Le défenseur des droits humains emprisonné Abdullah al-Hamid dans un état critique
Le défenseur des droits humains Abdullah Al-Hamid est décédé le 24 avril 2020 à l'hôpital après 15 jours de coma.
Le 9 avril 2020, le défenseur des droits humains Abdullah Al-Hamid a été victime d'un accident vasculaire cérébral alors qu'il était détenu à la prison de haute sécurité d'Al-Ha’ir à Riyad. Il est actuellement dans le coma et a été hospitalisé.
Abdullah Al-Hamid est membre fondateur de l'ONG Saudi Civil and Political Rights Association (ACPRA). Le 9 mars 2013, le tribunal pénal spécialisé de Riyad l'a condamné à cinq ans de prison, en plus de confirmer une condamnation antérieure de six ans pour avoir participé à la création de l'ACPRA. La liste des charges retenues contre Abdullah Al-Hamid comprenait : déstabilisation de la sécurité ; répandre le chaos ; trouble de la sécurité publique ; fragmentation de l'unité nationale ; destruction des capacités de la nation et de ses gains ; semer la discorde et la dissidence ; et publication sur Internet d'informations concernant son interrogatoire.
Le défenseur des droits humains Abdullah Al-Hamid est décédé le 24 avril 2020 à l'hôpital après 15 jours de coma.
Abdullah Al-Hamid est membre fondateur de l'ONG Saudi Civil and Political Rights Association (ACPRA). Le 9 mars 2013, le tribunal pénal spécialisé de Riyad l'avait condamné à cinq ans de prison, et avait également confirmé une condamnation antérieure de six ans pour sa participation à la création de l'ACPRA. La liste des charges retenues contre Abdullah Al-Hamid comprenait : déstabilisation de la sécurité ; répandre le chaos ; trouble de la sécurité publique ; fragmentation de l'unité nationale ; destruction des capacités de la nation et de ses gains ; semer la discorde et la dissidence ; et publication sur Internet d'informations concernant son interrogatoire.
Le 9 avril 2020, le défenseur est tombé dans le coma après avoir eu un accident vasculaire cérébral (AVC) alors qu'il était détenu dans la prison de sécurité maximale Al-Ha'ir à Riyad. Les autorités pénitentiaires ne l'ont transféré à l'hôpital que quatre heures après son AVC. Les médecins avaient précédemment informé le défenseur du besoin urgent de lui faire un cathétérisme cardiaque, mais l'opération avait été retardée de plusieurs mois par l'administration pénitentiaire d'Al-Ha'ir et devait avoir lieu fin mai ou début juin. Abdullah Al-Hamid n'a pas été autorisé à rester à l'hôpital pour attendre l'opération et il est décédé le 24 avril 2020 des suites d'une négligence médicale.
Le défenseur des droits humains Abdullah Al-Hamid a été fréquemment maltraité par les autorités pénitentiaires et il était détenu dans de mauvaises conditions sanitaires. Les visites familiales à la prison d'Al-Ha’ir ont été régulièrement annulées et il n'avait qu'un accès très limité aux appels téléphoniques, en particulier depuis le début de l'épidémie de COVID-19.
Front Line Defenders condamne très fermement le refus des autorités saoudiennes de permettre à Abdullah Al-Haimd de bénéficier des soins médicaux nécessaires, malgré les avertissements des professionnels de la santé au sujet des conséquences. Elle condamne en outre les mauvais traitements auxquels il était régulièrement soumis en prison. Front Line Defenders appelle les autorités saoudiennes à libérer tous les défenseur-ses des droits humains détenus qui, compte tenu des mauvaises conditions de détention, sont gravement menacés par la pandémie de COVID-19.
Le 9 avril 2020, le défenseur des droits humains Abdullah Al-Hamid a été victime d'un accident vasculaire cérébral alors qu'il était détenu à la prison de haute sécurité d'Al-Ha’ir à Riyad. Il est actuellement dans le coma et a été hospitalisé.
Abdullah Al-Hamid est membre fondateur de l'ONG Saudi Civil and Political Rights Association (ACPRA). Le 9 mars 2013, le tribunal pénal spécialisé de Riyad l'a condamné à cinq ans de prison, en plus de confirmer une condamnation antérieure de six ans pour avoir participé à la création de l'ACPRA. La liste des charges retenues contre Abdullah Al-Hamid comprenait : déstabilisation de la sécurité ; répandre le chaos ; trouble de la sécurité publique ; fragmentation de l'unité nationale ; destruction des capacités de la nation et de ses gains ; semer la discorde et la dissidence ; et publication sur Internet d'informations concernant son interrogatoire.
Abdullah al-Hamid se trouve actuellement dans un état critique après un AVC. Les médecins avaient précédemment informé le défenseur des droits humains de la nécessité urgente d'un cathétérisme cardiaque, mais l'opération avait été retardée de plusieurs mois par l'administration pénitentiaire d'Al-Ha'ir. L'opération devait avoir lieu fin mai ou début juin. Abdullah Al-Hamid n'avait pas été autorisé à rester à l'hôpital pour attendre l'opération. Le 9 avril 2020, il a eu un AVC en prison et il se trouve dans le coma. Depuis, il est hospitalisé.
Abdullah Al-Hamid a souvent été interdit d’appeler sa famille et les visites à la prison d’Al-Ha’ir étaient régulièrement annulées. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, il peut encore moins accéder aux appels téléphoniques. Le défenseur était détenu dans des conditions médiocres et insalubres qui l'ont conduit à entamer une grève de la faim.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par l'état de santé critique du défenseur des droits humains Abdullah Al-Hamid, qui semble être lié aux mauvaises conditions de détention et au refus des soins médicaux adéquats par les autorités pénitentiaires. Front Line Defenders réitère ses préoccupations concernant les actions ciblées contre Abdullah Al-Hamid à cause de ses activités pacifiques en faveur des droits humains.