Le défenseur des droits humains Madi Jobarteh accusé après avoir été mis en liberté provisoire
Le 9 novembre 2023, le défenseur des droits humains Madi Jobarteh a été officiellement accusé d’« intention séditieuse, d’incitation à la violence et de publication et diffusion d’informations mensongères ».
Le 9 octobre 2023, le défenseur des droits humains Madi Jobarteh a été arrêté par la Force de Police de Gambia (FPG) et placé en garde à vue au centre anti-criminalité de Jabang. Il a été pris pour cible à plusieurs fois en représailles pour sa campagne pacifique en faveur de la responsabilité et du respect des lois démocratiques au sein du gouvernement.
Madi Jobarteh est un défenseur des droits humains qui œuvre pour promouvoir la démocratie, la justice, la bonne gouvernance et les droits humains en Gambie. Il est l'ancien directeur exécutif de l'Association des Organisations Non Gouvernementales de Gambie (TANGO), ainsi que membre de la Fondation pour la Recherche et l'Autonomisation de l'Aide Juridique (FLARE). Le défenseur des droits humains est actuellement le représentant national de la Westminster Foundation for Democracy.
Le 9 novembre 2023, le défenseur des droits humains Madi Jobarteh a été officiellement accusé d’« intention séditieuse, d’incitation à la violence et de publication et diffusion d’informations mensongères ». Il a été libéré sous caution, pour un montant de 100 000 dalasis le 16 octobre 2023 pour raisons médicales. Il lui a été demandé de se présenter au siège de la police deux semaines plus tard, le 26 octobre.
Madi Jobarteh est un défenseur des droits humains qui se concentre sur la promotion de la démocratie, de la justice, de la bonne gouvernance et des droits humains en Gambie. Il est l’ancien directeur exécutif de l’Association of Non-Governmental Organizations in The Gambia (TANGO) et il est également membre de la Foundation for Legal Aid Research and Empowerment (FLARE). Le défenseur est actuellement le représentant national de la Westminster Foundation for Democracy.
Le 26 octobre 2023, Madi Jobarteh s’est présenté au siège de la police, comme demandé dans les conditions de sa liberté sous caution, seulement pour s’entendre dire de revenir dans deux semaines, le 9 novembre. Pendant son arrestation le 9 octobre 2023, les forces de police gambiennes (GPF) ont saisi les téléphones portables de Madi Jobarteh et de sa fille sans mandat et elles ne les lui ont toujours pas restitués. C’est à ce moment, après avoir déposé plainte le 9 novembre 2023, que le défenseur a été officiellement accusé. Il est désormais accusé de « intention séditieuse, d’incitation à la violence et de publication et diffusion d’informations mensongères » en vertu du Code pénal gambien.
Madi Joberteh était en mauvaise santé lorsqu’il a été arrêté le 9 octobre. En raison de sa maladie, il a été temporairement libéré le 16 octobre 2023, à condition de payer une caution de 100 000 dalasis. Depuis, cette libération a été prolongée jusqu’au 23 novembre 2023.
La police gambienne a arrêté Madi Jobarteh le 9 octobre 2023 et l’a placé en détention préventive dans le centre anticriminalité de Jabang ; le défenseur a déjà été pris pour cible à plusieurs reprises en représailles contre sa campagne pacifique en faveur de la responsabilité et du respect des lois démocratiques au sein du gouvernement.
Front Line Defenders condamne la persécution du défenseur des droits humains Madi Jobarteh et exprime son inquiétude quant aux charges retenues contre lui. Front Line Defenders demande instamment aux autorités gambiennes d’abandonner immédiatement et sans condition toutes les charges retenues contre lui, car il semble qu’elles soient uniquement motivées par son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.
Front Line Defenders rappelle également aux autorités compétentes qu’en vertu de l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion sans ingérence et la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées oralement, par écrit ou sous forme imprimée, sous forme d’art, ou par tout autre moyen, sans considération de frontières.
Le 9 octobre 2023, le défenseur des droits humains Madi Jobarteh a été arrêté par la Force de Police de Gambia (FPG) et placé en garde à vue au centre anti-criminalité de Jabang. Il a été pris pour cible à plusieurs fois en représailles pour sa campagne pacifique en faveur de la responsabilité et du respect des lois démocratiques au sein du gouvernement.
Madi Jobarteh est un défenseur des droits humains qui œuvre pour promouvoir la démocratie, la justice, la bonne gouvernance et les droits humains en Gambie. Il est l'ancien directeur exécutif de l'Association des Organisations Non Gouvernementales de Gambie (TANGO), ainsi que membre de la Fondation pour la Recherche et l'Autonomisation de l'Aide Juridique (FLARE). Le défenseur des droits humains est actuellement le représentant national de la Westminster Foundation for Democracy.
Le 9 octobre 2023, le défenseur des droits humains Madi Jobarteh a été arrêté par la la Force de Police de Gambia (FPG) et placé en garde à vue au centre anti-criminalité de Jabang. Il a été pris pour cible à à plusieurs fois en représailles pour sa campagne pacifique en faveur de la responsabilité et du respect des lois démocratiques au sein du gouvernement.
Le 6 octobre 2023, quatre agents de la State Intelligence Unit (SIU) et de la Criminal Intelligence Unit (CIU) se sont rendus au domicile du défenseur des droits humains pour l'interroger sur plusieurs messages qu'il aurait publié sur Facebook et liés à la promotion de la démocratie. Cependant, comme Madi Jobarteh était malade et qu'il n'avait pas enfreint la loi, le défenseur des droits humains a refusé la demande des policiers de les accompagner au commissariat de police. Dans les jours qui ont suivi, il a été soumis à une surveillance et à des actes d'intimidation de la part de la police. Ces violations contre le défenseur des droits humains visent à saper et à entraver l'exercice de son droit à défendre les droits humains.
Madi Jobarteh a déjà été pris pour cible en raison de son travail en faveur des droits humains. Le 30 juin 2020, le défenseur des droits humains a été accusé de “fausses informations et diffusion” après avoir accordé une intrevue à un média lors d'une manifestation Black Lives Matter qu'il avait organisée le 27 juin 2020, dans laquelle il critiquait le gouvernement. Les poursuites engagées contre lui ont ensuite été abandonnées le 14 juillet 2020.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par les récents épisodes d'intimidation, de harcèlement, de surveillance ainsi que par l'arrestation et la détention du défenseur des droits humains Madi Jobarteh. L’Organisation est fermement convaincue que l'arrestation de Madi Jobarteh est due à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.