Assassinat de l'avocat en droits humains Babar Qadri
Le 24 septembre 2020, l'avocat en droits humains Babar Qadri a été abattu par des inconnus devant chez lui à Hawal, près de Srinagar. Le défenseur a été transféré d'urgence à l'hôpital mais il a été déclaré mort à son arrivée. Trois jours avant la fusillade, le 21 septembre 2020, Babar Qadri avait tweeté au sujet d'une menace potentielle contre sa vie.
Babar Qadri était avocat en droits humains ; il était au premier plan de la lutte en faveur des droits humains dans le Cachemire depuis plus de dix ans. Il était l'un des membres fondateurs de la "Kashmir Thinkers Guild", une initiative locale pour former et mobiliser les étudiants, les militants sociaux et les défenseur-ses de l'environnement. Il était également membre de l'"Initiative for Peace and Justice", une organisation qui promeut la paix dans une région extrêmement instable. En sa qualité, le défenseur participait à l'organisation de séminaires sur les droits humains, de campagnes de sensibilisation et de manifestations pacifiques pour mettre en lumière le sort des Cachemiris. En tant qu'avocat, Babar Qadri a défendu plusieurs affaires impliquant des violations des droits humains contre des enfants et il œuvrait pour un meilleur système judiciaire pour les mineurs.
Le 24 septembre 2020, l'avocat en droits humains Babar Qadri a été abattu par des inconnus devant chez lui à Hawal, près de Srinagar. Le défenseur a été transféré d'urgence à l'hôpital mais il a été déclaré mort à son arrivée. Trois jours avant la fusillade, le 21 septembre 2020, Babar Qadri avait tweeté au sujet d'une menace potentielle contre sa vie.
Babar Qadri était avocat en droits humains ; il était au premier plan de la lutte en faveur des droits humains dans le Cachemire depuis plus de dix ans. Il était l'un des membres fondateurs de la "Kashmir Thinkers Guild", une initiative locale pour former et mobiliser les étudiants, les militants sociaux et les défenseur-ses de l'environnement. Il était également membre de l'"Initiative for Peace and Justice", une organisation qui promeut la paix dans une région extrêmement instable. En sa qualité, le défenseur participait à l'organisation de séminaires sur les droits humains, de campagnes de sensibilisation et de manifestations pacifiques pour mettre en lumière le sort des Cachemiris. En tant qu'avocat, Babar Qadri a défendu plusieurs affaires impliquant des violations des droits humains contre des enfants et il œuvrait pour un meilleur système judiciaire pour les mineurs.
Le 24 septembre 2020, deux hommes armés non identifiés ont abattu l'avocat en droits humains Babar Qadri devant sa résidence de Hawal, près de Srinagar, après avoir prétendu demander des conseils juridiques. Il a succombé à ses blessures pendant son transfert à l'hôpital. Bien que Babar Qadri n'avait pas encore déposé de plainte officielle, le 21 septembre 2020, il avait partagé une capture d'écran de commentaires intimidants qu'il avait reçus sur les réseaux sociaux, et avait tweeté qu'il craignait que sa vie soit en danger.
Depuis des années, Babar Qadri s'exprimait ouvertement dans de nombreux médias grand public de la région. Il dénonçait les violations des droits humains perpétrées par des factions séparatistes et des dirigeants politiques, ce qui lui a souvent valu l'opposition des deux partis. Il a été fréquemment victime de menaces et de passage à tabac au fil des ans, notamment lorsqu'il a été violemment agressé en 2009 alors qu'il travaillait pour le mouvement Save Chinar, qui fait campagne contre l'abattage illégal des arbres Chinar, un arbre considéré comme faisant partie du patrimoine culturel du Cachemire.
Front Line Defenders condamne fermement l'assassinat de Babar Qadri, car il semble uniquement motivé par son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains. Nous sommes préoccupés par l'environnement de plus en plus hostile auquel les défenseurs des droits humains sont confrontés au Cachemire et nous exhortons le Gouvernement indien à prendre toutes les mesures nécessaires pour créer un environnement sûr et propice qui respecte ses obligations internationales en matière de droits humains.