Le défenseur des droits humains Mohad Gasmi en grève de la faim
Le 17 octobre 2021, la Cour d’assise d’Adrar a condamné le défenseur des droits humains Mohad Gasmi à 5 ans de prison. La condamnation a été prononcée quelques jours après son audience du 13 octobre 2021, lors de laquelle la Cour d’assise a demandé un supplément d'informations sur l’affaire et a décidé de poursuivre l’enquête et de recueillir plus de détails avant de prononcer un verdict. On s’attendait à ce que le procès de Mohad Gasmi soit reporté jusqu’à la conclusion de l’enquête.
Le 5 juillet 2021, le défenseur des droits humains Mohad Gasmi a entamé une grève de la faim illimitée pour protester contre sa détention préventive, les charges retenues contre lui et le transfert de son affaire devant le tribunal correctionnel d'Adrar. Il est actuellement détenu dans l'établissement pénitentiaire d'Adrar.
Le 5 janvier 2021, la chambre d'accusation d'Adrar a ordonné le renvoi de l'affaire du défenseur des droits humains Mohad Gasmi devant la cour d'assises d'Adrar.
Le 14 juin 2020, le parquet d’Adrar a placé Mohad Gasmi en détention préventive pour "apologie du terrorisme".
Mohad Gasmi est un défenseur des droits humains de la province sud-algérienne d'Adrar ; il fait partie du "Mouvement des chômeurs" qui réclame la justice sociale et économique pour les chômeurs, et défend les droits économiques et sociaux des jeunes dans le sud de l'Algérie. En 2015, il a rejoint le mouvement contre le forage du gaz de schiste, un mouvement populaire qui proteste pacifiquement contre les conséquences environnementales de la fracturation hydraulique dans le sud de l'Algérie. Mohad Gasmi fait également partie du mouvement Hirak qui appelle à des réformes politiques et sociales.
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- À propos de
- 1 Novembre 2021 : Mohad Gasmi condamné à 5 ans de prison
- 7 Octobre 2021 : L'audience de Mohas Gasmi programmée
- 14 Juillet 2021 : Le défenseur des droits humains Mohad Gasmi en grève de la faim
- 24 Janvier 2021 : L'affaire de Mohad Gasmi renvoyée devant la cour d'assises
- 19 Juin 2020 : Le défenseur des droits humains Mohad Gasmi placé en détention préventive
Le 17 octobre 2021, la Cour d’assise d’Adrar a condamné le défenseur des droits humains Mohad Gasmi à 5 ans de prison. La condamnation a été prononcée quelques jours après son audience du 13 octobre 2021, lors de laquelle la Cour d’assise a demandé un supplément d'informations sur l’affaire et a décidé de poursuivre l’enquête et de recueillir plus de détails avant de prononcer un verdict. On s’attendait à ce que le procès de Mohad Gasmi soit reporté jusqu’à la conclusion de l’enquête.
Mohad Gasmi est un défenseur des droits humains de la province d’Adrar, dans le sud du pays, et fait partie du « Mouvement des chômeurs » qui plaide pour la justice sociale et économique pour les chômeurs et les jeunes dans le sud de l’Algérie. En 2015, il a rejoint le mouvement contre les gaz de schiste, un mouvement populaire qui proteste pacifiquement contre les conséquences environnementales de la fracturation hydraulique dans le sud de l’Algérie. Mohad Gasmi fait également partie du mouvement Hirak qui appelle à des réformes politiques et sociales.
Avant cela, le défenseur avait été placé en détention préventive dans l’établissement pénitentiaire d’Adrar pendant 490 jours pour des accusations d’ « apologie du terrorisme » portées contre lui le 14 juin 2020. Cette accusation est liée à deux de ses messages postés sur Facebook. Dans le premier message, le défenseur appelait l’armée algérienne à « servir le peuple » pendant la pandémie de COVID-19, tandis que dans l’autre message posté en 2018, il renvoyait la responsabilité du mouvement armé « Mouvement des Enfants du Sud pour la justice » (MSJ) à l’État en raison de la marginalisation continue des personnes vivant dans le sud de l’Algérie.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par la détention du défenseur des droits humains Mohad Gasmi et pense que sa détention et sa condamnation sont uniquement motivées par ses activités pacifiques et légitimes en faveur des droits humains. Front Line Defenders exhorte les autorités algériennes à libérer Mohad Gasmi et à infirmer la condamnation prononcée contre lui.
L’audience du défenseur des droits humains algérien Mohad Gasmi, placé en détention préventive dans l'institution pénitentiaire d’Adrar depuis 470 jours, est prévue pour le 13 octobre 2021 devant le tribunal d’Adrar. Il sera jugé pour «apologie du terrorisme », une accusation portée contre lui le 14 juin 2020 suite à deux de ses messages postés sur Facebook.
Le 5 juillet 2021, le défenseur des droits humains Mohad Gasmi a entamé une grève de la faim illimitée pour protester contre sa détention préventive, les charges retenues contre lui et le transfert de son affaire devant le tribunal correctionnel d'Adrar. Il est actuellement détenu dans l'établissement pénitentiaire d'Adrar.
