Détention arbitraire du défenseur des droits humains Víctor Vásquez
Le 27 mai 2021, l'audience publique de l'affaire du défenseur des droits humains Víctor Vásquez aura lieu au tribunal régional de la ville de Comayagua. Le défenseur a été mis en examen en 2018 pour " blessures ".
La première audience du défenseur des droits humains Victor Vásquez a eu lieu le 16 décembre 2020. Pendant l'audience, un juge du tribunal de première instance de la ville de La Paz a confirmé la mesure de détention préventive requise contre le défenseur pour «déplacement forcé», une accusation fabriquée de toutes pièces.
Víctor Vásquez est membre du Consejo Indígena de Simpinula à Santa María, La Paz. Il est également le leader local du Movimiento Indígena Independiente Lenca de La Paz (MILPAH), qui défend les droits du peuple autochtone Lenca à l'autodétermination et à jouir de ses terres ancestrales. Il a été menacé à plusieurs reprises pour son soutien aux groupements de petits agriculteurs de La Paz dans leurs démarches pour se réapproprier des terres qu'ils considèrent avoir été illégalement privatisées par les pouvoirs publics locaux.
Le 27 mai 2021, l'audience publique de l'affaire du défenseur des droits humains Víctor Vásquez aura lieu au tribunal régional de la ville de Comayagua. Le défenseur a été mis en examen en 2018 pour " blessures ". Víctor Vásquez est détenu au centre pénal de La Paz depuis le 11 décembre 2020, après avoir été arbitrairement arrêté par des policiers honduriens.
L'affaire ouverte en 2018 contre Víctor Vásquez pour le crime de « dommages », est basée sur une plainte déposée par le parquet et un procureur privé à la suite des actions pacifiques menées par le Conseil indigène de Lenca Simpinula pour revendiquer le droit à leur territoires.
Víctor Vásquez est également actuellement jugé pour le crime de " déplacement forcé ", que les autorités ont fabriqué de toutes pièces suite à la plainte d'une société privée. Le 16 décembre 2020, un juge du tribunal pénal de première instance de La Paz a confirmé la mesure de détention préventive et a ordonné un procès. L’accusation est liée au travail du défenseur des droits humains qui accompagne la communauté autochtone de Nueva Esperanza dans ses efforts contre la dépossession territoriale à Santiago Puringla, dans le département de La Paz.
Front Line Defenders réitère sa profonde préoccupation concernant la criminalisation de Víctor Vásquez et exhorte les autorités honduriennes à abandonner toutes les charges retenues contre lui, car il semble que ce processus soit un acte de représailles motivé uniquement par son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.
La première audience du défenseur des droits humains Victor Vásquez a eu lieu le 16 décembre 2020. Pendant l'audience, un juge du tribunal de première instance de la ville de La Paz a confirmé la mesure de détention préventive requise contre le défenseur pour «déplacement forcé», une accusation fabriquée de toutes pièces. Le défenseur des droits humains est détenu arbitrairement depuis le 11 décembre ; il se trouve actuellement dans le centre pénal de La Paz, où il peut consulter son avocat. Après l'audience initiale, l'avocat de Victor Vásquez a fait appel.
Víctor Vásquez est membre du Consejo Indígena de Simpinula à Santa María, La Paz. Il est également le leader local du Movimiento Indígena Independiente Lenca de La Paz (MILPAH), qui défend les droits du peuple autochtone Lenca à l'autodétermination et à jouir de ses terres ancestrales. Il a été menacé à plusieurs reprises pour son soutien aux groupements de petits agriculteurs de La Paz dans leurs démarches pour se réapproprier des terres qu'ils considèrent avoir été illégalement privatisées par les pouvoirs publics locaux.
Le 16 décembre 2020, un juge du tribunal pénal de première instance de La Paz a confirmé la mesure de détention préventive requise contre Victor Vásquez et l'a reliée à une procédure fabriquée de toutes pièces pour «déplacement forcé». L’accusation est liée au travail du défenseur des droits humains qui accompagne la communauté autochtone de Nueva Esperanza dans ses efforts contre la dépossession territoriale à Santiago Puringla, dans le département de La Paz.
Le 11 décembre 2020, Víctor Vásquez a été arbitrairement arrêté par des policiers honduriens alors qu'il se présentait au tribunal de La Paz conformément aux mesures pénitentiaires de substitution qui lui ont été assignées en 2018 pour «dommages». Cette accusation a été imputée au défenseur après qu'une plainte a été déposée par le ministère public et un accusateur privé concernant les actions pacifiques que le Conseil indigène de Lenca Simpinula avait menées à l'époque pour revendiquer leur droit à la propriété des terres qu'ils occupent aujourd'hui. Le procès oral pour résoudre l'affaire est prévu pour avril 2021 devant le tribunal de Comyagua.
Bien qu'ils bénéficient de mesures de précaution accordées par la Commission interaméricaine des droits humains en 2015, Víctor Vásquez et d'autres membres de la MILPAH font l'objet d'une série de menaces, de harcèlement et d'accusations pour leur lutte en faveur de leurs territoires ancestraux. Des mesures de précaution ont été accordées au peuple indigène Lenca par l'Institut national agraire (INA) dans les municipalités de Santa María et Santiago Puringla dans le département de La Paz. Le 13 janvier 2017, des officiers de l'armée ont tiré une balle dans le genou de Víctor Vásquez alors qu'il aidait un homme blessé lors d'une violente expulsion à Santa María. Le défenseur accompagnait des membres du Grupo Campesino 9 de Julio, qui avaient été menacés d'expulsion par les autorités locales.
Le 15 mai 2016, une personne proche du maire, qui en 2015 avait déjà menacé le défenseur, est entrée dans la propriété du Conseil indigène de Lenca sur un tracteur, a endommagé les tuyaux et a pris à partie le défenseur avec une machette. L'attaque a été stoppée par la communauté et signalée le lendemain par le défenseur au procureur de la ville de Marcala, La Paz
Front Line Defenders réitère sa profonde préoccupation face à la série de menaces, d'attaques et d'actes d'acharnement judiciaire récents contre le défenseur des droits humains Víctor Vásquez, ainsi que d'autres membres de la MILPAH, car elle pense que sa détention fait partie d'une stratégie plus large d'intimidation contre les défenseur-ses des droits des peuples autochtones, visant à décourager leur travail légitime en faveur des droits humains au Honduras.