite a condamné le défenseur des droits humains Issa Al-Nukhaifi à six ans de prison, six ans d'interdiction de voyager et à six ans de d'interdiction de fréquenter les réseaux sociaux", pour avoir "incité l'opinion publique", en lien avec des messages postés sur Twitter dans lesquels il critiquait la guerre menée par l'Arabie Saoudite au Yémén. Le défenseur est détenu depuis son arrestation le 18 décembre 2016 par les forces de sécurité à Jizan.
Issa Al-Nukhaifi est défenseur des droits humains et avocat; il plaide contre la politique gouvernementale relative aux déplacements forcés des personnes situées à la frontière entre l'Arabie Saoudite et le Yémen sans compensation adéquate. Il a aussi fait part de ses critiques et manifesté contre la guerre de l'Arabie Saoudite contre le Yémen.
La cour pénale d'Arabie Saoudite a condamné le défenseur des droits humains Issa Al-Nukhaifi à six ans de prison, six ans d'interdiction de voyager et à six ans de d'interdiction de fréquenter les réseaux sociaux", pour avoir "incité l'opinion publique", en lien avec des messages postés sur Twitter dans lesquels il critiquait la guerre menée par l'Arabie Saoudite au Yémén. Le défenseur est détenu depuis son arrestation le 18 décembre 2016 par les forces de sécurité à Jizan.
Le 4 octobre 2017, les défenseurs des droits humains Essam Koshak et Issa Al-Nukhaifi comparaitront devant la justice à cause de leur engagement dans le domaine des droits humains.
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Essam Koshak est un défenseur des droits humains qui travaille sur les droits civils et politiques; il milite activement sur Twitter et il parle particulièrement des questions relatives à la corruption et à la liberté d'expression en Arabie Saoudite. Il a également soutenu la campagne pour la fin de la tutelle des femmes en Arabie Saoudite. Issa Al-Nukhaifi est défenseur des droits humains et avocat; il plaide contre la politique gouvernementale relative aux déplacements forcés des personnes situées à la frontière entre l'Arabie Saoudite et le Yémen sans compensation adéquate. Il a aussi fait part de ses critiques et manifesté contre la guerre de l'Arabie Saoudite contre le Yémen.
Essam Koshak et Issa Al-Nukhaifi comparaitront le 4 octobre 2017 devant le tribunal pénal spécial d'Arabie Saoudite à cause de leurs actions en faveur des droits humains. Les deux défenseurs sont actuellement détenus dans la prison Al-Ha'ir à Riyad. Le 21 août 2017, des accusations ont été portées contre les défenseurs. Essam Koshak est accusé d'avoir "influencé l'opinion publique" et d'avoir illégalement soutenu la fin du système de tutelle des femmes. Le défenseur des droits humains Issa Al-Nukhaifi est accusé d'avoir "influencé l'opinion publique contre le régime" et d'avoir "insulté les autorités". Il est aussi accusé d'avoir appelé à la libération de personnes affiliées à des organisations interdites, telles que la Civil and Political Rights Association (ACPRA), et d'être en contact avec des membres présumés de l'opposition.
Essam Koshak est le premier à avoir été convoqué par le Département d'investigation criminelle à La Mecque le 8 janvier 2017, et détenu au poste de police d'Al Mansour jusqu'à sa libération le soir même. Le défenseur avait reçu l'ordre de comparaitre devant le bureau d'investigation et le parquet de la Mecque le lendemain, le 9 janvier 2017. Il avait exécuté cet ordre mais il avait été placé en détention par le Bureau d'investigation et le parquet et il est toujours détenu. Issa Al-Nukhaifi a été arrêté le 18 décembre 2016 par les forces de sécurité saoudiennes à Jizan, et il est toujours placé en détention.
Front Line Defenders condamne le maintien en détention et l'acharnement judiciaire contre Essam Koshak et Issa Al-Nukhaifi, car il semble que cela soit uniquement lié à leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.
Front Line Defenders exhorte les autorités d'Arabie Saoudite à:
1. Libérer immédiatement et sans condition les défenseurs Essam Koshak et Issa Al-Nukhaifi et abandonner toutes les charges portées contre eux, car il semble que cela soit uniquement lié à leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains;
2. Cesser immédiatement de cibler les défenseur-ses des droits humains en Arabie Saoudite et garantir qu'en toutes circonstances ils-elles puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.