Mohad Gasmi est un défenseur des droits humains de la province d'Adrar, dans le sud de l'Algérie, et fait partie du « Mouvement des chômeurs » qui réclame la justice sociale et économique pour les chômeurs et milite pour les droits économiques et sociaux des jeunes dans le sud de l'Algérie. En 2015, il rejoint le mouvement anti-forage du gaz de schiste, un mouvement populaire qui proteste pacifiquement contre les conséquences environnementales de la fracturation hydraulique dans le sud algérien. Mohad Gasmi fait également partie du mouvement Hirak qui appelle à des réformes politiques et sociales.
Le 5 juillet 2021, Mohad Gasmi a entamé une grève de la faim illimitée pour protester contre sa détention préventive en vigueur depuis le 14 janvier 2020 et l'accusation portée contre lui d'« éloge du terrorisme », en lien avec deux de ses publications sur Facebook, dans laquelle il a appelé l'armée algérienne à "servir le peuple" pendant COVID-19. Le deuxième poste date de 2018, dans lequel Mohad Gasmi a déclaré que l'État est responsable du mouvement armé dans le sud de l'Algérie, le « Mouvement des Enfants du Sud pour la justice » (MSJ), car les activités du mouvement sont le résultat de la poursuite du gouvernement marginalisation des personnes vivant dans le sud algérien. Sa décision d'entamer une grève de la faim fait également suite au renvoi de son dossier devant le tribunal correctionnel d'Adrar le 5 janvier 2021.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par la condamnation et la détention du défenseur des droits humains Mohad Gasmi, qu'elle pense être en réponse à son travail légitime et pacifique pour la défense des droits humains et la dénonciation de la corruption. Front Line Defenders exhorte les autorités algériennes à annuler la condamnation de Mohad Gasmi et à le libérer immédiatement et sans condition.
Le 5 janvier 2021, la chambre d'accusation d'Adrar a ordonné le renvoi de l'affaire du défenseur des droits humains Mohad Gasmi devant la cour d'assises d'Adrar.
Le défenseur des droits humains est placé en détention préventive depuis le 14 juin 2020. Il a été arrêté et accusé d'"apologie du terrorisme '', en relation avec deux de ses publications sur Facebook, dont l'une dans laquelle il appelait l'armée algérienne à "servir le peuple" pendant la pandémie de COVID-19. La deuxième publication date de 2018 et Mohad Gasmi déclarait que l'État était responsable du mouvement armé dans le sud de l'Algérie, le Mouvement des Enfants du Sud pour la Justice (MSJ), car les activités de ce mouvement étaient le résultat d'une marginalisation continue par le gouvernement des personnes vivant dans le sud de l'Algérie.
Le 14 juin 2020, le parquet d’Adrar a placé Mohad Gasmi en détention préventive pour "apologie du terrorisme".
Mohad Gasmi est un défenseur des droits humains de la province sud-algérienne d'Adrar ; il fait partie du "Mouvement des chômeurs" qui réclame la justice sociale et économique pour les chômeurs, et défend les droits économiques et sociaux des jeunes dans le sud de l'Algérie. En 2015, il a rejoint le mouvement contre le forage du gaz de schiste, un mouvement populaire qui proteste pacifiquement contre les conséquences environnementales de la fracturation hydraulique dans le sud de l'Algérie. Mohad Gasmi fait également partie du mouvement Hirak qui appelle à des réformes politiques et sociales.
Le 7 juin 2020, le défenseur des droits humains a été convoqué au poste de police d'Adrar par téléphone, pour un interrogatoire à propos de deux publications sur les réseaux sociaux. L'interrogatoire s'est déroulé en l'absence de son avocat. Dans l'une des publications, Mohad Gasmi appelait l'armée algérienne à "servir le peuple" pendant la crise du COVID-19. La deuxième publication date de 2018 et Mohad Gasmi y déclarait que l'État était responsable de la création du mouvement armé dans le sud de l'Algérie, le "Mouvement des enfants du Sud pour la justice'' (MSJ), car les activités de ce mouvement étaient le résultat de la politique de marginalisation continuelle menée par le gouvernement. Le 9 juin 2020, le parquet a ordonné l'inspection de la maison du défenseur des droits humains, au cours de laquelle son ordinateur portable, son téléphone portable et une clé USB ont été saisis par la police.
Le 8 juin 2020, Mohad Gasmi a été placé en garde à vue et détenu au poste de police du centre d'Adrar. Le 14 juin, le parquet d’Adrar a ordonné la détention préventive de Mohad Gasmi et l’a accusé d'"apologie du terrorisme". Il était toujours détenu au moment de la rédaction de cet appel. Pendant la crise du COVID-19, plusieurs défenseur-ses des droits humains ont été soumis à une détention arbitraire par les autorités algériennes.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par la détention du défenseur Mohad Gasmi, ainsi que par la détention et le harcèlement continus des défenseurs des droits humains en Algérie. Front Line Defenders estime que la détention de Mohad Gasmi est uniquement motivée par ses activités pacifiques et légitimes en faveur des droits humains.