Le défenseur des droits humains Surju Tekam arrêté par les forces de sécurité du Chhattisgarh
Le 2 avril 2024, le défenseur des droits humains autochtone Surju Tekam a été arrêté lors d’une descente des forces de sécurité à son domicile dans l’État du Chhattisgarh, en Inde. Il est détenu en vertu de la loi régressive sur la prévention des activités illégales (UAPA) et de la loi sur les armes et s’est vu refuser la liberté sous caution par le tribunal de l’Agence nationale d’investigation à Bilaspur. L’arrestation de Surju Tekam est due à son fervent plaidoyer en faveur des mouvements pacifiques locaux contre les violations croissantes des droits humains, l’acquisition de terres par la force au profit d’intérêts commerciaux et la militarisation de l’État.
Surju Tekam est défenseur des droits humains autochtone, président du Bastar Coordination Committee of Mass Movements (Bastar Jan Sangharsh Samanvay Samiti) et vice-président de Sarva Adivasi Samaj, un collectif regroupant toutes les organisations d’Adivasi du Chhattisgarh. Il est à la tête d’importants mouvements de protestation de la communauté Adivasi dans l’État du Chhattisgarh contre la privatisation et la militarisation, et il dénonce les violations des droits humains commises par les forces de sécurité, notamment les exécutions extrajudiciaires, les arrestations de dirigeants communautaires et les expulsions forcées.
Le 2 avril 2024, le défenseur des droits humains autochtone Surju Tekam a été arrêté lors d’une descente des forces de sécurité à son domicile dans l’État du Chhattisgarh, en Inde. Il est détenu en vertu de la loi régressive sur la prévention des activités illégales (UAPA) et de la loi sur les armes et s’est vu refuser la liberté sous caution par le tribunal de l’Agence nationale d’investigation à Bilaspur. L’arrestation de Surju Tekam est due à son fervent plaidoyer en faveur des mouvements pacifiques locaux contre les violations croissantes des droits humains, l’acquisition de terres par la force au profit d’intérêts commerciaux et la militarisation de l’État.
Surju Tekam est défenseur des droits humains autochtone, président du Bastar Coordination Committee of Mass Movements (Bastar Jan Sangharsh Samanvay Samiti) et vice-président de Sarva Adivasi Samaj, un collectif regroupant toutes les organisations d’Adivasi du Chhattisgarh. Il est à la tête d’importants mouvements de protestation de la communauté Adivasi dans l’État du Chhattisgarh contre la privatisation et la militarisation, et il dénonce les violations des droits humains commises par les forces de sécurité, notamment les exécutions extrajudiciaires, les arrestations de dirigeants communautaires et les expulsions forcées.
Le 2 avril 2024, vers 4 heures du matin, la résidence de Surju Tekam a été perquisitionnée par les forces de sécurité et il a ensuite été arrêté en vertu de l’UAPA et de la loi sur les armes. Il a été traduit devant le tribunal de la NIA à Bilaspur qui a refusé de le libérer sous caution. Les membres de la famille de Surju Tekam affirment que des documents associés au Parti communiste indien interdit (maoïste) (CPI [M]) et des armes ont été placés dans sa résidence par les forces de sécurité. La police prétend que Surju Tekam mobilise les Adivasis pour le compte d’organisations maoïstes. Il a été arrêté en vertu de l’UAPA et de la loi sur les armes, ce qui rend sa libération sous caution extrêmement difficile.
Les arrestations de défenseurs des droits humains autochtones dans Chhattisgarh, accusés de liens avec les maoïstes, sont utilisées comme moyen de persécution pour étouffer la dissidence et saper leurs demandes légitimes concernant les droits des communautés Adivasi de la région. L’arrestation de Surju Tekam à l’approche des élections nationales en Inde est préoccupante, car elle vise à réduire au silence son plaidoyer contre les abus de l’État.
Front Line Defenders est vivement préoccupée par l’arrestation du défenseur des droits humains Surju Tekam et pense qu’il s’agit de représailles contre son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains. Elle demande instamment aux autorités indiennes de libérer immédiatement Surju Tekam et d’abandonner toutes les charges retenues contre lui.